Christine Guionnet

Enseignante-chercheuse

Affiliation : Rennes 1
Statut : Permanent
Grade : Professeure des Universités
Section : 04 – CNU
Équipe/Chantier/Service : Axe 2 - Mobilisations, espaces publics et médiatiques / GRT - Genre, santé et construction des problèmes publics /

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Bureau : 524

Domaines d'expertise

  • Socio-histoire de la construction démocratique (XIX-XXe s.)
  • Construction sociale du politique et de ses frontières
  • Rapports ordinaires au politique
  • Mouvements citoyens et Motivé-e-s ; modes non conventionnels de participation politique ; mouvements Nuit Debout
  • Sociologie du genre (parité en politique, rapports ordinaires au genre, coûts de la masculinité, antiféminisme, etc.)
  • Méthodes des sciences sociales, épistémologie
  • Processus de domination et discriminations sociales : dynamiques et ambivalences.
  • La « compétence politique » en questions : analyse critique de notion d’ « apprentissage » de la politique, construction socialede la « compétence » politique et effets induits.

Carrière

Données individuelles

  • Statut actuel : Professeure des universités. Directrice adjointe de l’UMR Arènes
  • Établissement : Faculté de droit et science politique, Université Rennes 1
  • Laboratoire de rattachement : Arènes (UMR 6051)

 

Diplômes

  • Habilitation à diriger des recherches (HDR) :
    • Discipline d’inscription : science politique
    • Titre : «  La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » (240 p.)
    • Établissement de soutenance : université Rennes 1
    • Année de soutenance : 2012
    • Composition du jury : Stéphane Beaud (directeur), Loïc Blondiaux, Philippe Garraud, Patrick Lehingue, Bernard Voutat.

 

  • Doctorat :
    • Discipline d’inscription de la thèse : sociologie, mention sociologie politique
    • Titre : « L’apprentissage de la politique moderne : les élections municipales sous la monarchie de Juillet »
    • Établissement de soutenance : EHESS
    • Année de soutenance : 1995
    • Directeur de thèse : Pierre Rosanvallon
    • Mention : très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité
  • Socio-histoire de la construction démocratique (XIX-XXe s.)
  • Construction sociale du politique et de ses frontières
  • Rapports ordinaires au politique
  • Mouvements citoyens et Motivé-e-s ; modes non conventionnels de participation politique ; mouvements Nuit Debout
  • Sociologie du genre (parité en politique, rapports ordinaires au genre, coûts de la masculinité, antiféminisme, etc.)
  • Méthodes des sciences sociales, épistémologie
  • Processus de domination et discriminations sociales : dynamiques et ambivalences.
  • La « compétence politique » en questions : analyse critique de notion d’ « apprentissage » de la politique, construction socialede la « compétence » politique et effets induits.
  • Baccalauréat série C, 1987
  • Classes préparatoires à HEC en 1987/88 à Poitiers
  • Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux en 1991
  • DEA de Sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1992
  • Allocataire de recherche à l’EHESS de 1992 à 1995
  • Doctorat de Sociologie à l’EHESS, sous la direction de P. Rosanvallon, en 1995 (thèse portant sur l’apprentissage de la politique moderne, vu à travers le cas des élections municipales sous la monarchie de Juillet)
  • Maîtresse de conférences à la Faculté de Droit et Science politique de Rennes depuis 1996
  • Habilitée à diriger des recherches le 9 juillet 2012, à l’Université Rennes 1. Sujet du mémoire : « La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales », 240 p.. Recherche préparée sous la direction de Stéphane Beaud, Professeur de Sociologie à l’ENS Jourdan. Composition du jury : S. Beaud, L. Blondiaux, P. Garraud, P. Lehingue, B. Voutat.
  • Professeure des Universités depuis septembre 2024.

