Christine Guionnet

Enseignante-chercheuse

Affiliation : Rennes 1
Statut : Permanent
Grade : MCF-HDR
Section : 04 – CNU
Équipe/Chantier/Service : Axe 2 - Mobilisations, espaces publics et médiatiques / GRT - Genre, santé et construction des problèmes publics /

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Bureau : 524

Domaines d'expertise

  • Socio-histoire de la construction démocratique (XIX-XXe s.)
  • Construction sociale du politique et de ses frontières
  • Rapports ordinaires au politique
  • Mouvements citoyens et Motivé-e-s ; modes non conventionnels de participation politique ; mouvements Nuit Debout
  • Sociologie du genre (parité en politique, rapports ordinaires au genre, coûts de la masculinité, antiféminisme, etc.)
  • Méthodes des sciences sociales, épistémologie
  • Processus de domination et discriminations sociales : dynamiques et ambivalences.
  • La « compétence politique » en questions : analyse critique de notion d’ « apprentissage » de la politique, construction socialede la « compétence » politique et effets induits.

Carrière

Données individuelles

  • Statut actuel : Maîtresse de conférences HDR ; Directrice adjointe de l’UMR Arènes
  • Établissement : Faculté de droit et science politique, Université Rennes 1
  • Laboratoire de rattachement : Arènes (UMR 6051)
  • Age :  24/02/1969

 

Pour les MCF et assimilés :

  • Ancienneté dans le grade : MCF depuis le 01/09/1996
  • Niveau dans le grade : Hors classe depuis le 1/09/2015

 

Diplômes

  • Habilitation à diriger des recherches (HDR) :
    • Discipline d’inscription : science politique
    • Titre : «  La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » (240 p.)
    • Établissement de soutenance : université Rennes 1
    • Année de soutenance : 2012
    • Composition du jury : Stéphane Beaud (directeur), Loïc Blondiaux, Philippe Garraud, Patrick Lehingue, Bernard Voutat.

 

  • Doctorat :
    • Discipline d’inscription de la thèse : sociologie, mention sociologie politique
    • Titre : « L’apprentissage de la politique moderne : les élections municipales sous la monarchie de Juillet »
    • Établissement de soutenance : EHESS
    • Année de soutenance : 1995
    • Directeur de thèse : Pierre Rosanvallon
    • Mention : très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité
  • Socio-histoire de la construction démocratique (XIX-XXe s.)
  • Construction sociale du politique et de ses frontières
  • Rapports ordinaires au politique
  • Mouvements citoyens et Motivé-e-s ; modes non conventionnels de participation politique ; mouvements Nuit Debout
  • Sociologie du genre (parité en politique, rapports ordinaires au genre, coûts de la masculinité, antiféminisme, etc.)
  • Méthodes des sciences sociales, épistémologie
  • Processus de domination et discriminations sociales : dynamiques et ambivalences.
  • La « compétence politique » en questions : analyse critique de notion d’ « apprentissage » de la politique, construction socialede la « compétence » politique et effets induits.
  • Baccalauréat série C, 1987
  • Classes préparatoires à HEC en 1987/88 à Poitiers
  • Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux en 1991
  • DEA de Sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1992
  • Allocataire de recherche à l’EHESS de 1992 à 1995
  • Doctorat de Sociologie à l’EHESS, sous la direction de P. Rosanvallon, en 1995 (thèse portant sur l’apprentissage de la politique moderne, vu à travers le cas des élections municipales sous la monarchie de Juillet)
  • Maîtresse de conférences à la Faculté de Droit et Science politique de Rennes depuis 1996
  • Habilitée à diriger des recherches le 9 juillet 2012, à l’Université Rennes 1. Sujet du mémoire : « La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales », 240 p.. Recherche préparée sous la direction de Stéphane Beaud, Professeur de Sociologie à l’ENS Jourdan. Composition du jury : S. Beaud, L. Blondiaux, P. Garraud, P. Lehingue, B. Voutat.
  • Qualifiée aux fonctions de Professeur d’Université en sections 04 et 19

Depuis le début de notre carrière, notre activité scientifique s’explique par le souhait d’une forte implication au sein de collectifs de recherche et de démarches interdisciplinaires, ainsi que par la recherche d’un enrichissement mutuel entre enseignement et recherche. Elle se caractérise par la coexistence d’écrits alliant recherche de terrain (rapports, ouvrages et articles scientifiques), synthèses pédagogiques (type manuel) et réflexions relatives à la méthodologie de la recherche (HDR notamment).

De premières recherches orientées vers la socio-histoire des rapports populaires au politique

Nos premiers travaux (thèse en sociologie à l’EHESS) ont relevé de la socio-histoire du politique. Cette recherche, dirigée par l’historien et sociologue Pierre Rosanvallon, a été menée en trois ans (1992-1995) à l’EHESS, à la suite de notre DEA. Que ce soit à travers notre recherche personnelle ou à travers la formation reçue alors à l’Institut Raymond Aron, on peut dire que l’interdisciplinarité entre histoire, sociologie du politique et pensée politique a fortement marqué de son empreinte nos premières années de chercheuse. Notre thèse a plus spécifiquement porté sur la découverte de la politique par les Français au XIXe s., à partir de l’introduction d’élections municipales, sous la monarchie de Juillet. Le choix de ce sujet correspondait à l’envie d’analyser les rapports au politique étudiés non seulement « d’en haut », en se plaçant du côté des élites (comme pouvait par exemple le faire notre directeur de thèse, P. Rosanvallon, dans ses travaux de pensée politique), mais aussi et surtout en se plaçant du point de vue -encore trop ignoré- des citoyens « lambda », appartenant au petit peuple des campagnes et des villes. C’est donc l’analyse de l’acculturation populaire à la démocratie qui nous a centralement intéressée dans cette thèse en sociologie.

Pour essayer d’appréhender la façon dont l’introduction de scrutins municipaux avait pu être perçue par ce petit peuple encore peu familier avec les pratiques électorales et le pluralisme, nous avons travaillé à partir de plusieurs fonds d’archives en France (les archives nationales, ainsi que les archives départementales des Deux-Sèvres, de la Côte d’Or, de l’Indre-et-Loire, et du Rhône). Pour résumer notre thèse, l’on pourrait dire que nous avons cherché à souligner combien la typologie jusqu’alors souvent proposée entre un stade « archaïque » et un stade ultime de « modernité » politique est discutable : certaines pratiques politiques observées dans les milieux urbains cultivés peuvent certes ressembler à celles qui existent aujourd’hui dans les démocraties occidentales (affrontements partisans intenses), mais elles sont en réalité sous-tendues par des représentations du politique très distinctes (impossibilité de penser le pluralisme politique, professions de foi sans programme électoral, etc.). De même, le supposé « archaïsme » paysan ne correspond pas, comme beaucoup d’historiens l’ont affirmé (cf. Eugen Weber), à un apolitisme. Certaines formes de conscience politique existent dans les campagnes, et l’on peut discuter la thèse d’un électorat paysan entièrement dominé, dont le vote serait nécessairement sans signification politique. Plusieurs types de comportements révélés par les archives interdisent une telle généralisation et suggèrent combien cette thèse repose sur une vision républicaine de l’histoire quelque peu naturalisante (attirance supposée évidente des paysans pour les idées républicaines). Des expressions telles que « descente de la politique vers les masses », « apprentissage de la politique », ou encore « modernisation politique », peuvent laisser penser qu’il existerait en soi un modèle type de « la politique moderne », étape finale vers laquelle les milieux non « politisés » évolueraient nécessairement, après certains stades intermédiaires. Or il semble plus pertinent de considérer que chacun se familiarise avec la politique à travers des entremêlements de représentations et de pratiques variables d’un électorat à un autre. Continuité et uniformité de la modernisation politique constituent deux présupposés difficiles à valider dès lors qu’on est attentif aux représentations et discours des acteurs, au-delà du simple examen de leurs pratiques et de leur interprétation à l’aune de nos représentations d’occidentaux du XXIe s. Après notre thèse, nous avons publié un ouvrage (L’apprentissage de la politique moderne. Les élections municipales sous la monarchie de Juillet, Paris, L’Harmattan, 1997) et une dizaine d’articles scientifiques dans ce domaine de la socio-histoire du politique. Cette première série de travaux nous a permis de dialoguer à de très nombreuses reprises avec les historiens tout autant qu’avec la communauté des politistes, à l’occasion de plusieurs colloques, journées d’études et publications collectives. Cette expérience de l’interdisciplinarité a représenté un jalon extrêmement formateur dans notre carrière, car nous avons pu éprouver la différence des méthodologies, des formes de problématisation, des références théoriques, … mais aussi les points communs très nombreux permettant un dialogue extrêmement enrichissant entre communautés scientifiques historiennes et sociologues du politiques.

