Erik Neveu

Enseignant-chercheur

Affiliation : IEP Rennes
Statut : Non permanent
Grade : PR Émerite
Section : 04 – CNU
Équipe/Chantier/Service : GRT - Genre, santé et construction des problèmes publics /

Non renseigné
Bureau : Sciences-Po Rennes n'héberge pas les émérites

Domaines d'expertise

  • Sociologie des mobilisations
  • Médias, Journalisme, Espace public
  • Gender studies, Cultural Studies
  • Usages sociaux des sciences sociales
  • Genèse et vie des problèmes publics
  • Métier politique.

Carrière

   

Ayant affirmé en terminale, en 1969,  qu’après le bac je ferai « tout sauf droit », j’ai logiquement fait des études de droit. Le souvenir que j’en garde n’est en rien mauvais de par la diversité des domaines qu’on aborde dans un cursus de droit, le brio de quelques professeurs et assistants, l’apprentissage de formes utiles de rigueur analytique, la gymnastique intellectuelle que permet le raisonnement juridique. L’intensité des engagements militants dans ce début des années soixante-dix a aussi fait beaucoup pour enchanter cette séquence. L’option pour le droit public permettait au demeurant de réduire graduellement le volume des cours de technique juridique et d’accéder finalement en 1974-5 à un DES (on dirait aujourd’hui un M2) d’ « Études Politiques » où enseignaient en particulier Philippe Braud et Yves Meny. Après un mémoire sur « La thématique idéologique de la pop musique », je me lance alors dans une thèse sur « L’idéologie dans le roman d’espionnage » (mon attrait pour les « sujets sales », selon le mot de Bernard Pudal…mais ils permettent souvent et il le sait bien, si on les choisit avec soin, beaucoup d’intelligence du social).

La gauche (si,si) arrivant au pouvoir en 1981, le concours d’agrégation de Science politique dont les juristes avaient largement bloqué l’organisation va être rouvert exceptionnellement deux années consécutives comme compensation aux blocages antérieurs. Après une soutenance programmée en hâte deux jours avant la clôture des inscriptions, je prend part au concours que j’ai le bonheur de réussir. L’agrégation est un objet de débats passionnés et elle vit sans doute ses dernières heures. Je pense que si cette procédure est pilotée avec rigueur, si la recherche y est valorisée, ce peut être une excellent voie de recrutement (voir mon rapport de président 2013-14 sur http://www.afsp.info/discipline/agregation-de-science-politique/editions-precedentes/) dès lors qu’elle n’est pas la seule. Et il me semble qu’à relire les noms de ses lauréats au fil des années 1980-1990 pour en rester aux générations dont je suis proche, il n’y eut pas que des erreurs judiciaires dans les recrutements, loin s’en faut. Plus de trente cinq ans après je reste en tout cas dans le souvenir du petit nuage où fait flotter le sentiment d’émancipation que m’a donné cet accès au professorat à moins de trente ans : plus de procédures de recrutement à passer, plus de calculs de stratège sur les manières de chasser le poste, les lieux où publier ! Devenir ainsi professeur c’est aussi, pour sociologiser un peu, un épisode d’assignation statutaire : soit on est assez impressionné pour intérioriser le fait qu’il faudra désormais se montrer à la hauteur d’une reconnaissance et donc, Noblesse oblige, produire et se distinguer, soit on a son bâton de maréchal et son « bon pour une longue sieste ».

Je reviens donc à Rennes, pour des raisons familiales, avec le plaisir de voir beaucoup de collègues juristes qui ne m’auraient jamais recruté comme maître assistant, devoir me faire sourires et courbettes maintenant que j’ai accédé à un statut qui interdit qu’on me snobe dans l’ascenseur ou la salle des « professeurs ».