 

Présentation des thématiques de recherche : 

De premières recherches socio-historiques sur les rapports populaires au politique

Nos premiers travaux (thèse en sociologie à l’EHESS) ont relevé de la socio-histoire du politique. Cette recherche, dirigée par l’historien et sociologue Pierre Rosanvallon, a été menée en trois ans (1992-1995) à l’EHESS, à la suite de notre DEA. Que ce soit à travers notre recherche personnelle ou à travers la formation reçue alors à l’Institut Raymond Aron, on peut dire que l’interdisciplinarité entre histoire, sociologie du politique et pensée politique a fortement marqué de son empreinte nos premières années de chercheuse. Notre thèse a plus spécifiquement porté sur la découverte de la politique par les Français au XIXe s., à partir de l’introduction d’élections municipales, sous la monarchie de Juillet. Le choix de ce sujet correspondait à l’envie d’analyser les rapports au politique étudiés non seulement « d’en haut », en se plaçant du côté des élites (comme pouvait par exemple le faire notre directeur de thèse, P. Rosanvallon, dans ses travaux de pensée politique), mais aussi et surtout en se plaçant du point de vue -encore trop ignoré- des citoyens « lambda », appartenant au petit peuple des campagnes et des villes. C’est donc l’analyse de l’acculturation populaire à la démocratie qui nous a centralement intéressée dans cette thèse en sociologie politique.

Pour appréhender la façon dont l’introduction de scrutins municipaux avait pu être perçue par ce petit peuple encore peu familier avec les pratiques électorales et le pluralisme, nous avons travaillé à partir de plusieurs fonds d’archives (archives nationales, Deux-Sèvres, Côte d’Or, Indre-et-Loire, Rhône). Nous avons souligné combien la typologie jusqu’alors souvent proposée entre un stade « archaïque » et un stade ultime de « modernité » politique est discutable : certaines pratiques politiques observées dans les milieux urbains cultivés des années 1830/50 peuvent certes ressembler à celles qui existent aujourd’hui dans les démocraties occidentales (affrontements partisans intenses), mais elles sont en réalité sous-tendues par des représentations du politique très distinctes (refus du pluralisme politique, professions de foi sans programme électoral, etc.). De même, le supposé « archaïsme » paysan ne correspond pas, comme beaucoup d’historiens l’ont affirmé (cf. E. Weber), à un apolitisme. Certaines formes de conscience politique existent dans les campagnes, et l’on peut discuter la thèse d’un électorat paysan entièrement dominé, dont le vote serait nécessairement sans signification politique. Plusieurs types de comportements révélés par les archives suggèrent combien cette thèse repose sur une vision républicaine de l’histoire quelque peu naturalisante (attirance supposée évidente des paysans pour les idées républicaines). Des expressions telles que « descente de la politique vers les masses », « apprentissage de la politique », ou encore « modernisation politique », peuvent laisser penser qu’il existerait en soi un modèle type de « la politique moderne », étape finale vers laquelle les milieux non « politisés » évolueraient nécessairement, après certains stades intermédiaires. Or il semble plus pertinent de considérer que chacun se familiarise avec la politique à travers des entremêlements de représentations et de pratiques variables d’un électorat à un autre. Continuité et uniformité de la modernisation politique constituent deux présupposés difficiles à valider dès lors qu’on est attentif aux représentations et discours des acteurs, au-delà du simple examen de leurs pratiques et de leur interprétation à l’aune de nos représentations d’occidentaux du XXIe s. Après notre thèse, nous avons publié un ouvrage (L’apprentissage de la politique moderne,L’Harmattan, 1997) et une dizaine d’articles scientifiques dans ce domaine de la socio-histoire du politique. Cette première série de travaux nous a permis de dialoguer à de nombreuses reprises avec les historiens tout autant qu’avec la communauté des politistes, à l’occasion de plusieurs colloques, journées d’études et publications collectives. Cette expérience de dialogue interdisciplinaire a représenté un jalon extrêmement formateur dans notre carrière, car nous avons pu éprouver la différence des méthodologies, des formes de problématisation, des références théoriques, mais aussi les points communs très nombreux permettant un dialogue extrêmement enrichissant entre communautés scientifiques historiennes et sociologues du politiques.