 

L’analyse de la construction sociale des frontières du politique : comment observer les rapports de forces entre dominants et outsiders du jeu politique

A travers ces premières recherches socio-historiques, portant sur la façon dont les groupes populaires s’acculturent à la démocratie, nous avons réalisé combien la construction sociale des frontières entre le politique et l’apolitiqueconstitue un terrain d’investigation passionnant pour comprendre le fonctionnement central du jeu politique et la façon dont ses différents acteurs les plus établis contribuent à imposer des formes de hiérarchisation entre des pratiques volontiers décrites comme nobles, ou au contraire comme « archaïques » et « sans signification politique ». Pour aborder plus avant cette problématique et sortir d’une perspective purement socio-historique, nous avons choisi, une fois en poste à l’Université Rennes 1, de constituer au sein de notre laboratoire Arènes une équipe de travail privilégiant une approche pluridisciplinaire pour aborder la façon dont les individus, quels qu’ils soient (élus, journalistes, simples citoyens, militants, etc.) participent à co-construire les frontières du politique et de l’apolitique. Sociologues, politistes, anthropologues et historiens ont participé à ce groupe de réflexion, que nous avons codirigé avec Lionel Arnaud de 2001 à 2005. Un financement CNRS type Aide à Projets Nouveaux nous a permis de multiplier les enquêtes de terrain et d’animer des séminaires à la fois internes et « externes », sollicitant la présentation de travaux de chercheur.e.s en lien avec notre réflexion. L’objectif de ce collectif a consisté à s’éloigner d’une définition institutionnelle du politique, pour étudier la construction sociale des frontières du politique (et de l’apolitique) à partir de terrains extrêmement divers (allant de la poésie au syndicalisme, en passant par la sociologie des médias, des mouvements sociaux, etc.). Quelles que soient nos disciplines de rattachement, nous avions tous un objectif commun : analyser ce que les acteurs, professionnels de la politique aussi bien que citoyens appartenant à des groupes perçus comme moins légitimes par la classe politique car plus populaires, plus éloignés de la politique dite « politicienne » ou même critiques à l’égard de celle-ci, décrivent comme étant politique ou non ; analyser les interactions entre ces différents tracés de frontières et les effets concrets induits par cette construction sociale du politique. Cela nous a permis de montrer, notamment à travers la publication de l’ouvrage codirigé avec Lionel Arnaud, Les frontières du politique. Enquêtes sur les processus sociaux de politisation et de dépolitisation, paru aux PUR en 2005, combien le fonctionnement du jeu politique est largement influencé par ce travail incessant de construction des frontières du politique, y compris par des acteurs qui demeurent aux marges de cet univers (tels les Motivés). Les acteurs étudiés cherchent souvent dans une requalification (par politisation ou dépolitisation) ou dans un gommage relatif des frontières des ressources légitimantes pour influencer les établis (activités proches du lobbying), ou s’établir à leur tour et « faire de la politique », fut-ce « autrement ». Mais comme le montre notre propre enquête sur les listes Motivé-e-s et citoyennes (à partir de laquelle nous avons publié un article dans cet ouvrage et trois autres par ailleurs), on observe des processus de stigmatisation (par les médias et les établis du jeu politique) de certains acteurs constituant des « Objets Politiques Non Identifiés ». La difficulté d’une posture critique durable aux marges du jeu politique institutionnel est évidente. Travailler sur des outsiders et nouveaux entrants en politique permet de mesurer la force de phagocytage du jeu politique et de ses établis, qui contraignent les nouveaux entrants à accepter les règles élémentaires du jeu et à se professionnaliser, à s’institutionnaliser, ou au contraire à demeurer marginaux et même à disparaître (problématiques de la construction du champ professionnel politique, des rapports ordinaires au politique, et des rapports de domination entre établis et outsiders).

 

Un intérêt récurrent (et croissant) pour la sociologie du genre

C’est également cette problématique des outsiders et nouveaux entrants dans le jeu politique que nous avons souhaité observer en travaillant sur les nouvelles candidates aux élections municipales de 2001. Arrivées grâce à la loi sur la parité, nombreuses furent alors celles qui développèrent le discours de « la politique autrement ». Ayant déjà eu l’occasion de nous intéresser aux problématiques de genre (cf. un numéro de Politix consacré à « la cause des femmes » co-dirigé avec B. Le Grignou), nous avons souhaité mettre en place, avec plusieurs autres collègues, une enquête nationale (financée par une ACI) destinée à analyser de façon comparative l’entrée des femmes en politique dans différentes villes et petites communes françaises à partir de 2001. Alors que de nombreuses candidates mettaient alors en avant le discours de la « politique autrement », nous avons souhaité nous poser la question de la façon dont elles allaient effectivement pouvoir s’imposer dans un jeu politique jusqu’alors très masculin et éventuellement changer certaines pratiques ou règles du jeu (étudiant ainsi à nouveau la problématique du champ politique et de la définition de ses règles du jeu par les professionnels de la politique… ou de leur contestation par de nouveaux entrants). De nombreux entretiens semi-directifs et observations directes ont été menés à partir de 2001 jusqu’en 2007 (au niveau municipal, puis auprès de cadres du conseil régional, et enfin au niveau de l’intercommunalité en Bretagne). Nous avons tiré de cette première série d’enquêtes relatives à l’entrée en politique des femmes plusieurs articles en nom propre, un nouveau numéro spécial de la revue Politix (que nous avons co-dirigé avec Eric Fassin), et la participation à la rédaction collective de l’ouvrage Sexe, genre et politique, paru chez Economica en 2007.

Depuis cette première série d’enquêtes, nous continuons à travailler sans discontinuité sur la problématique des rapports et identités de genre. Ayant constaté, au début des années 2000, qu’il n’existait pratiquement pas de manuel de sociologie du genre, nous avons souhaité rédiger, avec notre collègue Erik Neveu, un ouvrage destiné à diffuser auprès des étudiants et collègues intéressé.e.s un certain nombre de problématiques et textes français et anglosaxons importants pour réfléchir à la construction sociale des identités et rapports de genre : Féminins/masculins, chez A. Colin. La première édition, publiée en 2004, a été rééditée plusieurs fois et nous avons achevé en 2020 une 4e Edition largement réécrite (parution en février 2021). L’écriture de ce manuel nous a permis, concomitamment, de créer à l’IEP de Rennes, puis à la Faculté de Droit et Science politique (en Master 2) deux enseignements magistraux de sociologie du genre.

En parcourant les différents textes destinés à écrire ce manuel, nous avons constaté que très peu de travaux existaient, en France notamment -et assez peu dans l’univers anglo-saxon- sur la masculinité et la façon dont celle-ci peut être pensée de façon plurielle, intersectionnelle et relationnelle. En nous inspirant de nos travaux de socio-histoire consacrés aux processus de domination -des notables sur les paysans- et à leurs ambivalences, nous avons alors souhaité interroger la construction sociale de l’identité masculine, mais également questionner l’envers du décor de la domination masculine. Refuser les tabous épistémologiques liés aux liens historiquement forts unissant recherches sur le genre et mouvements féministes nous a conduite à investir (à travers l’organisation d’un colloque organisé avec D. Dulong, S. Levèque, F. Matonti et E. Neveu, puis en codirigeant le livre Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine -publié en 2012) un sujet jusqu’alors délaissé en Gender Studies : les ambivalences et les coûts de la domination masculine. Certes, les hommes constituent globalement une catégorie dominante (et c’est bien pourquoi l’essentiel des recherches se focalisent sur les inégalités et injustices dont les femmes sont globalement victimes), mais à quel prix le statut de « mâle hégémonique » peut-il être entretenu et investi par les hommes, si l’on admet que tous n’ont pas le même âge, le même statut socio-professionnel, la même culture, les mêmes représentations de la virilité physique, etc. ? Telles furent quelques-unes des questions centrales traitées dans cet ouvrage. Ce thème continue à nous intéresser, comme en témoigne par exemple la publication récente, en 2019, avec Delphine Dulong, de la notice « Lui, c’est un vrai mec ! », dans leManuel indocile des sciences sociales publié à La Découverte.

 

Une volonté de réflexivité critique sur les difficultés méthodologiques

A l’occasion de la rédaction de notre mémoire de HDR, nous avons souhaité revenir sur ces différentes problématiques récurrentes dans nos différents travaux, pour réfléchir à une question qui nous taraudait depuis longtemps lorsque nous enseignions les méthodes des sciences sociales en Master 2 : que faire face aux difficultés méthodologiques régulièrement rencontrées lorsqu’on enquête en sciences sociales comme en socio-histoire ? Comment éviter, comme le font trop souvent les étudiants lorsqu’ils réalisent un premier travail de recherche, de ressentir un malaise et de préférer taire ces difficultés spontanément interprétées comme révélatrices d’un manque de savoir-faire, plutôt que de les affronter centralement et de réfléchir à leur signification ? Cette préoccupation méthodologique nous a amenée à explorer une autre thématique qui nous tient à cœur depuis le début de notre carrière et qui nous semble répondre à l’exigence de réflexivité critique mentionnée dans la fiche de poste : la réflexivité sur les méthodologies de l’enquête en sciences sociales et plus spécifiquement sur les difficultés méthodologiques et leur possible valeur heuristique. En 2012, un mémoire de HDR (« La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » -240 p.-) nous a permis de réfléchir à cette insatisfaction liée à l’enseignement « classique » de méthodologie des sciences sociales, et d’imaginer une pédagogie de « la méthode autrement ». La grande majorité des manuels d’initiation à la recherche ne consacre qu’une part très réduite au travail de problématisation, une fois posé le principe d’un questionnement construit en rupture avec le sens commun. Or il est fondamental d’encourager non seulement la rupture avec la connaissance ordinaire, mais également la « rupture problématique » en tant que travail de distanciation critique par rapport aux impensés et zones d’ombre d’un domaine scientifique. Partir à la recherche des questions délaissées, des axes problématiques impensés, voire impensables, choquants ou tabous peut s’avérer extrêmement heuristique. De même, l’analyse des principaux manuels montre que ceux-ci proposent en général des « recettes méthodologiques » destinées à « éviter » les erreurs et les doutes, à « contourner » les obstacles. Or les difficultés rencontrées lors d’une enquête en sciences sociales nous paraissent moins constituer des obstacles à éviter à tout prix, des signes relatifs d’échec, que des ressources potentielles à placer systématiquement au cœur même de l’analyse. Pour illustrer ce retournement de difficultés en éléments d’analyse potentiellement enrichissants, nous nous sommes inspirée de nos propres travaux, dont nous avons proposé, dans le mémoire de HDR, un examen renouvelé sous un prisme méthodologique et épistémologique (analysant méthodiquement les difficultés rencontrées au cours de nos différentes recherches). Afin de cultiver une nouvelle fois l’interdisciplinarité et la réflexion collective, nous avons ensuite animé pendant trois ans (de 2012 à 2015), avec S. Rétif, un groupe de travail réunissant des chercheur·e·s de notre laboratoire ARENES et du CENS (H. Lecomte et V. Grandhomme), pour réfléchir, de façon comparative, à la façon dont chacun peut, sur ses terrains respectifs et suivant sa sensibilité disciplinaire (science politique, sociologie, histoire, anthropologie, notamment), essayer d’aborder frontalement les difficultés méthodologiques rencontrées et d’en tirer des informations heuristiques. Ce chantier nous a donné une nouvelle fois l’occasion de réfléchir collectivement à la fois aux ressources et aux contraintes d’une réflexion comparative à la fois d’un point de vue interdisciplinaire et international. Nous en avons tiré, en 2015, un ouvrage codirigé avec Sophie Rétif : Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales (collection « Des sociétés », aux PUR).