Le détail des responsabilités, postes et productions scientifiques, que j’ai pu exercer entre mon retour à la faculté de Rennes en 1983 et mon départ en retraite en 2019 à l’IEP de Rennes se trouvera dans d’autres rubriques de cette fiche. Puisqu’il s’agit de se « présenter », de se rendre présentable, ne pas se défaire du regard sociologique quand on traite de soi serait dire que ma trajectoire n’eut rien de calculée ou de planifiée, même si une mise en récit peut inventer l’inverse. Il y eut un « état du champ » qui a fait des années 80-90 un moment passionnant de lutte intellectuelle pour sociologiser la science politique contre sa réduction à l’analyse électorale positiviste et à une philosophie politique à la papa, pour y introduire de nouveaux objets, de nouveaux concepts. Cela se fit non sans difficultés, mais non sans succès, avec l’enchantement mineur pour les professeurs plutôt hérétiques de ma génération d’être presque jusqu’à leur cinquante ans les « jeunes », ou au moins les aînés jeunes d’une discipline qui se solidifiait lentement. Il y eut des hasards ou des opportunités : une succession décanale bizarroïde qui rendait possible l’élection d’un outsider improbable à la faculté de droit en 1987, la relance du dossier de création d’un IEP à Rennes, avorté dans les années 1982-3, qui ouvrait les portes d’une institution à inventer et permettait enfin de choisir à peu prés librement le contenu de tous ses cours. Il y eu des rencontres avec des collègues aînés ou plus jeunes qui firent découvrir des auteurs ou des débats, stimulèrent la réflexion, ouvrirent les portes de comités de rédactions ou de collectifs de recherche. S’essayer à une liste c’est à coup sur commettre l’impair d’oublier des dettes, tant on doit aux autres, à beaucoup d’autres et de bien divers. Au rang de ceux et celles qui furent des stimulants intellectuels et/ou m’ouvrirent les portes d’institutions et d’espaces savants figurent Paul Beaud, Luc Berlivet, Pierre Bourdieu, Philippe Braud, Patrick Champagne, Annie Collovald, Eric Darras, Olivier Fillieule, Daniel Gaxie, Virginie Guiraudon, Christine Guionnet, Bernard Lacroix, Jacques Lagroye, Jacques Le Bohec, Patrick Le Galés, Patrick Lehingue, Alfio Mastropaolo, Michel Offerlé, Bernard Pudal, Franca Roncarolo, Michael Schudson, Muriel Surdez, Maurice Tournier. Aie ! Trop de membres du gang bourdieusien dans cette liste et guère de femmes pour le co-auteur d’un manuel sur le genre… peut être le sex ratio initial de la discipline y est-il pour quelque chose. Le puzzle d’un cursus ce sont aussi des dispositions. Collègues, ami.e.s et doctorant.e.s en diront ou chuchoteront les mauvais cotés. J’y mettrai une bonne volonté culturelle solide qui s’exprime par une pratique intensive de la lecture académique ou fictionnelle, une envie multiforme de savoir et de comprendre, une solide disposition aussi à ce que Bachelard appelait la malveillance critique et qui se traduit par l’envie constante de trouver la faille, le point aveugle dans une analyse (tiens, on bascule coté « prétention armée »). Sans être d’origine populaire, j’ai du intérioriser – des effets combinés d’une éducation catholique et du lourd surmoi dont cela équipe, d’un sentiment de distance sociale aux Professeurs à majuscule à la faculté de droit- une capacité au doute permanent sur ma légitimité à fréquenter ou à me placer aux cotés de gens que je tenais pour des « Grand.e.s », ce qui eut pour effet pratique de me faire considérer, aujourd’hui encore, qu’il m’appartenait sans cesse de prouver par des travaux et des accomplissements que je n’étais point un imposteur.

S’il faut trouver malgré tout cohérence à une trajectoire j’en suggérerai trois, peut-être comme autant de suggestions aussi à des collègues ou « candidats aux métiers ».

    Je me suis fixé tôt et consciemment ,cela dit sans ‘illusion biographique’, le principe que je ne travaillerai pas sur la même chose toute ma vie. Nous ne pouvons échapper à la spécialisation compte tenu de l’énorme production de connaissances dans un monde académique mondialisé. Ayons au moins deux spécialités : cela évite de s’enferrer, de radoter, parfois d’être bête. Parti de travaux qu’on pourrait associer à la question des contenus et effets idéologiques et politiques des biens culturels, ce qu’on n’appelait pas encore « histoire sociale des idées » , j’ai d’abord fait un pas de coté vers la « communication politique » et donc le journalisme et l’espace public, restant largement dans un univers ou discours et symboles sont centraux, mais en questionnant toujours les mécanismes sociaux qui les engendrent et en font la perception. L’audacieux mouvement de 800 mètres que j’opère en 1992 pour passer de la faculté de droit au tout nouvel  Institut d’Etudes Politiques de Rennes me permet, en renouvelant mes cours, d’investir une question longtemps ruminée, celle des mobilisations et mouvements sociaux. La question du pourquoi ce qui semble si « peu » de révolte dans des mondes sociaux si inéquitables m’a toujours habitée. Les cours à Sciences Po m’obligent aussi à creuser la question du journalisme, puis, avec Christine Guionnet à inventer le premier (avec celui ouvert à Bordeaux) cours de Gender Studies dans un IEP. Ces processus de diversification sont coûteux en investissements intellectuels tant pour s’approprier de nouveaux savoirs que pour se maintenir à flot dans ceux initialement acquis. Ils engendrent aussi le paradoxe de fonctionner comme des ‘désidentificateurs’ Gofmanniens: Il n’est vraiment spécialiste de rien puisqu’il écrit sur plusieurs choses. Je crois profondément que pour être coûteuse, cette ouverture est immensément profitable. Elle permet de faire des sciences sociales et non d’être le spécialiste – souvent à oeilléres – d’une micro spécialité et de ses quelques revues de niche. Ce sont souvent des lectures et travaux fort éloignés d’un objet de recherches qui donnent pistes et idées par analogie, braconnage ou transposition. Les savoirs s’articulent et se cumulent aussi. Je ne crois pas que j’aurai pu écrire une « Sociologie politique des problèmes publics » que je crois ambitieuse si je n’avais pas investi avant non seulement la littérature dédiée aux problèmes publics, mais la sociologie des médias, celle des mouvements sociaux, du travail politique et des intellectuels.