 

L’analyse de la construction sociale des frontières du politique et des rapports de forces entre établis et outsiders du jeu politique

A travers ces premières recherches socio-historiques, portant sur la façon dont les groupes populaires s’acculturent à la démocratie, nous avons réalisé combien la construction sociale des frontières entre le politique et l’apolitiqueconstitue un terrain d’investigation passionnant pour comprendre le fonctionnement central du jeu politique et la façon dont ses différents acteurs les plus établis contribuent à imposer des formes de hiérarchisation entre des pratiques volontiers décrites comme nobles, ou au contraire comme « archaïques » et « sans signification politique ». Pour aborder plus avant cette problématique et sortir d’une perspective purement socio-historique, nous avons choisi de constituer au sein de notre laboratoire une équipe de travail privilégiant une approche pluridisciplinaire pour aborder la façon dont les individus, quels qu’ils soient (élus, journalistes, simples citoyens, militants, etc.) participent à coconstruire les frontières du politique et de l’apolitique. Sociologues, politistes, anthropologues et historiens ont participé à ce groupe de réflexion, que nous avons codirigé avec Lionel Arnaud de 2001 à 2005. Un financement CNRS type Aide à Projets Nouveaux nous a permis de multiplier les enquêtes de terrain et d’animer des séminaires sollicitant la présentation de travaux de chercheurs en lien avec notre réflexion. L’objectif de ce collectif a consisté à s’éloigner d’une définition institutionnelle du politique, pour étudier la construction sociale des frontières du politique (et de l’apolitique) à partir de terrains extrêmement divers (allant de la poésie au syndicalisme, en passant par la sociologie des médias, des mouvements sociaux, etc.). Quelles que soient nos disciplines de rattachement, nous avions tous un objectif commun : analyser ce que les acteurs, professionnels de la politique aussi bien que citoyens appartenant à des groupes perçus comme moins légitimes par la classe politique car plus populaires, plus éloignés de la politique dite « politicienne » ou même critiques à l’égard de celle-ci, décrivent comme étant politique ou non ; analyser les interactions entre ces différents tracés de frontières et les effets concrets induits par cette construction sociale du politique. Cela nous a permis de montrer, notamment à travers la publication de l’ouvrage codirigé avec Lionel Arnaud, Les frontières du politique, paru aux PUR (coll. Res Publica) en 2005, combien le fonctionnement du jeu politique est largement influencé par ce travail incessant de construction des frontières du politique, y compris par des acteurs qui demeurent aux marges de cet univers (tels les Motivés). Les acteurs étudiés cherchent souvent dans une requalification (par politisation ou dépolitisation) ou dans un gommage relatif des frontières des ressources légitimantes pour influencer les établis (activités proches du lobbying), ou s’établir à leur tour et « faire de la politique », fut-ce « autrement ». Mais comme le montre notre propre enquête sur les listes Motivé-e-s et citoyennes (à partir de laquelle nous avons publié quatre articles scientifiques), on observe des processus de stigmatisation (par les médias et les établis du jeu politique) de certains acteurs constituant des « Objets Politiques Non Identifiés ». La difficulté d’une posture critique durable aux marges du jeu politique institutionnel est évidente. Travailler sur des outsiders et nouveaux entrants en politique permet de mesurer la force de phagocytage du jeu politique et de ses établis, qui contraignent les nouveaux entrants à accepter les règles élémentaires du jeu et à se professionnaliser, à s’institutionnaliser, ou au contraire à demeurer marginaux et même à disparaître (problématiques de la construction du champ professionnel politique, des rapports ordinaires au politique, et des rapports de domination entre établis et outsiders).