 

Nos enquêtes les plus récentes : une réflexion sur les rapports « ordinaires » au genre et au politique

Après ce temps de réflexion méthodologique correspondant à un retour réflexif critique sur nos travaux passés (HDR), nous avons souhaité continuer à explorer plus avant deux thématiques privilégiées, à travers des travaux personnels, l’animation de manifestations scientifiques collectives, la direction de publications et la participation à des contrats de recherche et ouvrages collectifs. En premier lieu, nous avons poursuivi notre réflexion et nos enquêtes sur les questions de genre, en nous penchant sur une nouvelle problématique, jusqu’à présent peu explorée : les rapports ordinaires au genre(participation à un colloque à Bucarest, publication d’un article en nom propre dans la revue Réseaux, organisation d’une section thématique à l’AFSP et d’un colloque à Rennes, dont est tiré l’ouvrage Lire la politique au prisme du genre. Petits accommodements du quotidien, collection La Fabrique du politique, à paraître en avril 2020 chez Peter Lang (attestation jointe). L’objectif de ce nouveau chantier de recherche était simple : si les rapports de genre en eux-mêmes sont désormais bien connus, en tant que réalités sociales objectivables, les rapports au genre, c’est-à-dire la façon dont les individus peuvent interpréter une situation ou tenter de la modifier en se réappropriant, ou non, la problématique du genre, ont en revanche été peu étudiés jusqu’à présent. Notre objectif consiste à nous demander comment les individus se saisissent -ou non-, en dehors d’une démarche militante, de catégories d’analyse genrées et des stéréotypes de genre, dans leur quotidien privé ou professionnel (d’où l’idée de « l’ordinaire »), pour analyser une situation vécue, décrypter des comportements, justifier une attitude personnelle, ou encore mettre en œuvre une stratégie. Après avoir consacré un premier ouvrage à l’exploration de cette problématique dans le domaine politique, nous nous consacrons désormais, avec Bleuwenn Lechaux, à la publication des actes du colloque organisé à Rennes en 2018, élargissant notre réflexion à l’ensemble des domaines de la vie sociale (rapports ordinaires au genre en général, comme grille d’analyse mobilisée -ou non- par les individus dans la sphère privée, professionnelle, médiatique, etc…). Nous avons récemment soumis à la revue Travail, Genre et Société une proposition de numéro thématique consacré à cette question, que nous pourrions codiriger avec Alban Jacquemart (pas encore de réponse officielle à ce jour). Le dossier proposé entend se pencher plus spécifiquement sur la variabilité des rapports au genre (et des rapports aux autres rapports de dominations qui s’y imbriquent) tels qu’ils sont révélés par les cadrages identitaires mobilisés par les individus dans les différents processus d’altérisation auxquels ils procèdent ou auxquels ils sont assignés. Nous nous demandons plus particulièrement comment s’articulent les marqueurs identitaires de genre, de classe et de race dans les cadrages identitaires mobilisés dans les discours du quotidien. Outre ce projet de dossier TGS, nous préparons également un manuscrit d’ouvrage collectif consacré à la question des rapports ordinaires au genre dans tous les domaines de la vie sociale (les premières versions nous étant délivrées pour le printemps 2020, nous n’avons pas encore pu démarcher un éditeur).

En parallèle à ces travaux, un dernier axe récurrent continue à nous passionner : la question de « la politique autrement » et des rapports populaires et ordinaires au politique, analysés à travers l’étude des mouvements citoyens. Après nos premières recherches sur les listes Motivé.e.s et citoyennes au début des années 2000, nous nous sommes logiquement intéressée au mouvement récent Nuit Debout. Nous avons mené une enquête sur le cas rennais avec Barbara Doulin -doctorante vacataire- dans le cadre d’une enquête collective en lien avec deux réseaux : d’une part le projet européen H2020 Partispace (dirigé sur le site rennais par notre collègue sociologue Patricia Loncle), et d’autre part le projet FMSH sur Nuit Debout (dirigé par M. Wieviorka, J.P. Dozon et K. Rousselet). Afin de partager les résultats de cette enquête menée sur le mouvement Nuit Debout à Rennes, nous avons à la fois classiquement communiqué dans des manifestations scientifiques (notamment lors du colloque international organisé à la MSH Paris-Nord à Saint-Denis par le GIS Démocratie et Participation en 2017) et rédigé des articles (cf. le CV : articles à paraître), mais nous avons également souhaité initier une dynamique relevant de la recherche-action (cf. notamment l’organisation d’une conférence de Loïc Blondiaux en collaboration avec les étudiants de l’Association Rennaise de Science Politique et de certains acteurs du mouvement rennais Nuit Debout, en mars 2017). Nous avons enfin proposé à Michel Wieviorka de codiriger avec lui un ouvrage collectif consacré à Nuit Debout, afin de prolonger le contrat FMSH. L’ouvrage, intitulé Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, est actuellement en cours d’expertise aux Presses Universitaires de Rennes. En termes de problématiques, notre propre enquête sur le mouvement rennais Nuit Debout nous a permis d’explorer trois pistes principales : dans un premier article (publication du Gis Genre) nous avons discuté la conclusion selon laquelle Nuit Debout aurait été un « échec », pour souligner combien le mouvement avait permis de ramener au politique des acteurs désireux d’investir une forme d’engagement non institutionnel, que nous avons qualifié de « rhizome ». Dans le livre codirigé avec M. Wieviorka, nous avons écrit une contribution soulignant le lien étroit entre rapport à la précarité biographique et investissement dans un mouvement investi à travers une posture entretenant une forme de précarité volontaire en politique. Par ailleurs, dans un article à paraître dans la suite du contrat H2020-Partispace consacré à l’engagement politique des jeunes, nous avons analysé le rapport des jeunes Nuit Deboutistes à la politique : au-delà du libéralisme culturel et d’une attitude critique vis-à-vis de la politique institutionnelle, la préoccupation importante des jeunes pour les discriminations sociales et leur attachement à ce que l’on peut appeler l’individualisme démocratique -c’est-à-dire le fait de placer la subjectivité individuelle sensible sur un piédestal dans la sphère publique/politique et de considérer que la parole politique de chaque citoyen est essentielle et doit être entendue et valorisée dans sa singularité- relèvent d’une même matrice conceptuelle. Une matrice qui ne leur est pas spécifique, mais qui se trouve particulièrement en symbiose conceptuelle avec leur statut et leur identité encore instable de jeunes. Enfin, dans les mois à venir, nous devons rédiger, avec notre collègue bordelaise Magali Della Suda, un article consacré à la comparaison des rapports ordinaires au politique et des rapports au genre exprimés dans les mouvements Nuit Debout/gilets jaunes (à paraître dans un nouveau manuel Sociologie politique de la France, chez A. Colin, fin 2020).

 

Un intérêt récurrent pour l’interdisciplinarité et les enquêtes collectives

L’intérêt pour les collaborations permettant de tisser des liens entre chercheurs rattachés à des disciplines et des communautés scientifiques plurielles, a été, durant toute notre carrière, un élément central de motivation. L’insertion dans les réseaux nationaux et internationaux proches de nos thématiques de recherche est pour nous essentielle et est passée, au cours de notre carrière, par plusieurs types de réalisations : appartenance à plusieurs associations scientifiques, animation d’ateliers et communications dans de nombreux colloques et journées d’études en France et à l’étranger, implication active dans l’organisation de manifestations scientifiques, participation à des projets de coopération scientifique avec des universités françaises (y compris hors métropole -Antilles françaises-) et étrangères (à titre d’exemple, on peut citer notamment la coopération régulière avec des chercheuses sociologues et politistes du CEREFREA de l’Université de Bucarest, dont Ionela Baluta, à la fois spécialiste de sociohistoire du politique et de sociologie du genre – dernier colloque à Bucarest en 2018-). L’une des caractéristiques de notre carrière tient par ailleurs à un goût particulier pour l’animation de groupes de recherche collective interdisciplinaire au niveau local et national, avec ou sans financement (contrat APN sur les frontières du politique, contrat ACI et contrat de recherche financé par Rennes Métropole sur la parité, groupe de recherche CRAPE-ARENES/CENS sur les difficultés méthodologiques, contrat Nuit Debout FMSH, contrat européen Partispace H2020, etc.) : animation de rencontres régulières pendant plusieurs années, organisation de manifestations scientifiques et direction, in fine, de plusieurs publications collectives. Ajoutons enfin qu’à ces nombreuses activités scientifiques s’ajoutent de régulières contributions (articles, interviews, conférences, rapports) à la valorisation de la recherche auprès de publics non universitaires (en réponse à de nombreuses sollicitations par des magazines ou journaux non scientifiques, des collectivités territoriales, des associations militantes, etc.).