    Si quelques principes ont pu encadrer une vie professionnelle, le second aura sans doute été de regarder vers le haut, pas au sens du vizir Iznogoud, mais dans l’idée de chercher la fréquentation, les apports, peut-être la reconnaissance de ceux qu’on tient pour meilleur.e.s et plus grand.e.s que soi. Essayer de s’approprier les travaux les plus reconnus, les plus novateurs, produire soi même et s’employer à se faire reconnaître par ses recherches, cela suppose aussi une ouverture à l’international. Un tropisme anglophile m’y a aidé linguistiquement. Mais c’est plus encore la fréquentation de l’ECPR a partir du milieu des années 1990, les multiples connexions tant interpersonnelles que via des réseaux thématiques qui s’ouvrent ainsi qui auront été précieuses. S’ouvrir à l’international c’est à la fois sortir du bocal de la discipline dans son périmètre français, découvrir d’autres travaux et paradigmes, des collègues stimulants ou simplement agréables, accéder à une visibilité qu’on aura jamais même avec les travaux les plus intelligents s’ils ne sont publiés qu’en Français. C’est aussi – pourquoi le cacher ?- se confronter à des orthodoxies, des ce qui va de soi scientifiques pas tous exaltants, dont Nicolas Hubé parle fort bien dans son HDR à partir de ses propres expériences. Mais là aussi la formule « regarder vers le haut » signifie que si on fait l’effort de présenter des travaux originaux et rigoureux, les collègues étrangers les plus ouverts et les plus créatifs, même quand ils sont dans d’autres espaces paradigmatiques, vous prennent au sérieux et échangent. Mon premier article publié dans une revue anglophone le fut grâce à Jay Blumer qui n’avait assurément pas les mêmes appuis théoriques que les miens. Et cela contribue à de beaux moments intellectuels : dialoguer avec Michael Schudson et Neil Fligstein dans un colloque organisé à Berkeley par mes collègues et amis du CSE, voir son papier discuté avec sympathie et chaleur par Doug McAdam dans un colloque berlinois, on l’apprécie. Il n’est pas exclu que regarder vers le haut évite aussi des regards torves vers les générations montantes, plus précisément de se crisper en propriétaire d’objet (d’où l’intérêt encore de ne pas en avoir un seul !) qui défend jalousement son territoire. Faire place aux talents et à la créativité scientifique de collègues de générations plus jeunes (je pense ici a Eric Darras, à Dominique Marchetti, à Olivier Baisnée dans la sociologie des médias et du journalisme) est d’autant plus facile qu’on ne les tient pas pour des envahisseurs, mais comme des maximisateurs d’intelligence et de savoir.

    Un autre trait de mon parcours aura été de beaucoup m’investir dans des fonctions d’administration et de gestion de la recherche : décanat, direction d’un IEP, CNU, jurys d’agreg, comité national du CNRS. Il y a là des logiques de trajectoire , des formes de reconversion d’énergies et de savoir-faire acquis dans le militantisme (ai-je dit que j’avais milité au PSU puis dans des organisations ‘maoïstes’ de 1970 à 1979?) que nous avons cartographiées avec Olivier Fillieule dans Activists Forever ? Ont aussi jouées des envies d’entreprendre, d’être dans le faire , les mains dans le cambouis qui font système avec une certaine antipathie… nullement pour celles et ceux qui manient la critique, mais pour les préposés au ministère de la parole et du « yaka », les Cassandre du  » je vous avais bien dit que rien n’était possible ». Gérer une faculté ou une IEP est un exercice épuisant, souvent déprimant entre engluement dans les micro-tensions du quotidien, les forces d’inertie multiples et la lenteur à se traduire des changements qu’on tente d’impulser. Et malgré cela l’expérience vaut d’être vécue. Elle permet de voir utilement comment fonctionne au concret une institution, comment on arrive (ou pas) à combiner distance au rôle et investissement ardent de la fonction. Tenir les manettes c’est pouvoir relayer et appuyer les collègues qui veulent créer et expérimenter, s’essayer à faire vivre un climat respectueux, coopératif et positif avec les équipes administratives. Obtenir le financement d’un bâtiment, la création d’une série de diplômes, arracher des postes supplémentaires, faciliter une innovation portée par des étudiants : tout cela est gratifiant et peut aider à des changements qui pour être souvent mineurs n’impactent pas moins les vies et vécus de celles et ceux qu’elles concernent. Si le coût en temps, en tensions, en fatigue, en livres pas écrits est élevé, investir dans des institutions, y exercer des responsabilités c’est tout de même partager ou s’offrir des moments créatifs ou heureux. Les formules de Durkheim sur le bonheur des investissements dans des choses plus grandes que soi ne sont pas désuètes. Les années initiales de Sciences-Po Rennes, celles d’invention d’une institution – avant que, dans les années 2010, l’établissement ne s’étiole en un apathique Sup de Co- furent un équivalent des moments d’Innamoramento qu’évoque Alberoni, une séquence souvent magique d’innovations, de liberté, de connivences de tous les personnels. La fin des années 2000 où, avec en particulier l’investissement de Pierre Mathiot et Laure Ortiz, nous créons le réseau des IEP de région et leur concours commun est un autre de ces moments où l’on peut avoir le sentiment de faire bouger les lignes. Puis-je dire que dans ma petite boite personnelle de madeleines – je suis aussi un constant relecteur de Proust- figure le jury d’agrégation de science politique de 2013-14 . La présence d’une majorité de femmes (pour la première fois depuis la création de ces concours au XIX°!) y fit jaser, d’autant que nous n’étions «  que » deux agrégés. Je crois que ce sex ratio fut pour quelque chose dans un rapport courtois et respectueux aux candidats, et que nous fîmes tous et toutes un travail particulièrement rigoureux de choix des lauréats, plaçant les réalisations de recherche au cœur de nos logiques. Last, but not least, j’ai vu en plus de quarante ans de cursus une assez riche faune de petits arrivistes, de médiocres et de malfaisants piaffer pour exercer le moindre pouvoir pour que cela donne sens à la formule de mon ami historien et jadis co-pilote de l’IEP, Gilles Richard : «Il faut donner le pouvoir à ceux qui n’en sont pas obsédés ». Un des moyens de ne pas s’en obséder étant de s’obliger à décrocher – donc de ne jamais enchaîner deux mandats consécutifs – avant de basculer du coté obscur. J’y  ai vu plus d’un collègue estimable intellectuellement et humainement sombrer dans l’obsession voire la stupidité gestionnaire et les petits calculs électoraux, se déconnecter du travail intellectuel et du coup se condamner à ne plus penser qu’aux manières de poursuivre une carrière d’apparatchik.