Un intérêt récurrent (et croissant) pour la sociologie du genre

C’est également cette problématique des outsiders et nouveaux entrants dans le jeu politique que nous avons souhaité observer en travaillant sur les nouvelles candidates aux élections municipales de 2001. Arrivées grâce à la loi sur la parité, nombreuses furent alors celles qui développèrent le discours de « la politique autrement ». Ayant déjà eu l’occasion de nous intéresser aux problématiques de genre (cf. un numéro de Politix consacré à « la cause des femmes » codirigé avec B. Le Grignou), nous avons souhaité mettre en place, avec plusieurs autres collègues, une enquête nationale (financée par une ACI) destinée à analyser de façon comparative l’entrée des femmes en politique à partir de 2001. Alors que de nombreuses candidates mettaient alors en avant le discours de la « politique autrement », nous avons souhaité nous poser la question de la façon dont elles allaient effectivement pouvoir s’imposer dans un jeu politique jusqu’alors très masculin et éventuellement changer certaines pratiques ou règles du jeu (étudiant ainsi à nouveau la problématique du champ politique et de la définition de ses règles du jeu par les professionnels de la politique… ou de leur contestation par de nouveaux entrants). De nombreux entretiens semi-directifs et observations directes ont été menés à partir de 2001 jusqu’en 2007 (au niveau municipal, régional et intercommunal). Nous avons tiré de cette première série d’enquêtes relatives à l’entrée en politique des femmes plusieurs articles en nom propre, un nouveau numéro spécial de la revue Politix (codirigé avec E. Fassin), et la participation à la rédaction collective de l’ouvrage Sexe, genre et politique(Economica, 2007).

Depuis cette première série d’enquêtes, nous continuons à travailler sans discontinuité sur la problématique des rapports et identités de genre. Ayant constaté, au début des années 2000, qu’il n’existait pratiquement pas de manuel de sociologie du genre, nous avons souhaité rédiger, avec notre collègue Erik Neveu, un ouvrage destiné à diffuser auprès des étudiants et collègues intéressés un certain nombre de problématiques et textes français et anglosaxons importants pour réfléchir à la construction sociale des identités et rapports de genre : Féminins/masculins. Sociologie du genre, chez A. Colin (2004). La 4e édition, entièrement réécrite, est parue en 2021 après plus d’un an de réécriture. La préparation de ce manuel nous a permis de créer à l’IEP de Rennes, puis à la Faculté de Droit et Science politique (en Master 2) deux enseignements magistraux de sociologie du genre.

En parcourant la littérature destinée à écrire ce manuel, nous avons constaté que très peu de travaux existaient, en France comme dans l’univers anglo-saxon, sur la masculinité et la façon dont celle-ci peut être pensée de façon plurielle, intersectionnelle et relationnelle. En nous inspirant de nos travaux de socio-histoire consacrés aux processus de domination -des notables sur les paysans- et à leurs ambivalences, nous avons alors souhaité interroger la construction sociale de l’identité masculine, mais également questionner l’envers du décor de la domination masculine. Refuser les tabous épistémologiques liés aux liens historiquement forts unissant recherches sur le genre et mouvements féministes nous a conduite à investir (à travers l’organisation d’un colloque, puis en codirigeant le livre Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine -publié en 2012 dans la collection Le Sens social aux PUR) un sujet jusqu’alors délaissé en Gender Studies : les ambivalences et les coûts de la domination masculine. Certes, les hommes constituent globalement une catégorie dominante (et c’est bien pourquoi l’essentiel des recherches se focalisent sur les inégalités et injustices dont les femmes sont globalement victimes), mais à quel prix le statut de « mâle hégémonique » peut-il être entretenu et investi par les hommes, si l’on admet que tous n’ont pas le même âge, le même statut socio-professionnel, la même culture, les mêmes représentations de la virilité physique, etc. ? Telles furent quelques-unes des questions centrales traitées dans cet ouvrage. Ce thème continue à nous intéresser, comme en témoigne par exemple la publication, en 2019, avec D. Dulong, de l’article « Lui, c’est un vrai mec ! », dans le Manuel indocile des sciences sociales (La Découverte).