 

Cours magistraux enseignés depuis  le début de carrière :

  • Introduction à la Science politique (L2 Droit, 24h)
  • Socio-histoire de la construction démocratique (Licence 3 science politique, 36h)
  • Sociologie politique des démocraties contemporaines (L3 science politique, 36h)
  • Pensée sociologique (L3 science politique, 36h)
  • Initiation aux méthodes et techniques en sciences sociales (M1 science politique, 36h)
  • Sociologie du pouvoir local (M1 science politique, 36h)
  • Sociologie politique (M1 science politique, 36h)
  • Introduction au droit constitutionnel (étudiants préparant les concours administratifs à l’IPAG de Rennes, 30h)
  • Institutions politiques (Capacité I, 30h)
  • Introduction aux Gender Studies (cours de 2e année à l’IEP de Rennes, effectué en binôme avec E. Neveu, 24h)
  • Analyses politiques du genre (M2 Etudes politiques, 15h)
  • « Comportements politiques et religions », 3h CM DIU Religions
  • Ateliers du mémoire (M1 science politique, 6h)
  • Responsable de l’UE Textes théoriques en anglais dans le Master 1 Genre à Distance (U Angers, Rennes 2, UBO): à ce titre, utilisation des nouvelles technologies d’enseignement à distance.

 

Travaux dirigés enseignés depuis 1996 (18h TD) :

  • Institutions politiques/Droit constitutionnel (L1-L2 de droit)
  • Histoire de la construction de l’espace public en Europe (L3 science politique)
  • Méthodologie de la recherche (M1 science politique)

Encadrement de travaux universitaires et jurys universitaires :

  • Direction de très nombreux mémoires de Master 1 et Master 2 en science politique depuis 1996 (pour l’essentiel à la faculté de Droit et science politique, et de façon moindre à l’IEP de Rennes) -entre 90 et 100 mémoires en tout .
  • Participation à plusieurs  jurys de thèse  (Sophie Rétif en 2011 ; Cécile Chartrain en 2012 ; Julien Giry, en 2014) et de HDR (Béatrice Damian, en 2015).
  • Direction, depuis octobre 2013, de la thèse de doctorat en science politique à l’Université Rennes 1, de Arthur Renault, portant sur le parti pirate.

1. Encadrement et animation de la recherche :

Direction, animation laboratoires et équipes/axes de recherche : responsabilités au sein de mon laboratoire de rattachement, ARENES -UMR 6051- :

  • Depuis septembre 2020, membre du CODIR et directrice adjointe de l’UMR
  • Successivement responsable de l’équipe « métier et discours politique », puis responsable du séminaire général, puis à nouveau (actuellement) co-responsable de l’équipe 2 « Engagement, vie politique et médias » (avec Bleuwenn Lechaux et Christophe Gimbert)
  • Membre du conseil de laboratoire entre 1998 et 2012, puis membre du Conseil d’Orientation Scientifique (COS) du laboratoire, et à nouveau membre du conseil de laboratoire depuis décembre 2019.
  • Successivement responsable de trois chantiers du laboratoire (avec séminaires, colloques et publications) :
    • Avec Lionel Arnaud sur les frontières du politique (2001-2006)
    • Avec Sophie Rétif sur les difficultés méthodologiques (2011-2015)
    • Avec B. Lechaux, co-fondatrice et responsable du chantier autour des « Rapports ordinaires au genre »(2016-2019).
  • Correspondante du GIS Genre pour le laboratoire Arènes.

 

Organisation colloques, conférences, journées d’étude :

  • Lors du congrès de l’Association Française de Science Politique de Lille, les 18-21 septembre 2002 : présentation et animation, en compagnie de L. Arnaud, d’un atelier portant sur le travail collectif entrepris dans le cadre du groupe de travail « La politique comme frontière» (communication introductive)
  • 14-15 janvier 2010 : Co-organisatrice d’un colloque à l’IEP de Rennes portant sur « les coûts de la masculinité », avec D. Dulong, S. Lévèque, F. Matonti (CESP-Paris I), et E. Neveu (CRAPE-ARENES-Université Rennes 1-IEP de Rennes).
  • 11 juillet 2017 : Organisatrice, avec Bleuwenn Lechaux, de la Section thématique « Rapports ordinaires au genre en politique », XIVe Congrès de l’AFSP, Faculté́ de Droit et de Science politique de l’Université́ de Montpellier.
  • 18-19 octobre 2018 : co-organisation (notamment avec Bleuwenn Lechaux), du colloque consacré aux rapports ordinaires au genre (IEP de Rennes, Université Rennes 1 et Rennes 2).
  • 7-9 avril 2021 : Co-organisatrice de la Section thématique 15 « L’université face au COVID 2019 : adaptations ou résistances à de nouvelles pratiques universitaires » ?, ABSP/COSPOF -congrès international des associations francophones de science politique)

Réseaux de recherche :

  • Au cours de notre carrière (selon nos thèmes de recherche et nos activités), nous avons été membre de plusieurs associations telles que : l’Association Française de Science Politique, l’Association des Enseignants et Chercheurs en Science Politique, l’Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique, l’European Consortium for Political Research, et la Société d’Histoire de la Révolution de 1848 et des Révolutions du 19ème siècle. Nous sommes actuellement correspondante du GIS Genre pour notre laboratoire Arènes.
  • En dehors de ces adhésions, on peut signaler plus particulièrement une participation active à plusieurs réseaux de recherche tels que :
  • 2001-2006 : Participation au réseau de recherche sur la parité « l’Invention de l’élue » (ACI dirigée par M. Paoletti)
  • 2015-2019 : participation au groupe de recherche européen Partispace (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation (PARTISPACE). Formal, non-formal and informal possibilities of young people’s participation in European cities » sur la participation locale des jeunes dans 8 pays européens (pilotage Arènes-Ehesp et Université Goethe Francfort, responsable scientifique pour la partie française : Patricia Loncle). Responsable, dans ce cadre, de l’étude de cas portant sur Nuit Debout à Rennes (avec la collaboration de Barbara Doulin, doctorante en sociologie).
  • 2017/2019 : membre du réseau de recherche Nuit Debout (contrat FMSH, dirigé par M. Wieviorka, J.P. Dozon, et K. Rousselet)
  • 2018/2019 : Participation à l’observatoire des débats.
  • 2018-2019 : Membre du groupe de recherche français sur les Gilets jaunes et plus particulièrement du groupe de travail sur Genre et gilets jaunes.

 

Expert dans des instances universitaire étrangères ou internationales

  • Depuis octobre 2016, garante scientifique française de Mme Mona El-Bacha, de l’Université Libanaise, dans la réalisation de son Habilitation à diriger des recherches portant sur « genre et vote » au Liban.

 

Membre de comités de rédaction/ Responsable de collection scientifique / Referee dans des revues nationales ou internationales :  

  • Co-directrice avec Christian Le Bart et Erik Neveu de la collection Res Publica des Presses Universitaires de Rennes -PUR- depuis janvier 2016.
  • Membre du comité éditorial de la collection Res Publica des Presses Universitaires de Rennes depuis 2003.
  • Membre du comité de rédaction de la revue Politix de 1998 à 2004.
  • Membre du comité de rédaction de la Revue d’Études juridiques de l’Ouest depuis décembre 2018 (en réalité essentiellement des relectures des articles en science politique soumis à la revue, celle-ci étant à dominante juridique).
  • Referee régulière pour Les Presses Universitaires de Rennes (collections Archives du féminisme, Le sens social, Des Sociétés, et Res Publica notamment) et les Revues suivantes : Revue Française de Science Politique, RaisonsÉducatives, Politique et Sociétés, Lien social et politique, Interrogations, Travail, genre et société, Sociologie du Travail, Revue Juridique de l’Ouest.

 

2.    Responsabilités pédagogiques

  • Responsable de la mention Licence en science politique de la Faculté de droit et science politique (et plus particulièrement des L2 et L3)
  • Directrice de l’équipe pédagogique et du comité de perfectionnement de la Licence de Science politique de la faculté de Droit et Science politique de l’université Rennes 1.
  • En 2016, responsable de la constitution du dossier HCERES pour la création des L2 et L1 Science politique (licence intégrale, alors que n’existait jusqu’alors qu’une L3)
  • En 2017, création, avec Erik Neveu, de l’UE Textes théoriques dans le Master 1 Genre à Distance (Univ. Angers, Rennes 2, UBO)
  • Création d’un cours d’Analyses politiques du genre dans le M2 Théorie politique de la faculté, après obtenu la création d’un cours d’introduction aux Gender Studies à l’IEP de Rennes à partir de 2003.

 

3.    Direction et animation de formations, dont partenariats internationaux :

  • Responsable de la Licence de Science Politique L3 à la faculté de Droit et de Science politique Rennes 1 depuis septembre 2005.
  • Depuis 2016, responsable des L2 et L3 Science politique
  • Depuis 2019 : également responsable de la mention Licence Science Politique
  • Depuis 2018, responsable de l’UE Textes théoriques en anglais dans le Master 1 Genre à Distance (Univ. Angers, Rennes 2, UBO)

 

4.  Responsabilités administratives locales

Participation aux conseils centraux :

  • Membre élue de la Commission Recherche, du conseil académique (CAC) et de la commission HDR de l’Université Rennes 1 de avril 2016 jusqu’en 2020.

Participation aux composantes et aux conseils :

  • Membre du conseil de gestion de la Faculté de droit et de science politique, Université Rennes 1de 2000 à 2005, et à nouveau depuis 2010.
  • Membre de la commission Erasmus/affaires internationales de la Faculté de droit et de science politique, Univ. Rennes 1.