Berger P, Bourdieu P, Communication Politique, Cultural Studies, Durkheim E, Ecriture des sciences sociales, Elias N, Encadrement Doctoral, Espace Public, Gender Studies, Gusfield J , Histoire sociale des idées, Idéologies, Ironie sociologique, Journalisme, Littérature, Mai 68, Mouvements Sociaux, Problèmes Publics, Professionnels de la politique, Télévision, Wouters C.

Après des études de droit et de science politique à la faculté de droit de Rennes (Lauréat de la Licence en 1973, DEA de droit public en 1974, puis de science politique en 1975). J’ai rédigé une thèse sur « L’idéologie dans le roman d’espionnage », sous la direction de Philippe Braud de la rentrée 1975 à la fin 1981, ce travail étant interrompu par un an de service militaire au 2° Rima d’août 1976 à juillet 1977.

Agrégé de Science politique en juin 1982, j’ai été nommé à la faculté de droit de Rennes où j’ai exercé diverses responsabilités dont :

Direction du DEA « Études Politiques » de 1986 à 1992.

Doyen de 1987 à 1992.

A l’occasion de la création en 1991 de l’IEP de Rennes j’ai rejoint cette institution à la rentrée 1992, où j’ai pris d’autres responsabilités

Créateur et responsable d’un DESS « Droit et gestion de la presse écrite » de 1993 à 1995

Responsable de la Commission Scientifique de 1993 à 2012, avec une interruption de 2004 à 2009.

Co-fondateur du M2 « Journalisme Reportage et Enquête » avec D Ruellan et R Ringoot

Co-Fondateur et responsable initial du M2 Pilotage des Projets et actions de santé publique, en 2008.

Directeur de 2004 à 2009 et initiateur avec P Mathiot et L Ortiz du réseau des six IEP de région et du concours commun.

Ma vie professionnelle aura aussi été marquée par une série d’engagements forts dans des associations, entreprises et revues scientifiques. Pour citer les plus essentielles :

        • Direction du laboratoire CRAPE-Cnrs de 1992 à 2000

        • Membre du Comité Exécutif, puis Vice-président de l’European Consortium for Political Research de 2003 à 2006.

        • Membre élu du CNU section 04 de 1993 à 2001

        • Membre du jury d’agrégation de science politique en 1992-3 et 2000-01.

        • Président du jury d’agrégation de Science politique 2014-15

        • Secrétaire de l’Association des Enseignants et Chercheurs en Science Politique de 1995 à 1999

        • Membre du jury des prix scientifiques de la revue « La Recherche » de 2007 à 2009.

        • Membre élu de la section 40 du CNRS de 2017 à 2019

        • J’ai été l’instigateur ou l’organisateur de nombreux événements scientifiques et colloques. Pour ne citer que quelques uns des plus saillants : 6° congrès de l’Association Française de Science Politique à l’IEP de Rennes en 1999, co-reponsable scientifique de la 1° Graduate Conference de l’European Consortium for Political Research à Essex en 2006, des 35° Joint sessions de l’European Consortium for Political Research à Rennes en 2008. J’ai été organisateur d’ateliers ou de panels lors des 28° joint sessions de Copenhague, de la 1° General conference de Canterbury en 2001, de celles de Postdam en 2009 et Reykjavik en 2011, toujours dans le cadre de l’European Consortium for Political Research.

        • De nombreuses sociétés savantes (SFSIC en Info-Com, ou organisateurs de colloques dans les domaines des médias, des mobilisations, des cultural et gender studies m’ont sollicite pour évaluer des papiers de congrès.

        • J’ai accompli diverses missions d’expertise et d’évaluation auprès de l’Union Européenne dans le cadre du 6° PCRD (2005) au sein d’une mission d’évaluation des sciences de la communication en Suisse (2004), au service du Fondes de soutien à la recherche en sciences sociales du Québec (Montréal 2009, 2010)

        • Missions diverses d’enseignement aux universités de Marmara et Bilgi Istanbul (annuellement de 1993 à 2002), Bologna (2014), Forli (2014), Milan (2007), Madrid Autonoma (2009), Tampere (2002), Thessalonique (2014), Turin (Catedra Mosca, 2013, 2016), Portsmouth, à Lausanne dans le cadre des conférences doctorales de Suisse Romande dont j’ai ete co-organisateur en 2012-13.

        • J’ai appartenu où j’appartiens aux équipes rédactionnelles des revues Mots (1988-2001), Actes de la Recherche en Sciences Sociales, Réseaux (1989-2004). Je figure dans les Conseils et Comités Scientifiques d’Études de Communication, Réseaux, Mots, Communicazione Politica, hier de la Swiss Political Review (2002-2010).