Une volonté de réflexivité critique sur les difficultés méthodologiques

A l’occasion de la rédaction de notre mémoire de HDR, nous avons souhaité revenir sur ces différentes problématiques récurrentes dans nos différents travaux, pour réfléchir à une question qui nous taraudait depuis longtemps lorsque nous enseignions les méthodes des sciences sociales en Master 2 : que faire face aux difficultés méthodologiques régulièrement rencontrées lorsqu’on enquête en sciences sociales comme en socio-histoire ? Comment éviter, comme le font trop souvent les étudiants lorsqu’ils réalisent un premier travail de recherche, de ressentir un malaise et de préférer taire ces difficultés spontanément interprétées comme révélatrices d’un manque de savoir-faire, plutôt que de les affronter centralement et de réfléchir à leur signification ? Cette préoccupation méthodologique nous a amenée à explorer une thématique qui nous tient à cœur depuis le début de notre carrière et qui nous semble répondre à l’exigence de réflexivité critique mentionnée dans la fiche de poste : la réflexivité sur les méthodologies de l’enquête en sciences sociales et plus spécifiquement sur les difficultés méthodologiques et leur possible valeur heuristique. En 2012, notre mémoire de HDR (« La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » -240 p.-) nous a permis de réfléchir à cette insatisfaction liée à l’enseignement « classique » de méthodologie des sciences sociales, et d’imaginer une pédagogie de « la méthode autrement ». La grande majorité des manuels d’initiation à la recherche ne consacre qu’une part très réduite au travail de problématisation, une fois posé le principe d’un questionnement construit en rupture avec le sens commun. Or il est fondamental d’encourager non seulement la rupture avec la connaissance ordinaire, mais également la « rupture problématique » en tant que travail de distanciation critique par rapport aux impensés et zones d’ombre d’un domaine scientifique. Partir à la recherche des questions délaissées, des axes problématiques impensés, voire impensables, choquants ou tabous peut s’avérer extrêmement heuristique. De même, l’analyse des principaux manuels montre que ceux-ci proposent en général des « recettes méthodologiques » destinées à « éviter » les erreurs et les doutes, à « contourner » les obstacles. Or les difficultés rencontrées lors d’une enquête en sciences sociales nous paraissent moins constituer des obstacles à éviter à tout prix, des signes relatifs d’échec, que des ressources potentielles à placer systématiquement au cœur même de l’analyse. Pour illustrer ce retournement de difficultés en éléments d’analyse potentiellement enrichissants, nous nous sommes inspirée de nos propres travaux, dont nous avons proposé, dans le mémoire de HDR, un examen renouvelé sous un prisme méthodologique et épistémologique (analyse méthodique des difficultés rencontrées au cours de nos différentes recherches). Afin de cultiver une nouvelle fois interdisciplinarité et réflexion collective, nous avons ensuite animé (de 2012 à 2015) avec S. Rétif un groupe de travail réunissant des chercheurs de notre laboratoire ARENES et du CENS, pour réfléchir, de façon comparative, à la façon dont chacun peut, sur ses terrains respectifs et suivant sa sensibilité disciplinaire (science politique, sociologie, histoire, anthropologie, notamment), essayer d’aborder frontalement les difficultés méthodologiques et d’en tirer des informations heuristiques. Ce chantier nous a permis de réfléchir collectivement à la fois aux ressources et aux contraintes d’une réflexion comparative à la fois d’un point de vue interdisciplinaire et international. Nous en avons tiré un ouvrage codirigé avec Sophie Rétif : Exploiter les difficultés méthodologiques (coll. Des sociétés, PUR, 2015).

Dans la lignée de ces réflexions épistémologiques et afin de les appliquer aux études sur le genre, nous intervenons à la 4e édition des journées « Métier de chercheur.e » de la MSHB consacrée à « la recherche SHS au défi de l’engagement », les 14-15 mars 2024, sur la question « Peut-on pratiquer le mélange des genres quand on travaille… sur le genre ? Enjeux épistémologiques face aux détracteurs du wokisme ». Nous organisons en outre lors du prochain congrès de l’Association Française de Science politique (Grenoble, 2-4 juillet 2024) une section thématique intitulée « Étudier et enseigner les rapports de genre aujourd’hui : nouveaux défis et paradoxes ».