Responsabilités dans les projets et la vie collective de l’établissement (missions, gestion de projets, etc.) :

  • En 2015, mission de création d’une licence intégrale en science politique à la faculté de Droit et Science politique de Rennes 1
  • Membre, depuis septembre 2016, de la commission interuniversitaire (Rennes 1, Rennes 2, ENS) contre le harcèlement
  • Présidence et participation deux fois par an à plusieurs jurys de diplôme (présidence en L2 et L3, et participation en L1, M1 et M2 en Science politique)
  • Mission de représentation de la licence de Science politique aux journées Portes ouvertes de la faculté et au salon de l’étudiant à Rennes chaque année.

Responsabilités au sein de mon laboratoire Arènes-UMR 6051

  • Directrice adjointe depuis septembre 2020.

5.    Responsabilités et mandats nationaux, ou régionaux :

Participations à des instances nationales :

  • Membre de la section 04 du CNU de 1999 et 2003.

 

Responsabilités exercées dans les agences nationales :  

  • Membre du comité d’évaluation pour l’HCERES du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (LASSP), à l’IEP de Toulouse, le 20 novembre 2014.
  • Experte HCERES au département d’évaluation des formations de novembre 2016 à janvier 2017, puis en 2018-2019.

 

Responsabilités dans des associations professionnelles :

Avec Delphine Dulong et Marion Paoletti, rédaction de la pétition (plus de 200 signataires MCF et PR en 04) requérant la fin du contingentement dans le recrutement des Professeurs en section 04 du CNU selon l’article 46.1. A ce titre, nous avons été reçue, avec la présidente du CNU Anne-Cécile Douillet et Bastien François, le 16 juillet 2018, par Anne-Sophie Barthez, conseillère formation auprès de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et nous avons participé à la réflexion menée à l’AFSP sur ce sujet.

 

Autre :

Participation à plusieurs comités de sélection en section 04 dans différentes institutions rattachées (Faculté de droit et science politique Rennes 1, IEP de Rennes, IUT carrière sociale, etc.).

 

Publications

Direction de numéro de revue :

  • « La cause des femmes », en codirection avec B. Le Grignou, numéro spécial de Politix, 51, 2000
  • « La parité en pratiques », en codirection avec E. Fassin, numéro spécial de Politix, 60, 2002.
  • « Politique(s) et vieillissement », en codirection avec T. Frinault, numéro spécial de Politix, 72, 2005.

 

Projets en cours : 

  • En codirection avec Lionel Arnaud et Aurélie Roger, coordination d’un numéro à venir de la revue Pouvoir dans la Caraïbe, sur le thème « Enquêter dans les Antilles françaises », à paraître.

 

Articles dans des revues à comité́ de lecture :

  • « Élections et apprentissage de la politique. Les élections municipales sous la monarchie de Juillet », Revue Française de Science Politique, 46(4), 1996, p. 555-579.
  • « Un vote résigné et sans signification politique ? Comportements électoraux paysans dans la première moitié du XIXe siècle », Politix, 37, 1997, p. 137-154.
  • « La politique au village. Une révolution silencieuse », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 45 (4), 1998, p. 775-788.
  • « Les Motivé-e-s rennais aux frontières de la politique », Territoires, 425, février 2002, p.12-15.
  • « Entrées de femmes en politique. L’irréductibilité du genre en politique », Politix, 60, 2002, p. 113-146.
  • « Troubles dans le féminisme. Le web, support d’une zone grise entre féminisme et antiféminisme ordinaires », Réseaux, numéro spécial sur « le féminisme en ligne », C. Blandin, 201, 2017, p.115-146.
  • « Misogynie, antiféminisme, masculinisme : quels nouveaux défis pour les études sur le genre ?», in Pensées Féministes, Bruxelles, 2019.

 

 

 

Notes de lecture :

  • Note de lecture sur l’ouvrage de Yves Jeanneret, L’affaire Sokal ou la querelle des impostures, PUF, 1998, dans Politix, 45, 1er trimestre 1999.
  • Note de lecture sur Claude Lefort, La complication. Retour sur le communisme, Paris, Fayard, 1999, dans Politix, 47, 1999.
  • Synthèse sur les relations entre usagers du service public et les fonctionnaires au guichet, à partir de deux ouvrages de Vincent Dubois, La vie au guichet. Relation administrative et traitement de la misère, Economica, 1999 et Jean-Marc Weller, L’État au guichet. Sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics, Ed. Desclée de Brouwer, 1999. DansPolitix, 49, 2000.
  • Note de lecture sur l’ouvrage d’I. Clair, Sociologie du genre, Paris, Colin, collection 128, 2012, 128 p., pour Travail, Genre et Sociétés, 31, 2014 (1).
  • Compte-rendu sur le livre traduit de R.W. Connell, Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie, Paris, Éditions Amsterdam, 2015, in Sociologie du Travail, 57(2), avril-juin 2015.
  • Compte-rendu sur l’ouvrage de Nicolas Jounin, Voyages de classes. Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers, Paris, La Découverte, 2014, in Revue Française de Science politique, 65 (5-6), octobre-décembre 2015, p.934-936.

 

 

 

Articles scientifiques dans ouvrages collectifs :

  • « 1831, acte de naissance d’une nouvelle citoyenneté ? », in Invention et réinvention de la citoyenneté, Pau, Éditions Joëlle Sampy, 2000, p. 233-262.
  • Trois articles rédigés dans le cadre du Dictionnaire du vote, Paris, PUF, 2001, sous la direction de P. Perrineau et D. Reynié : « vote à mains levées» ; « vote sous la monarchie de Juillet » ; « élections sous la Seconde République ».
  • « La gauche et le suffrage universel », in-J. Becker et G. Candar, Histoire des gauches en France, 2 vol., Paris, La Découverte, 2004, vol. 1, p. 229-246.
  • « La ‘politique autrement’ entre récurrences et réinvention », in Lagroye, P. Lehingue et F. Sawicki, dir., Mobilisations électorales. Le cas des élections municipales de 2001, Paris, PUF, 2005, p. 117-143.
  • « Les frontières du politique. Enquêtes sur les processus de politisation et de dépolitisation. Introduction générale », avec L. Arnaud, in Arnaud, C. Guionnet, dir., Les frontières du politique, PUR, Res Publica, 2005, p.11-25.
  • « Marginalité en politique et processus d’institutionnalisation. Les mouvements Motivé-e-s et citoyens (2001-2003) », in Arnaud, C. Guionnet, dir., Les frontières du politique, PUR, Res Publica, 2005, p. 263-291.
  • Rédaction de l’entrée « Genre», dans le Dictionnaire des notions de l’Encyclopaedia Universalis, Encyclopaedia Universalis France S.A., 2005.
  • Avec Thomas Frinault, « Vieilles lunes, nouveaux champs : la thèse d’un non ‘tripal’ au projet de constitution européenne », in Neumayer, A. Roger, F. Zalewski, dir., L’Europe contestée.Espaces et enjeux des positionnements contre l’intégration européenne, Ed. Michel Houdiard, 2008, p.114-135.
  • Avec Christian Le Bart, « Conflit et politisation. Des conflits politiques aux conflits de politisation », in Bourquin, P. Hamon, La politisation. Conflits et construction du politique depuis le Moyen Age, PUR, coll. Histoire, 2010, p.67-90.
  • « Parité », article in Pasquier, S. Guigner, A. Cole,Dictionnaire des politiques territoriales, Paris, Presses de science po, 2011. 2e édition actuellement en cours de rédaction.
  • « Pourquoi réfléchir aux coûts de la masculinité ? », introduction générale, in Dulong, C. Guionnet et E. Neveu, dir., « Boys Don’t Cry !»  Les coûts de la domination masculine, Rennes, PUR, Le Sens social, 2012, p. 7-38.
  • « Préalables sur les frontières du politique », in Ploux, M. Offerlé, L. Le Gall, dir., La politique sans en avoir l’air. Aspects de la politique informelle, XIXe-XXIe siècle, Rennes, PUR, coll. Histoire, 2012, p. 293-302.
  • « Des mobilisations électorales… sans mobilisation politique ? (1814-1880) », in Pigenet et D. Tartakoswky, Histoire des mouvements sociaux en France. De 1814 à nos jours, Paris La Découverte, 2012, p.169-178.
  • « Enseigner les études sur le genre au lycée ? », in La Science au présent 2013, Paris, Encyclopaedia Universalis, 2013, p. 151-155.
  • « Fluctuation et légitimation des ressources politiques : ce que nous apprennent les études sur le genre » in Gateau, M. Navarre, F. Schepens, dir., Quoi de neuf depuis la parité? Du genre dans la construction des rôles politiques, Dijon, EUD, 2013, p.19-38.
  • « Les analyses socio-historiques de la politisation en France (XIXe siècle) : apports et limites », in Marton et C. Vintila-Ghitulescu, dir., Penser le XIXe siècle. Nouveaux chantiers de recherche, Bucarest, Éditions Universitaires Alexandru Ioan Cuza Iasi, 2013, p.25-72.
  • « Et si on réhabilitait les difficultés méthodologiques ? », introduction générale in Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, Rennes, PUR, coll. Des Sociétés, mai 2015, p.11-45.
  • « Intérêts et limites du concept de misogynie en politique », in Daumas, Nadia Mekouar-Hertzberg, dir., Misogynie. Enjeux politiques et culturels, Presses universitaires de Pau et des Pays de l’Adour, 2016, p.41-55.
  • Avec Delphine Dulong, « Lui, c’est un vrai mec ! », in Boursier, W. Pelletier, dir., Manuel indocile des sciences sociales, Paris, La Découverte, 2019, p.729-741.
  • Notice « Parité », in Pasquier, S. Guigner, A. Cole,Dictionnaire des politiques territoriales, Paris, Presses de science po, Réédition prévue en 2020 (article accepté).
  • Introduction générale, avec Bleuwenn Lechaux, à l’ouvrage que nous codirigeons, Rapports au genre en politique. Petits accommodements du quotidien, Bruxelles, Peter Lang, collection « La Fabrique du politique », 2020.
  • « Précaires en politique. Études de parcours biographiques à Nuit Debout Rennes », in Guionnet C., Wieviorka M., dir., Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, PUR, 2021.
  • Avec Michel Wieviorka, « Introduction générale » de l’ouvrage Guionnet C., Wieviorka M., dir., Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, PUR, 2021.
  • « Nuit Debout Rennes : au-delà des traces mémorielles, l’esquisse d’un ‘engagement citoyen rhizome’ ? », in GIS Démocratie et participation (dir.), Expérimentations démocratiques. Pratiques, institutions, imaginaires, Lille, Presses du Septentrion, 2021.
  • Co-rédaction, avec Magali Della Suda du chapitre « De Nuit Debout aux Gilets Jaunes », dans le manuel T. Frinault, C. Le Bart, E. Neveu, dir., Sociologie politique de la France, Paris, A. Colin, 2021.