        • Je travaille ou j’ai travaillé, régulièrement ou épisodiquement, comme lecteur ou referee pour Communications (Canada), European Journal of Communication, Journalism, Journalism Studies, European Political Science, Mobilization, Mots, Poetics, Political Communication, Réseaux, Revue de Communication Sociale et Politique (Canada), Sciences de la société, Social Movement Studies, Sociologie, Canadian Journal of Sociology, SociologieS.

        • J’ai siégé à ce jour dans environ 90 jurys de thèse, dans 35 universités distinctes. En tant que directeur de travaux j’ai encadré une centaine de mémoires (DEA, M2, mémoires de fin d’IEP). Vingt sept thèses ont abouti à soutenance sous ma direction, et plus de 80% de leurs auteur(e)s occupent aujourd’hui des postes dans l’université et les grands organismes de recherche.

Je fus officier des Palmes académiques, distinction que j’ai renvoyée en signe de protestation, de concert avec deux de mes collègues de l’IEP de Rennes (Jacques Harel, Gilles Richard) à un de ces ministres (il devait se nommer Wauquiez) qui contribuaient à la dégradation du service public de l’enseignement et de la recherche.

L’éméritat à pour effet -dans un système universitaire où tout conspire désormais à réduire le temps dédié à la recherche, plus d’une fois à déprécier les activités intellectuelles – d’abonder le temps de la skholé, le recul et la disponibilité nécessaire à un travail intellectuel ambitieux.

Outre la coordination, avec mes collègues et amis Thomas Frinault et Christian Le Bart, d’un manuel collectif de « Sociologie politique de la France », j’ai en perspective trois grands chantiers.

Un travail amorcé en 2017 à l’occasion d’un workshop de l’ECPR doit aboutir cette année 2020 à la sortie d’un volume collectif chez Palgrave, en co-direction avec ma collègues Muriel Surdez de l’Université de Fribourg (Suisse). Sous le titre « Globalizing Issues. How problems, frames and issues cross borders », ce volume réunira une quinzaine de contributions. Beaucoup de collègues français, mais aussi des contributeurs/trices bulgare, danois, états-uniens, italiennes, suisse, allemand. L’enjeu du livre est double. D’une part analyser ce que peut être une mondialisation des problèmes publics. Comment problèmes, cadres et solutions voyagent-ils (ou non) ? Qu’est ce qui facilite ou entrave ces mouvements ? Quels en sont les acteurs et les arènes ? Comment fonctionnent des jeux d’échelle ? D’autre part l’idée est aussi d’inviter à aller au-delà des paradigmes de l’agenda-setting et de la construction des problèmes publics, en tentant de multiplier les connexions à des sociologies (des mobilisations, des sciences et techniques, de l’innovation, des politiques publiques, de l’économie, des médias) mais aussi aux apports des relations internationales.

Je souhaite finaliser (enfin !) un livre qui sera l’aboutissement d’une recherche amorcée voici quinze ans autour de la collecte de récit de vie de militants « gauchistes » des années 68 dans l’Ouest. Cette recherche a déjà donné lieu à diverses publications en français et anglais et doit déboucher sur un ouvrage relatif aux trajectoires des « soixante-huitards ordinaires » qui ont peu à voir avec celles des people de l’index de Génération. C’est donc à des questions comme la construction des mémoires de Mai, celles des continuités biographiques, des conditions sociales de continuité des engagements, du rapport aux idéologies (sont-elles les principes inspirateurs de l’action, même quand on les brandit comme des bannières?) que s’attaque cette recherche.

A plus long terme, il s’agira de réinvestir un travail sur les singularités d’une tradition états-unienne de journalisme combinant enquêtes et profondeur et écriture « littéraire ». Labellisé comme new, puis new-new journalism, aujourd’hui replacé dans un questionnement plus large sur les « soft journalisms« , cette tradition invite à une double réflexion. L’une tient au caractére sans doute caricatural des oppositions classiques entre journalisme à la française et modèle anglo-américain, d’autant qu’une des formes actuelles d’une vitalité du journalisme en France passe par la forme livre,j des enquêtes immersives. L’autre, plus essentielle, est d’ouvrir un débat sur ce que peut être un journalisme qui produise une vraie intelligibilité du monde social, cherchant à emprunter le meilleur du reportage, de l’écriture de fiction et des outils des sciences sociales…loin très loin des toutologues qui donnent sur les plateaux de télévision une image aussi catastrophique de ce que serait le journalisme.

Publications

  • In hope that scientific nomadism may turn out to be meaningful after all’. La fabrique de mes recherches/ The design of my work, Bulletin de Méthodologie Sociologique, Vol 151, 2021, p.38-52.https://doi.org/10.1177/07591063211019952 .
  • Le Moment 68 dans les facultés de droit: quelques hypothèses interprétatives. Revue d’Histoire des facultés de droit et de la culture juridique, n°38, p 677-701, 2020

  • The Challenge of thinking ecologically, Journalism, Vol 20 (1), 2019, pp 198-201.

  • The Era of the ‘Precariat’ : A New Moment of Social Conflict, Journal of Conflict and Integration, Vol 2(1), 2018, pp 106-139.

  • How do social Problems and Social Conflicts travel over Borders, Journal of Conflict and Integration, Vol 1(1), 2017, pp 8-38.

  • « How Has French Political Journalism changed ?, « Laboratorium, Vol 9(2), 2017,pp 133 152.

  • « Revisiting the ‘Story vs Information’ Model », Journalism Studies, Vol 18(10),  2017, p 1293-1306, 2017.

