Anne Moyal

Enseignante-chercheuse à l’EHESP et chercheuse associée au laboratoire Arènes et au Centre de Sociologie des Organisations de Sciences Po, j’ai développé mes travaux depuis ma thèse (2021) sur l’organisation du système de santé et plus particulièrement des soins primaires. J’ai commencé par étudier le déploiement de la politique des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) visant à lutter contre les difficultés d’accès aux soins et de coordination des soins, et je déploie depuis mes recherches sur la relation entre les différents acteurs de soins primaires (professionnels de santé, acteurs institutionnels, élus locaux, acteurs privés…) ainsi que l’articulation entre les secteurs de la ville et de l’hôpital. Mes travaux se situent à la croisée de la sociologie des organisations, la sociologie des professions et la sociologie de l’action publique.

Soins primaires – Politiques de santé – Organisation des soins – Coordination – Professions libérales – Organisations

Depuis 2023 : Enseignante-chercheuse à l’EHESP, département SHS

Depuis 2021 : Enseignante vacataire à Sciences Po Paris (formation continue)

2022-2023 : Post-doctorat, Laboratoire Triangle (UMR 5206), dans le projet INASEQ (Inégalités d’accès aux analyses moléculaires des tumeurs par la technique NGS), coordonné par Audrey Vézian (chargée de recherche CNRS, Triangle). Ce projet (2021-2024, financé par l’INCA) a pour objectif de comprendre dans quelle mesure le cadre organisationnel et financier existant garantit ou non l’équité d’accès au séquençage de nouvelle génération de l’ADN permettant le diagnostic et l’adaptation des traitements pour certains cancers.

2021-2022 : Post-doctorat, Centre de Sociologie des Organisations (UMR 7116) dans le projet du projet ANR « Flash » CrisOrg (Organisation en Crise), coordonné par Olivier Borraz (directeur de recherche CNRS). Ce projet (2021-2022, financé par l’ANR) avait pour objectif d’analyser la réponse d’une diversité d’organisations du secteur sanitaire et de l’administration à la crise sanitaire du Covid-19 et de comprendre l’articulation entre la gestion de crise au niveau national et la réponse et l’investissement des acteurs à l’échelle d’une région.

2020-2021 : Ingénieure de recherche dans le cadre du projet ANR « Flash » COVID-IN-UNI, dirigé par Christine Musselin (directrice de recherche CNRS, CSO) et Stéphanie Mignot-Gérard (Maître de conférence en sociologie, UPEC), sur l’impact du Covid-19 sur les universités françaises. Encadrement d’une enquête collective menée par les étudiants du master de Sociologie de Sciences Po.

2015-2021 : Doctorat de sociologie au Centre de Sociologie des Organisations (CSO) et au Laboratoire Interdisciplinaire d’Évaluation des Politiques Publiques (LIEPP) : « Une liberté sous contraintes ? Rationalisation des pratiques des professionnels libéraux de soins primaires en maisons de santé pluriprofessionnelles en France. », sous la direction de Henri Bergeron (directeur de recherche CNRS, CSO), soutenue le 5 mars 2021 à l’IEP de Paris. Cette thèse étudie les effets de la nouvelle contractualisation en MSP autour d’objectifs inédits d’accès aux soins, de coordination et de santé publique sur les relations que les professionnels de santé libéraux entretiennent avec les autorités publiques locales (ARS et CPAM) ainsi que sur la division du travail entre médecins généralistes et professionnels paramédicaux qui se réunissent dans ces structures.

2019 : Séjour académique à la Mailman School of Public Health de l’Université de Columbia (New York), sous la direction de Lawrence D. Brown.

2012-2015 : Consultante en organisation des soins et politiques de santé, Acsantis.

2010-2012 : Master de recherche en sociologie à l’EHESS, mention « Santé, population et politiques sociales ».

2005-2011 : Sciences Po Paris (licence et master, avec une année de césure).

• Évaluation d’une expérimentation de repérage des usagers fréquents des urgences (projet soutenu par le LIEPP et porté par Henri Bergeron -CNRS/CSO- & Anne Moyal). L’ARS Grand Est (Dr Romain Hellmann) porte actuellement une expérimentation d’un dispositif de repérage des usagers fréquents des urgences (DAUM, Dispositif d’Accompagnement des Usagers Multiples des urgences), en partenariat avec le CHRU de Nancy et le DAC 54.  L’objectif de DAUM est à la fois de recenser les usagers fréquents des urgences, de comprendre leur parcours et de mettre en place avec le DAC des actions adaptées pour éviter certains passages aux urgences. La démarche évaluative du projet a été pensée dès son élaboration par l’ARS Grand Est et porte sur 3 volets : une évaluation d’impact du dispositif (portée par le CHRU de Nancy), une évaluation micro-costing (porté par l’ARS en partenariat avec l’AP-HP), et une évaluation de processus (portée par Henri Bergeron et Anne Moyal). Cette évaluation de processus a pour objectif de comprendre l’implication des différents acteurs dans le dispositif et les effets de celui-ci sur leurs pratiques de coopération autour des cas d’usagers fréquents des urgences.
• Projet sur le rôle du Covid dans le déploiement des CPTS, porté avec Henri Bergeron (CNRS-CSO), Patrick Castel (CNRS-CSO) et Cécile Fournier (IRDES).
• Projet INASEQ – Inégalités d’accès aux analyses moléculaires des tumeurs par la technique NGS (projet soutenu par l’INCA, coordonné par Audrey Vézian chargée de recherche CNRS, laboratoire Triangle-ENS Lyon) : Ce projet a pour objectif de comprendre dans quelle mesure le cadre organisationnel et financier existant garantit ou non l’équité d’accès au séquençage de nouvelle génération de l’ADN permettant le diagnostic et l’adaptation des traitements pour certains cancers. Le projet d’étude, qui a gagné un appel à projet SHS financé par l’INCA, comporte deux workpackages. Le WP1 (porté par Audrey Vézian avec Quentin Lade et Anne Moyal) a pour objectif d’analyser les processus décisionnels entre les différents acteurs professionnels et institutionnels investis dans la décision de réaliser ces tests de séquençage de l’ADN et l’ARN, dans leur prescription et leur réalisation, ainsi que d’identifier les facteur organisationnels, professionnels et financiers susceptibles de peser dans la prescription et la réalisation de ces tests et leur égalité d’accès pour les patients. Le WP2, coordonné par Julia Bonastre (Institut Gustave Roussy) a pour objectif de mesurer l’écart entre le volume attendu de tests et le volume réel de tests réalisés, à travers l’utilisation des données de santé hospitalières.

• Organisation du système de santé et organisation des soins soins primaires
• Évaluation des politiques publiques
• Sociologie des organisations
• Sociologie des crises

• Participation aux activités du Laboratoire Interdisciplinaire d’Évaluation des Politiques Publiques de Sciences Po Paris.
• Participation à un réseau international de chercheurs sur les innovations et les politiques de santé, entre la Chaire Santé de Sciences Po Paris et le CHAS (Center for Health Administration Studies de l’Université de Chicago).
• Participation ponctuellement à des conférences, tables-rondes et formations professionnelles (dernières interventions : syndicat MG France, Société Nationale Française de la Médecine Interne, France Asso Santé).