Contributions à des ouvrages de type manuels ou dictionnaires :

  • Féminins/masculins. Sociologie du genre, avec Erik Neveu, Paris, Colin, 2004, 286 p. Nouvelle édition en 2009 et 2014, 2021 (412 p.).
  • Rédaction de l’entrée « Genre», dans le Dictionnaire des notions de l’Encyclopaedia Universalis, Encyclopaedia Universalis France S.A., 2005.
  • Avec Delphine Dulong, « Lui, c’est un vrai mec ! », in Boursier, W. Pelletier, dir., Manuel indocile des sciences sociales, Paris, La Découverte, 2019, p.729-741.
  • Notice « Parité », in Pasquier, S. Guigner, A. Cole, Dictionnaire des politiques territoriales, Paris, Presses de science po, Réédition en 2020 (article accepté).
  • Co-rédaction, avec Magali Della Suda du chapitre « De Nuit Debout aux Gilets Jaunes », dans le manuel T. Frinault, C. Le Bart, E. Neveu, dir., Sociologie politique de la France, manuel à paraître chez A. Colin.

Ouvrages en nom propre ou écrits à deux :

  • L’apprentissage de la politique moderne. Les élections municipales sous la monarchie de Juillet, Paris, L’Harmattan, 1997, 324 p.
  • Féminins/masculins. Sociologie du genre, avec Erik Neveu, Paris, Colin, 2004, 2009, 2014, et 2021 (412 p.).

Direction d’ouvrage collectif :

  • Arnaud L. Guionnet C., dir., Les frontières du politique. Enquêtes sur les processus sociaux de politisation et de dépolitisation, Rennes, PUR, 2005, 324 p.
  • Corédactrice de l’ouvrage Achin C. et aliiSexes, genre et politique, Paris, Economica, 2007, 184 p.
  • Dulong D., Guionnet C., Neveu E., dir., Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine, Rennes, PUR (collection le Sens social), 2012, 330 p.
  • Guionnet C., Retif S., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, Rennes, PUR, coll. Des Sociétés, mai 2015, 176 p.
  • Guionnet C., Lechaux B., , Lire la politique au prisme du genre. Petits accommodements du quotidien, Bruxelles, Peter Lang, collection La Fabrique du politique, 2020.
  • Guionnet C., Wieviorka M., dir., Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, PUR, 2021.

Colloques nationaux et internationaux, journées d’étude

  • « L’apprentissage du vote à la veille du suffrage universel ». Colloque international « Le suffrage universel 1848-1998 », Nanterre, 23 avril 1998.
  • « 1831, acte de naissance d’une nouvelle citoyenneté ? ». Colloque international « Invention et réinvention de la citoyenneté », organisé par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, 9-11 décembre 1998.
  • « A New Citizenship at The Dawn of 1848 ?», communication au congrès de Copenhague (14-19 avril 2000) de l’European Consortium for Political Research (ECPR).
  • A l’occasion d’un colloque international organisé par la Scuola Santa Anna de Pise sur la modernisation politique, communication sur le thème « Processus de nationalisation et cultures traditionnelles en France au XIXe siècle », Pise, 4 mai 2001.
  • « Les listes d’extrême gauche et le discours de la politique autrement. Cas des listes Motivé-e-s et Tous Ensemble A Gauche aux élections municipales de mars 2001, à Rennes », communication au colloque « La mobilisation électorale municipale : permanences et mutations », Lille, 10-11 janvier 2002.
  • « Les notables français du XIXe s. face au processus démocratique. Vers une réhabilitation prudente de la figure du notable », communication aux journées d’étude « Notables et pouvoirs notabiliaires» organisées par le CERI et le département d’études politiques de l’Université de Turin, Paris, les 27 et 28 juin 2002.
  • Lors du congrès de l’Association Française de Science Politique de Lille, les 18-21 septembre 2002 : présentation et animation, en compagnie de L. Arnaud, d’un atelier portant sur le travail collectif entrepris dans le cadre du groupe de travail « La politique comme frontière» (communication introductive) et communication « Entrées de femmes en politique. Le genre à l’heure de la parité », dans l’atelier dirigé par C. Achin et F. Matonti, intitulé « L’invention de l’élue ».
  • Communication sur le thème « Travailler avec un ou une élue: regards croisés de cadres administratifs au conseil régional de Bretagne », lors des journées d’étude « L’invention de l’élue » organisées à Bordeaux (contrat CNRS), 23/24 juin 2005.
  • « Les interprétations du non au référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne », communication présentée avec T. Frinault au colloque international « L’Europe contestée ; espaces et enjeux des positionnements contre l’intégration européenne », 28-29 juin 2007, à l’Université de Paris X-Nanterre.
  • Discutante dans le cadre des Journées d’études du CRAPE-ARENES (Rennes): « Classe, ethnicité, genre… : les mobilisations au piège de la fragmentation identitaire ? », 8-9 mars 2007.
  • Discutante au colloque pluridisciplinaire « La politique informelle en France et en Europe (XIXe-XXe s.) », Université de Bretagne-Sud, Lorient, 16 et 17 décembre 2009.
  • Co-organisatrice d’un colloque à l’IEP de Rennes portant sur « les coûts de la masculinité », avec D. Dulong, S. Lévèque, F. Matonti (CESP-Paris I), et E. Neveu (CRAPE-ARENES-Université Rennes 1-IEP de Rennes), 14-15 janvier 2010.
  • « Pourquoi réfléchir aux coûts de la masculinité ?», introduction générale au colloque « Les coûts de la masculinité », IEP Rennes, 14-15 janvier 2010.
  • « Dénonciation militante et tabous épistémologiques : peut-on discuter les critiques de la domination ?», communication au colloque « Critique(s) de la domination : historicité(s), circulation(s), renouveau(x) », Paris I-Sorbonne, 24 septembre 2010.
  • « Interroger la notion de ‘ressource politique’ au prisme des identités de genre : une aventure fort heuristique », communication au colloque « Les identités de genre en politique », Université de Bourgogne, Dijon, 23 et 24 juin 2011.
  • « Apports et limites d’une analyse socio-historique de la politisation en France (XIXe siècle)», journées d’étude «Penser le XIXe siècle : nouveaux chantiers de recherche », New Europe College, Bucarest, 13-14 janvier 2012.
  • Discutante au colloque « L’assignation de genre dans les médias», Rennes, IEP/Faculté de Droit et Science politique, 14-16 mars 2012 (colloque organisé par S. Montanola, B. Damian-Gaillard, A. Olivesi).
  • Communication avec E. Neveu sur le thème « Travailler sur les coûts de la domination masculine : enjeux et difficultés spécifiques », au Ve congrès de l’AFS, à Nantes, séance semi-plénière « Apprendre à dominer ou les coûts de la domination », présidée par Mme A. Collovald, le 4 septembre 2013.
  • Dans le cadre des « Jeudis de l’université » organisés par le Centre de Recherches sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe –CRPLC, de l’UFR Droit et Économie de l’Université des Antilles, conférence à Université des Antilles et de la Guyane (à Schoelcher) sur le thème « Pourquoi travailler sur les coûts de la domination masculine ? » (à propos de l’ouvrage D. Dulong, C. Guionnet, E. Neveu, Boys don’t cry !, PUR, 2012), 23 avril 2015.
  • Discutante générale lors de la Journée d’étude « Jeunes chercheurs : enquêter en Martinique », organisée par le CRPLC – Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la CaraïbeUniversité des Antilles et de la Guyane, Faculté de droit et d’économie de la Martinique à Schœlcher, 24 avril 2015.
  • « Initiatives et discours citoyens face à la ‘crise’ de la démocratie », colloque international « Questions nouvelles à la démocratie ? New questions to democracy ? », organisé par l’Université Rennes 1 (Mme C. Colliot-Thélène, Pr. de Philosophie), Rennes, 21-22 mai 2015.
  • Communication au colloque transdisciplinaire, « Misogynie et discriminations sexuelles », Université de Pau et des pays de l’Adour, sur le thème « Intérêts et limites du concept de misogynie en politique », Pau, 24-26 septembre 2015.
  • Présidente de séance de la session « Quels engagements dans les métiers dévalorisés ? », lors du colloque « Saisir l’engagement « improbable » dans sa routine professionnelle », Rennes, 8/9 octobre 2015, IEP de Rennes, 9 octobre 2015.
  • Participation au colloque international organisé à la MSH Paris-Nord à Saint-Denis par le GIS Démocratie et Participation sur le thème « Les expérimentations démocratiques aujourd’hui : convergences, fragmentations, portées politiques ». Animation d’un atelier avec les acteurs Nuit Debout de Rennes (en collaboration avec B. Doulin) et présentation d’une communication de synthèse sur le thème « Le mouvement rennais Nuit Debout : quelles perspectives pour penser la démocratie citoyenne ? ». Saint-Denis, 26 Janvier 2017.
  • Communication sur le thème « démocratie participative et initiatives citoyennes face à la crise du lien représentatif » lors de la Journée d’études « État des lieux de la citoyenneté en Europe » (projet européen CITER, L’Europe et les frontières de la citoyenneté), à Nantes (MSH Ange Guépin), 31 mars 2017.
  • Introduction générale puis discutante des différentes contributions, avec Bleuwenn Lechaux, lors de la Section thématique « Rapports ordinaires au genre en politique », XIVe Congrès de l’AFSP, Faculté́ de Droit et de Science politique de l’Université́ de Montpellier, 11 juillet 2017.
  • Communication « Le féminisme, catalyseur ou frein à la diffusion d’une grille de lecture genrée des rapports sociaux ? », Bucarest, colloque international sur les représentations politiques des femmes dans les PECO, Université de Bucarest, 17-19 mai 2018.
  • Introduction générale, avec Bleuwenn Lechaux, du colloque consacré aux rapports ordinaires au genre (IEP de Rennes, Université Rennes 1 et Rennes 2). Puis animation de la table ronde consacrée aux questions méthodologiques et conférence de clôture du colloque. Rennes, 18-19 octobre 2018
  • « L’égalité en politique : à l’heure de la parité, un bilan très mitigé », intervention au colloque « Égalités femmes-hommes », organisé à Rennes par l’Institut des Sciences Sociales et du Travail de l’Ouest, 21 novembre 2019.
  • 7-9 avril 2021 : Co-organisatrice de la Section thématique 15 « L’université face au COVID 2019 : adaptations ou résistances à de nouvelles pratiques universitaires » ?, ABSP/COSPOF -congrès international des associations francophones de science politique