  • An invitation to explore the processes, puzzles ans ecosystems of problems and issues’ globalization. Avec Muriel Surdez, in Erik Neveu & Muriel Surdez, Eds, Globalizing issues. How clamis, frames and problems cross borders, Palgrave, Londres, pp 1-24

  • Lire les ‘motifs’ des espaces publics mosaïques, p.229-240 in Sociologie Politique de la France (Frinault, lebart & Neveu, Dirs), Armand Colin 2021.

  • Of Cobbles (Paris, 1968) and Candles (Seoul, 2016-7). Democratic imagination and social criticism in two historical social movements. In “Imagine an Old Future”, Society for the 2-28 Movement for Democracy Ed, Daegu, Corée, 2020

  • The forgotten guest: International relations and The Globalization of social problems, avec Elitza Katzarova (Universita di Trento), in Erik Neveu & Muriel Surdez, Eds, Globalizing issues. How claims, frames and problems cross borders, Palgrave, Londres, pp 27-47.

  • An invitation to explore the processes, puzzles ans ecosystems of problems and issues’ globalization. Avec Muriel Surdez, in Erik Neveu & Muriel Surdez, Eds, Globalizing issues. How claims, frames and problems cross borders, Palgrave, Londres, pp 1-24

  • Peut-on faire du ‘crétinisme’ politique un objet de science? In “La Politique désenchantée, “ Lorenzo Barault-Stella, Brigitte Gaïtti & Patrick Lehingue, Dirs. PUR, Rennes, 2019, pp 87-102 .

  • Rubriques “Agent Social” (pp 17-28) et Rubrique “Problème Public” (avec S Bernardin pp 123-131)), in Rencontres avec M Offerlé, (H Michel, S Leveque & Contamin J-G, Dirs), Ed du Croquant, Bellecombes en Bauge, 2019.

  • Life Stories of Former French Activists of 68. Using Biographies to investigate the Outcomes of Social Movements in O Fillieule & E Neveu (Eds) Activists Forever, Long-term impacts of political activism. Cambridge University Press, 2019, pp 84-107

  • Activists’ trajectories in space and time. An introduction. (with Olivier Fillieule) In O Fillieule & E Neveu (Eds) Activists Forever, Long-term impacts of political activism. Cambridge University Press, 2019, pp 1-36

  • Les médias et la construction des problèmes publics ( en mandarin) pp 54-84, Ke Lei (Chloé Froissart) (Dir.), Gongzhong canyu he shehui zhili, Pékin, Zhongguo dabaike quanshu chubanshe, 2018, 238 p.  柯蕾 (主编), 公众参与和社会治理, 北京, 中国大百科全书出版社, 2018, 238 p
  • Bourdieu’s Capitals: Sociologizing an economic concept », pp in « Bourdieu », Tom Medvetz & Jeffrey Salaz, Eds, The Oxford handbook of Pierre Bourdieu,Oxford University Press, 2018, pp 347-378.

  • La Memoria del Maggio’ 68 en Francia, in Sessanttoto : passato et presente dell’anno ribelle, Donatella della Porta (a cura de), Feltrinelli, Milano, 2018, pp 83-105.

  • « Trois registres d’usage de la révolution Culturelle au sein des maoïsmes français », in C Miao, O Dard B Fleury & J Walter, La révolution culturelle en Chine et en France, Riveneuve, Paris, 2017.

  • Du journalisme d’immersion en « Amérique ». Quand le journalisme fait sens du social. In P Leroux & E Neveu, Dirs, «En Immersion. Pratiques intensives du terrain en journalisme, littérature et sciences sociales », PUR Res Publica, 2017, pp 333-349

      • L’idéologie dans le roman d’espionnage », Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques , 1985 , 416 pages

      • « Une société de communication ? », Montchrestien, 1994, 160 pages. (6° Ed, 2020). Traduction chilienne, LOM Ediciones, Santiago de Chile, 2006.

      • .« Sociologie des mouvements sociaux », Repères n° 207, La découverte, 1996, 128 pages. (7° edition 2019). (Traduction Italienne, 2001, Il Mulino, Bologna. Traductions Espagnoles, Abya Yala, Quito, 2000 & Hacer Editorial, Barcelone, 2002. Traduction Biélorusse Propilei, Minsk, 2009, Traduction grecque Savalas, Athènes, 2010, Traduction coréenne Imagine Books, Séoul, 2015).

      • « Sociologie du journalisme », Repères n° 313, La Découverte, 2001 (5° Ed 2019), 128 pages. (Traduction Portugaise, Porto Editora, 2004, Traduction Brésilienne, Ediçoes Loyola, Sao Polo, 2006.)

      • « Sociologie de la télévision, » avec Brigitte Le Grignou, Professeure de Science Politique à Paris Dauphine, Repères 697, La Découverte, Paris, 2018.

      • « Introduction aux Cultural Studies », Repères n° 363, La Découverte, 2003, 128 pages. 3° Ed. 2018 (Avec Armand Mattelart, Professeur de Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paris VIII). (Traduction espagnole, Paidos, Madrid, 2004. Traduction Brésilienne Parabola, Sao Polo, 2005, Traduction Portugaise Porto Editora 2006, Traduction Turque Bilgi University Press, 2008)

      • « Sociologie Politique des problèmes publics », Armand Colin, 2° Edition 2021, 288p.