Nos recherches récentes : articuler rapports « ordinaires » au genre et au politique

Outre ces réflexions d’ordre épistémologique, nous avons souhaité continuer à explorer plus avant deux thématiques privilégiées, à travers des travaux personnels, l’animation de manifestations scientifiques collectives, la direction de publications et la participation à des contrats de recherche et ouvrages collectifs. En premier lieu, nous avons poursuivi notre réflexion et nos enquêtes sur les questions de genre, en nous penchant sur une nouvelle problématique, jusqu’à présent peu explorée : les rapports ordinaires au genre (participation à un colloque à Bucarest, publication d’un article en nom propre dans la revue Réseaux, organisation d’une section thématique à l’AFSP et d’un colloque à Rennes, dont est tiré l’ouvrage Lire la politique au prisme du genre. Petits accommodements du quotidien (coll. La Fabrique du politique, Peter Lang, 2020). L’objectif de ce nouveau chantier de recherche était simple : si les rapports de genre en eux-mêmes sont désormais bien connus, en tant que réalités sociales objectivables, les rapports au genre, c’est-à-dire la façon dont les individus peuvent interpréter une situation ou tenter de la modifier en se réappropriant, ou non, la problématique du genre, ont en revanche été peu étudiés jusqu’à présent. Notre objectif consiste à nous demander comment les individus se saisissent -ou non-, en dehors d’une démarche militante, de catégories d’analyse genrées et des stéréotypes de genre, dans leur quotidien privé ou professionnel (d’où l’idée de « l’ordinaire »), pour analyser une situation vécue, décrypter des comportements, justifier une attitude personnelle, ou encore mettre en œuvre une stratégie. Après avoir consacré un premier ouvrage à l’exploration de cette problématique dans le domaine strictement politique (publication Peter Lang), nous publions aux Presses Universitaires du Septentrion, avec Bleuwenn Lechaux, un ouvrage tiré des actes du colloque organisé à Rennes en 2018, élargissant notre réflexion à l’ensemble des domaines de la vie sociale (rapports ordinaires au genre en général, comme grille d’analyse mobilisée -ou non- par les individus dans la sphère privée, professionnelle, médiatique, etc…) (manuscrit à paraître, intitulé L’ordinaire des rapports au genre. Ce que révèlent les catégorisations identitaires). Nous avons écrit une contribution dans cet ouvrage, intitulée « Quand ethos égalitaire, conscience de genre… et refus d’une grille de lecture genrée cohabitent : l’individualisme démocratique à Nuit Debout et son effet ‘pschitt’ ».

En parallèle à ces travaux, un dernier axe récurrent continue à nous passionner : la question de « la politique autrement » et des rapports populaires et ordinaires au politique, analysés à travers l’étude des mouvements citoyens. Après nos premières recherches sur les listes Motivé.e.s et citoyennes au début des années 2000, nous nous sommes logiquement intéressée au mouvement récent Nuit Debout. Nous avons mené une enquête sur le cas rennais dans le cadre d’une recherche collective en lien avec deux réseaux : d’une part le projet européen H2020 Partispace (dirigé sur le site rennais par notre collègue sociologue Patricia Loncle), et d’autre part le projet FMSH sur Nuit Debout (dirigé par M. Wieviorka, J.P. Dozon et K. Rousselet). Afin de partager les résultats de cette enquête, nous avons communiqué dans des manifestations scientifiques (notamment lors du colloque international organisé à la MSH Paris-Nord à Saint-Denis par le GIS Démocratie et Participation en 2017), rédigé plusieurs articles (cf. annexes 2), et co-dirigé avec M. Wieviorka un ouvrage collectif intitulé Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique (PUR, coll. Essais, 2021). Notre propre enquête sur le mouvement rennais Nuit Debout nous a permis d’explorer plusieurs pistes : dans le livre codirigé avec M. Wieviorka, notre propre contribution (« Précaires en politique… ») souligne le lien étroit entre rapport à la précarité biographique et investissement dans un mouvement investi à travers une posture entretenant une forme de précarité volontaire en politique. Dans un second article (GIS Démocratie et participation, PUS, 2022) nous avons discuté la conclusion selon laquelle Nuit Debout aurait été un « échec », pour souligner combien le mouvement avait permis de ramener au politique des acteurs désireux d’investir une forme d’engagement non institutionnel, que nous avons qualifié de « rhizome ». Nous avons rédigé, avec notre collègue Magali Della Suda, un article consacré à la comparaison des rapports au politique et au genre exprimés dans les mouvements Nuit Debout/gilets jaunes (in Sociologie politique de la France, A. Colin, 2021). Enfin, dans un article à paraître (« Quand ethos égalitaire, conscience de genre… »), nous analysons la manière dont le rapport des jeunes Nuit Deboutistes à la politique et au genre sont liés : leur attachement à ce que l’on peut appeler « l’individualisme démocratique » explique qu’ils soient à la fois très préoccupés par l’ethos égalitariste et la conscience du genre, tout en restant paradoxalement réticents à adopter une grille de lecture genrée systématique de leur propre vécu.