Conférences invitées, Ateliers, séminaires :

  • Intervention au séminaire générale du Centre de Recherches Administratives et Politiques, pour présenter l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, Rennes, le 4 novembre 1996.
  • « Archéologie des pratiques politiques modernes du XVIIIe siècle au XIXe siècle ». Séminaire organisé par le Groupe d’Analyse Politique (Université de Paris X- Nanterre), 4 février 1998.
  • Intervention sur le thème « L’apprentissage du vote à la veille du suffrage universel », dans le cadre du séminaire « Économies et sociétés rurales européennes contemporaines» (Université Lyon 2), 7 novembre 1998.
  • Conférence annuelle de la Société d’Histoire de la Révolution de 1848 et des Révolutions du XIXe siècle, à propos de l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, 6 mars 1999, à Paris.
  • Intervention dans le cadre du séminaire « Le communisme agraire », animé par Rose-Marie Lagrave et Agnès Roche, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, sur le thème « Les approches socio-historiques de la politisation », 19 janvier 2000.
  • Présentation de l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, au séminaire de recherche de la Sorbonne « politisation, dépolitisation des milieux populaires, XIXe-XXe siècle », animé par Michel Pigenet et Danielle Tartakowsky, 11 mai 2000 à Paris.
  • Présentation et discussion du livre de J-M. Weller, L’État au guichet. Sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics(Desclée de Brouwer, 1999), au séminaire Lire les Sciences Sociales, organisé à l’IRESCO par G. Mauger et L. Pinto, autour du thème « Bureaucratie ‘de proximité’ : les guichets de l’Administration », 7 décembre 2001.
  • Présentation de l’ouvrage minins/Masculins.Sociologie du genre au séminaire doctoral du GRIP, animé par Michel Offerlé (Paris I), le 4 février 2006.
  • Communication autour du thème « Réinventer la politique citoyenne : les listes Motivé-e-s et citoyennes et leurs difficultés de structuration sur le long terme », atelier « Citoyenneté urbaine» PUCA-CNRS, séance 3 : « Dispositifs de participation et mobilisations : implication citoyenne et engagements », Ministère de la recherche et de la technologie, Paris, 18 mai 2006.
  • Modératrice et discutante lors de la conférence « Etre femme dans la Turquie contemporaine : changements et résistances », IEP de Rennes, 23 Novembre 2009.
  • Participation, aux côtés de F. De Singly, N. Renahy, A-M. Sohn et G. Vigarello au débat « La virilité mise à mâle » (autour de la parution de la controverse dans Travail, genre et sociétés, n° 29/2013), Les amphis du Mage, animés par M. Maruani, F. Lalem, C. Arambourou et M. Paoletti. Le 26 septembre 2013, à la Sorbonne.
  • Présentation à l’atelier de recherche du CRAPE-ARENES (Rennes) de notre mémoire de HDR et de l’ouvrage C. Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales (à paraître début 2015), 2 décembre 2014.
  • Présidence de séance du séminaire « Le Genre à L’ouest », organisé en lien avec la MSHB, portant sur « Les femmes en politique. Des premières élues à la parité dans toutes les instances de ‘gouvernance’ publiques ou privées », 27 mars 2015, Rennes.
  • Dans le cadre des « Jeudis de l’université » organisés par le Centre de Recherches sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe –CRPLC, de l’UFR Droit et Économie de l’Université des Antilles, conférence à Université des Antilles et de la Guyane (à Schoelcher) sur le thème « Pourquoi travailler sur les coûts de la domination masculine ? » (à propos de l’ouvrage D. Dulong, C. Guionnet, E. Neveu, Boys don’t cry !, PUR, 2012), 23 avril 2015.
  • Conférence invitée à l’Université des Femmes de Bruxelles sur le thème « Misogynie, antiféminisme, masculinisme : quels nouveaux défis pour les études sur le genre ?», 11 décembre 2015.
  • Participation à la journée d’études « Regards croisés sur la question paritaire en France », organisée à Paris dans le cadre de l’Atelier TEPSIS Parité Acte III, 10 Juin 2016.
  • Présentation et discussion de la conférence de Diane Lamoureux, Pr. de science politique à l’université Laval, du Québec, sur son dernier ouvrage Les possibles du féminisme, lors d’un séminaire général du laboratoire ARENES (Rennes), 7 mars 2017.

 

Autres interventions : Séminaires liés à des contrats et des recherches collectives :

  • De 2001 à 2006, participation aux séminaires du groupe « L’invention de l’élue » constitué pour analyser les premières applications de la loi sur la parité (contrat de recherche ACI Jeunes chercheurs dirigé par M. Paoletti). Ce groupe de travail a donné lieu à la rédaction commune d’un rapport de recherche, à la publication de plusieurs numéros collectifs de revue, ainsi qu’à la parution, chez Economica, d’un ouvrage collectif consacré à la parité en politique depuis 2001 (cf. le livre Sexe, genre et politique, mentionné plus haut).
  • De 2011 à 2015, fondation et animation avec Sophie Rétif d’un groupe de recherche autour des difficultés méthodologiques, au laboratoire ARENES (en association avec le CENS, de Nantes). Ce travail collectif a conduit à la rédaction de l’ouvrage collectif Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, PUR, 2015.
  • Depuis Février 2016, fondation et animation au laboratoire ARENES d’un atelier sur « les rapports ordinaires au genre, avec Bleuwenn Lechaux. Une Section Thématique sur le thème des « rapports ordinaires au genre en politique » a été organisée au congrès de l’AFSP en juillet 2017 à Montpellier. Puis un colloque, à Rennes, les 18 et 19 octobre 2018, sur les rapports au genre dans tous les domaines de la vie sociale. (Cf. plus haut les publications à venir à partir de ces différentes manifestations scientifiques).
  • 2015-2017 : membre du groupe de recherche européen Partispace (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation (PARTISPACE). Formal, non-formal and informal possibilities of young people’s participation in European cities » sur la participation locale des jeunes dans 8 pays européens (pilotage Arènes-Ehesp et Université Goethe Francfort, responsable scientifique pour la partie française : Patricia Loncle). Responsable, dans ce cadre, de l’étude de cas portant sur Nuit Debout à Rennes (avec la collaboration de Barbara Doulin, doctorante en sociologie).
  • 11 juin 2018 : présentation de l’enquête sur Nuit Debout à Rennes à la MSH Paris, dans le cadre de la restitution du contrat FMSH (dir. M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet)
  • Habilitation à diriger des recherches (HDR) :
  • Discipline d’inscription : science politique
  • Titre : «  La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » (240 p.)
  • Établissement de soutenance : université Rennes 1
  • Année de soutenance : 2012
  • Composition du jury : Stéphane Beaud (directeur), Loïc Blondiaux, Philippe Garraud, Patrick Lehingue, Bernard Voutat.