      • « Les Mots de la Communication Politique », 128 pages, Presses de l’Université du Mirail, 2012

      • « Lire le Noir. Enquête sur les lecteurs de récits policiers » (Avec Annie Collovald, maître de conférences en science politique, Université Paris X), Editions de la BPI, Paris, 2004, 346 pages. Réédition sous le même titre, avec une préface inédite, aux Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2013, 291p

      • « Féminins/Masculins. Sociologie du genre » (avec Christine Guionnet, maître de conférences, Université Rennes 1), Armand Colin, Collection U, Paris, 2004, 287 pages. 3° edition, 2019, 430 pages.

      • Des Soixante-Huitards Ordinaires, Gallimard Les essais, 2022, 431p.

      • Qu’est ce que l’Opinion Publique? (avec Pierre Karila-Cohen & Thomas Frinault), Gallimard, Folio-Essais, n°609, 2023, 491

  • « Sociologie Politique de la France », avec Thomas Frinault et Christian Lebart, Dirs. Armand Colin, 2021, 303p

  • « Globalizing Issues. How Travel Across Borders » ; avec Muriel Surdez, Professeure à l’Université de Fribourg, Eds, Palgrave, Londres, 2020, 382 p
  • « Activists Forever ? Long-Term impacts of Political Activism. Avec Olivier Fillieulle (Eds), Cambridge Univesity Press, 2019, 360

  • « Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu », Coordination, séléction de textes et rédaction des présentations. Avec Christel Darmoy Rajnamarian et Boris Gobille, Ed de l’Atelier, Paris, 2018, 480 pages.

  • « En Immersion. Pratiques intensives du terrain en journalisme, littérature et sciences sociales », avec Pierre Leroux (dirs), PUR « Res Publica », 2017, 428 p

  • « Boys Don’t Cry. Les coûts de la domination masculine », avec Delphine Dulong (Maitresse de conférences, Université Paris 1) et Christine Guionnet (Maitresse de conférences, Université Rennes1), Presses Universitaires de Rennes « Le sens Social », Rennes, 2012, 330 p“Bourdieu and the Journalistic Field”, avec Rod Benson (New York University), Polity Press, London, 2005, 254 pages (Editions hardback et paperback). Traduction Chinoise par Beijing QiZhenguan Media Co., Ltd., a division of ZheJiang University Press (2017)

  • Norbert Elias et la théorie de la civilisation. Lectures et critiques”, PUR, Collection “Le Sens social”, 2003, avec Yves Bonny , maître de conférences de sociologie et Jean-Manuel de Queiroz, professeur en sciences de l’éducation à l’université Rennes 2), 265 pages.

  • « Political Journalism », Routledge, Londres, 2002, 269 pages (Avec Raymond Kuhn, Queen Mary and Westfield college, Londres). Ré-édition paperback 2007. Traduction Albanaise Instituti Shqiptar I Medias, 2010

  • « Espaces Publics Mosaïques. Acteurs, Arènes et Rhétoriques des débats contemporains » (Avec Bastien François. Professeur de Science Politique. Université Paris 1). Presses Universitaires de Rennes, Collection « Res Publica », 1999, 322 pages.

  •  » Regards sur la fraude fiscale » (Avec Loïc Cadiet, Professeur de droit privé, Université Rennes 1), Economica, 1986, 215 pages.

  • The emotional economy of slow journalism. Some dimensions of current social and psychological experiences of Journalism. Keynote Speech, 11° Congrés de la société chinoise de psychologie du journalisme, Université de Guiyang (Guizhou) 30 juin, 2018.

  • « The making and un-making of the memory of Mai 68 in France », Communication à la journée d’études « Mai 68 français et mouvement des chandelles Coréen », Université Sogang, Séoul, 19 Avril, 2018.

  • What is slow Journalism? Conférence au séminaire du département de journalisme, Université Fudan, Shanghai, 3 Juillet 2017

  • How do social problems and their solutions travel? Towards a ‘diffusionist’ turn? ECPR 45th joint sessions, Nottingham, 25-30 avril 2017

  1. Muhiedinne Fakhredinne. Le monde arabe face au conflit libanais. Thèse Science politique, Université Rennes 1, 1987.

  2. Ghassan El Ezzi. « Paix pour la Galilée : enjeux et retombées ». Ouvrage publié aux éditions l’Harmattan sous le titre «  L’invasion israelienne du Liban ». Thèse Science politique, Université Rennes 1, 1988. M El Ezzi est Professeur de Science Politique à l’Université Libanaise de Beyrouth.

  3. Christian Le Moenne, « L’ère des communicateurs, généalogie de la communication d’entreprise ». Thèse de Science politique, Université rennes 1, 1990. C Le Moenne est Professeur en sciences de l’information et de la communication à Rennes 2

  4. Philippe Teillet. « L’état et le Rock », Thèse de Science politique, Université de Rennes , 1991. P Teillet est  Maitre de conférences en science politique à l’IEP de Grenoble

  5. Pascal Dauvin, Construction et représentation de l’institution régionale: le cas breton (1993). Thèse de Science politique, Université de Rennes P Dauvin est  Maitre de conférences en science politique à l’Université de Versailles Saint Quentin

  6. Jacques Le Bohec « Le rôle démocratique de la presse locale ». (1995). Thèse de Science politique, Université de Rennes J Le Bohec est actuellement Professeur en information communication à Lyon II

  7. Sylvie Ollitrault Militantisme et construction identitaire, le cas des écologistes français.(1996). Sylvie Ollitrault est actuellement Directrice  de recherches CNRS et directrice du laboratoire ARENES CNRS

  8. Pierre Leroux Le journalisme en représentation (1997). Thèse de Science politique, Université de Rennes Pierre Le Roux est actuellement Professeur en information-communication à l’Université catholique de l’Ouest (Angers).

  9. Stéphane Olivesi. Une histoire politique de la télévision (1997). Thèse de Science politique, Université de Rennes Stéphane Olivesi est actuellement Professeur en information communication à Versailles Saint Quentin

  10. Joao Medeiros. « Le rôle politique de la télévision au Bresil » Thèse en Science politique co-direction A Mattelart (1997).

  11. Jean Charles Ambroise. « Le mouvement des écrivains prolétariens en France » (1998). Thèse de Science politique, Université rennes 1, Jean Charles Ambroise est responsable du service documentaire d’un lycée Strasbourgeois.

  12. Luc Berlivet « La genèse des politiques de lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme en France 1954-1996 ». (2000). Luc Berlivet est actuellement Directeur de recherches CNRS.

  13. .Amina Lasfar, « L’image du monde arabe dans la presse française pendant la guerre du Golfe », Thèse de Science politique, Université de Rennes (2001). A Lasfar est  Maitress de conférences en Information communication à l’Université Catholique de l’Ouest, Angers

  14. Olivier Baisnée, « Le travail journalistique de couverture de l’Union Européenne ». Thèse de science politique Université Rennes 1 (2003). M Baisnée est  maitre de conférences de science politique à l’IEP de Toulouse.

  15. Yannick Estienne, «  Les travailleurs de l’information. Emergence d’un métier de journaliste web ». (2006) Thèse de Sciences de l’information et de la communication, Université Stendhal, Grenoble. Y Estienne est chargé de mission à l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille.

  16. Eugénie Saitta, « Les évolutions du journalisme politique. Une comparaison franco-italienne ». Thèse de Science politique, Université de Rennes 2006. Mme Saitta est aujourd’hui Maitresse de conférences en information communication à l’IUT gestion de Rennes 1.

  17. Giuliano Bobba, La communication politique en France et en Italie, Thèse de Science politique co-dirigée avec Franca Roncarolo, Universita degli studi di Torino, mars 2008. M Bobba est ajourd’hui professeur associé à l’Univesita degli Studi di Torino

  18. Gilles Simon, L’apprentissage de la mobilisation sociale: Le cas de « Plogoff » et du mouvement antinucléaire en basse Bretagne (1974-1986), le 10 Décembre 2008.IEP de Rennes. Gilles Simon continue d’enseigner dans un CFA de Quimper. Il donne des cours de Science politique à Rennes 2 et à L’université de Bretagne Sud.

  19. Marie Brandewinder, Le journalisme et les consultants : le conseil médias dans les entreprises de presse, co-dirigé avec Gérard Mauger (DR en sociologie, CSU-CNRS), IEP de Rennes, 29 juin 2009.

  20. Nicolas Harvey, « ‘Le Monde Diplomatique’. Un concept éditorial hybride au confluent du journalisme, de l’université et du militantisme » ; IEP de Rennes, le 4 Novembre 2011. Actuellement Professeur adjoint à l’Université d’Ottawa.

  21. Tudi Kernalegenn, Une approche cognitive du régionalisme : Identités régionales, Territoires, Mouvements sociaux en Bretagne, Ecosse et Galice dans les années 1970, IEP de Rennes, 28 Novembre 2011. M Kernaleguenn est actuellement en séjour de recherches à Yale Univesity

  22. Bleuwenn Lechaux, Scènes et répertoires des engagements des mondes du Theéatre. Une comparaison New-York-Paris, (co-directeur Christina Le Bart, IEP Rennes), lEP de Rennes le 6 Décembre 2011. Mme Lechaux est aujourd’hui maîtresse de conférences à Rennes 2

  23. Sophie Rétif, Genre et engagement associatif. Carrières et pratiques militantes dans six associations françaises et portugaises, (Co Direction Viriginia Fereira, Université de Coimbra), IEP de Rennes le 13 décembre 2011 . Postdoc en cours à l’ENS Cachan. Mme Rétif est aujourd’hui Maitresse de conférences à Paris X

  24. Cécile Chartrain, « « Des jeunes contre le sida » Mobilisation de la jeunesse et reconfigurations de l’engagement Autour d’un acteur  négligé : l’association Solidarité Sida., 5 Mars 2012, IEP de Rennes.

  25. Benjamin Ferron : « Les répertoires médiatiques des mobilisations altermondialistes (Mexique-Chiapas, Israël/Palestine (1994-2006), Contribution à une analyse de la société transnational », IEP de Rennes le 12 Mars 2012. M Ferron est Maitre de conférence à l’Université paris Est Creteil

  26. Jiangeng Sun Un journalisme d’immersion limité et contraint : étude de la pratique des correspondants français en Chine, Soutenue le 11 décembre 2015. M Sun est aujourd’hui journaliste

  27. Maelle Moalic Minnaert Les gauches de la gauche à l’épreuve des mutations des classes populaires. Une analyse localisée des collectifs partisans. Soutenance le 4 Décembre 2017.

  28. Clementine Comer, Thèse soutenue le 12 Décembre 2017, En quête d’égalité(s). La cause des agricultrices en Bretagne entre statu quo conjugal et ajustement catégoriel,

J’encadre encore deux thèses qui devraient venir à soutenance en 2020-21.

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