Rapports scientifiques en lien avec des contrats de recherche :

  • De 2001 à 2005, codirection, avec Lionel Arnaud (MCF à l’Université Rennes 1), d’un contrat de recherche (APN financée par le CNRS) mobilisant une équipe de travail de dix personnes autour de la thématique de « la politique comme frontière » : il s’agit d’appréhender les domaines généralement considérés comme non politiques (« infra politiques », sous politisés, « à côté » du politique, voire « au-dessus » du politique) et d’étudier les rapports qu’ils entretiennent avec la politique institutionnelle, de chercher comment et selon quels critères ils sont étiquetés ou non comme « politiques », comment certains sujets ou supports initialement tenus hors de la sphère politique institutionnelle sont progressivement « politisés » (carnaval, affaire du sang contaminé, mouvements citoyens, …). La fin de ce contrat de recherche s’est soldée par la publication d’un rapport de recherche ayant donné lieu à publication (cf. l’ouvrage Les frontières du politique, mentionné ci-dessus)
  • De 2001 à 2006, participation à un contrat de recherche ACI Jeunes chercheurs « L’invention de l’élue » (dirigé par M. Paoletti), étudiant la question de l’entrée des femmes en politique à l’aune des premières applications de la loi sur la parité. Ce groupe de travail a réalisé plusieurs enquêtes de terrain, et a donné lieu à la rédaction commune d’un rapport de recherche, à la publication de plusieurs numéros collectifs de revue, ainsi qu’à la parution, chez Economica, d’un ouvrage collectif consacré à la parité en politique depuis 2001 (cf. le livre Sexe, genre et politique, mentionné plus haut).
  • De 2006 à 2007 : contrat de recherche commandé par Rennes Métropole, avec M. Kergoat, CREM-CNRS, Univ. Rennes 1, sur la présence des femmes dans l’intercommunalité rennaise. Rédaction du rapport de recherche : « Parité et intercommunalité. Le Petit livre blanc de Rennes Métropole : bilan et perspectives », octobre 2007, 121 p.
  • 2015-2017 : membre du groupe de recherche européen Partispace (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation (PARTISPACE). Formal, non-formal and informal possibilities of young people’s participation in European cities » sur la participation locale des jeunes dans 8 pays européens (pilotage Arènes-Ehesp et Université Goethe Francfort), responsable scientifique pour la partie française : Patricia Loncle (2015-2017). Responsable, dans ce cadre, de l’étude de cas portant sur Nuit Debout à Rennes (avec la collaboration de Barbara Doulin, doctorante en sociologie).

Participation à la rédaction du rapport final sur l’engagement politique des jeunes (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation (PARTISPACE). Formal, non-formal and informal possibilities of young people’s participation in European cities » sur la participation locale des jeunes dans 8 pays européens (pilotage Arènes-Ehesp et Université Goethe Francfort), responsable scientifique pour la partie française : Patricia Loncle (2015-2017) (rédaction, avec Barbara Doulin -doctorante vacataire-, de la partie consacrée à l’enquête Nuit Debout à Rennes).

  • Participation au projet « Nuit Debout et nouvelles formes de mobilisation », financé par la Fondation MSH (dir. M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet).

En codirection avec Michel Wieviorka, publication des enquêtes effectuées dans le cadre du contrat de recherche « Nuit Debout, nouvelles formes de mobilisation », financé par la Fondation MSH (dir. contrat : M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet). Cf. publications à paraître ci-dessus.

Participation à des actions de vulgarisation :

 Articles non scientifiques :

  • « Démocratie pipée en Géorgie», en collaboration avec B. François et P. Mathiot, Libération, 15 octobre 1999.
  • « Ni mépris, ni utopie démocratique », à propos de la Géorgie et en collaboration avec B. François et P. Mathiot, Libération, 1er Novembre 1999.
  • « Femmes élues : cela avance, mais lentement », Place publique, 13, septembre-octobre 2011, p.132-135.
  • Publication de « GTA V : refuge pour « machos frustrés » ?», Cerveau & Psycho, 60, novembre-décembre 2013, p.10-11.
  • « Analyser la domination masculine, ses ambivalences et ses coûts : intérêt et enjeux d’une étude en terrain sensible », Savoir/Agir, 26, 2013, p.45-50.

 

Communications non scientifiques (diffusion de la recherche) :

  • Interview au 12-13 de France 3 le 5/02/01, à propos de la loi sur la parité.
  • Interview dans Ouest-France à propos de la parution de l’ouvrage co-écrit avec E. Neveu, Féminins/Masculins. Sociologie du genre, Paris, Colin, 2004.
  • Audition auprès du CES de Bretagne, sur le thème de l’inégalité entre hommes et femmes dans le domaine professionnel (à propos de l’opportunité de la création d’un conseil régional de l’égalité) (2 novembre 2004)
  • Interview par TV Rennes 35 (le 15 mars 2007) : reportage consacré au vote des femmes et à leur entrée en politique depuis 1946.
  • Participation à plusieurs conférences organisées par Rennes Métropole pour réfléchir à la place des femmes au sein des communautés de communes.
  • Entretien pour le magazine Côté beauté, septembre-octobre 2009, p.54, sur la pratique féminine du sport et la constitution de clubs de gymnastique spécifiquement féminins.
  • Interview par Peggy Hollinger, du journal Financial Times, en mai 2011, dans le cadre d’un article intitulé « Salutary insights into the French way of flirting » (édition du 20 mai 2011).
  • Entretien avec Carine Janin, dans la revue Reportages publiée par Ouest-France, n°3, Mai 2011,      « Comment font-elles ? Hommes, enfants, travail. Les femmes cherchent un nouvel équilibre », p.22.
  • 21 mars 2012 : Conférence pour l’association Mix-Cité sur le thème : « Les femmes dans la campagne électorale de 2012 ».
  • 27 novembre 2013, « Domination masculine : quel prix à payer ? », conférence dans le cadre du cycle de conférences « masculin-féminin : le genre en question» organisé par  le « Bivouac des Facs » (Conseil général du Puy de Dôme), Issoire.
  • 12 décembre 2013, interview par Le Monde (Culture et idées) par Fanny Arlandis sur « Les hommes, genre délaissé ».
  • Interview par Fanny Lesbos, pour le journal Libération, le 13 décembre 2014 : « Au rayon jouet, filles et garçon restent séparés »
  • 29 avril 2015 : « Un droit attendu depuis longtemps, si longtemps », Entretien publié dans Ouest-France, p. 7, à propos de l’anniversaire du droit de vote des femmes obtenu en 1945.
  • 1er avril 2017, Interview dans Le Monde (Le Monde des idées) par C. Vincent sur « Un an après, Nuit (toujours) debout ? ».
  • Le 15 mars 2017, une démarche de recherche-action menée avec les acteurs rennais de Nuit Debout et l’ARESP (association des étudiants rennais en science politique) a conduit à inviter Loïc Blondiaux pour une conférence, à la faculté de Droit et Science politique sur le thème de la réforme des institutions démocratiques et de la démocratie participative.
  • Régulièrement, au moment du 8 mars, participation à des conférences sur l’égalité hommes/femmes organisées par Rennes métropole, la ville de Rennes ou encore des associations étudiantes et radios libres. A titre d’exemple, cette année, le 8 mars 2019, conférence lors de la journée « citoyennes aujourd’hui, maires demain ? », organisée sous l’égide de la préfète de Bretagne et du président du conseil régional.
  • 26 juin 2019 : intégration au groupe de réflexion de la Région Bretagne/Rennes Métropole/ville de Rennes sur les conditions favorables à l’entrée des femmes en politique. Conférence sur la question des freins à l’entrée des femmes en politique.

Médias

  • « Démocratie pipée en Géorgie », en collaboration avec B. François et P. Mathiot,  Libération, 15 octobre 1999.
  • « Ni mépris, ni utopie démocratique », à propos de la Géorgie et en collaboration avec B. François et P. Mathiot,  Libération, 1er Novembre 1999.
  • Interview au 12-13 de France 3 le 5/02/01, à propos de la loi sur la parité.
  • Interview dans Ouest-France à propos de la parution de l’ouvrage co-écrit avec E. Neveu, Féminins/Masculins : sociologie du genre, Paris, Colin, 2004.
  • Audition auprès du CES de Bretagne, sur le thème de l’inégalité entre hommes et femmes dans le domaine professionnel (à propos de l’opportunité de la création d’un conseil régional de l’égalité) (2 novembre 2004)
  • Interview par TV Rennes 35 (le 15 mars 2007 : date de diffusion ?) : reportage consacré au vote des femmes et à leur entrée en politique depuis 1946.
  • Participation à plusieurs conférences organisées par Rennes Métropole pour réfléchir sur la place des femmes au sein des communautés de communes.
  • Entretien pour le magazine Côté beauté, septembre-octobre 2009, p.54, sur la question de la pratique féminine du sport et de la constitution de clubs de gym spécifiquement féminins.
  • Interview par Peggy Hollinger, du journal Financial Times, en mai 2011, dans le cadre d’un article intitulé «Salutary insights into the French way of flirting» (édition du 20 mai 2011)
  • Entretien avec Carine Janin, dans la revue Reportages publiée par Ouest-France, n°3, Mai 2011, «Comment font-elles ? Hommes, enfants, travail. Les femmes cherchent un nouvel équilibre», p.22.
  • «Femmes élues : cela avance, mais lentement», Place publique, septembre-octobre 2011, n°13, p.132-135.
  • 21 mars 2012 : Conférence pour l’association Mix-Cité sur le thème : «Les femmes dans la campagne électorale de 2012».
  • 27 novembre 2013, « Domination masculine : quel prix à payer ? », conférence dans le cadre du cycle de conférences « masculin-féminin : le genre en question » organisé par  le « Bivouac des Facs » (Conseil général du Puy de Dôme), Issoire.
  • Interview par Fanny Lesbos, pour le journal Libération, le 13 décembre 2014 : « Au rayon jouet, filles et garçon restent séparés » (http://www.liberation.fr/societe/2014/12/13/au-rayon-jouet-filles-et-garcons-restent-separes_1162464)
  • 29 avril 2015 : « Un droit attendu depuis longtemps, si longtemps », Entretien publié dans Ouest-France, p. 7, à propos de l’anniversaire du droit de vote des femmes obtenu en 1945.
  • 1er avril 2017, Interview dans Le Monde (Le Monde des idées) par C. Vincent sur « Un an après, Nuit (toujours) debout ? » .