L’une des thématiques qui nous occupe actuellement est en effet celle du nomadisme scientifique. Nous avons coorganisé en juin 2022 deux journées d’étude internationales consacrées à cette problématique, autour des travaux de notre collègue Erik Neveu. Pour faire suite à cette manifestation scientifique, nous travaillons actuellement, avec A. Collovald, C. Le Bart et G. Renou, à la codirection d’un ouvrage (qui sera soumis aux PUR) analysant la circulation des idées, concepts, auteurs, savoirs et postures méthodologiques à travers plusieurs dimensions possibles : la circulation dans le temps d’un point de vue scientifique (évolution des SHS ; circulation interdisciplinaire) ; la circulation internationale des idées, concepts, modèles d’action publique, textes, auteurs et théories dans les univers sociaux et politiques (par exemple d’un mouvement social à l’autre, d’un champ à l’autre…) ; la circulation des idées, concepts, auteurs du monde de la recherche vers la société (militants, médias ou autres acteurs sociaux) et réciproquement. Dans le cadre de cette publication en voie de finalisation, nous avons écrit une contribution intitulée « Objets ‘sales’ et ‘indiscipline’ en SHS : de quelle subversion parle-t-on ? ». Nous y développons notamment l’exemple des Gender Studies, où se posent avec acuité les questions des liens entre science et militantisme. Une thématique que nous continuons à analyser, et qui donnera lieu, comme indiqué précédemment, à une communication lors de la 4e édition des journées « Métier de chercheur.e » de la MSHB (14-15 mars 2024), puis à l’organisation d’une section thématique « Étudier et enseigner les rapports de genre aujourd’hui : nouveaux défis et paradoxes » lors du 17e congrès de l’AFSP (2-4 juillet 2024).

Cours magistraux enseignés depuis  le début de carrière :

  • Introduction à la Science politique (L2 Droit, 24h)
  • Socio-histoire de la construction démocratique (Licence 3 science politique, 36h)
  • Sociologie politique des démocraties contemporaines (L3 science politique, 36h)
  • Pensée sociologique (L3 science politique, 36h)
  • Initiation aux méthodes et techniques en sciences sociales (M1 science politique, 36h)
  • Sociologie du pouvoir local (M1 science politique, 36h)
  • Sociologie politique (M1 science politique, 36h)
  • Introduction au droit constitutionnel (étudiants préparant les concours administratifs à l’IPAG de Rennes, 30h)
  • Institutions politiques (Capacité I, 30h)
  • Introduction aux Gender Studies (cours de 2e année à l’IEP de Rennes, effectué en binôme avec E. Neveu, 24h)
  • Analyses politiques du genre (M2 Etudes politiques, 15h)
  • « Comportements politiques et religions », 3h CM DIU Religions
  • Ateliers du mémoire (M1 science politique, 6h)
  • Responsable de l’UE Textes théoriques en anglais dans le Master 1 Genre à Distance (U Angers, Rennes 2, UBO): à ce titre, utilisation des nouvelles technologies d’enseignement à distance.

 

Travaux dirigés enseignés depuis 1996 (18h TD) :

  • Institutions politiques/Droit constitutionnel (L1-L2 de droit)
  • Histoire de la construction de l’espace public en Europe (L3 science politique)
  • Méthodologie de la recherche (M1 science politique)
  1. Responsabilités scientifiques :

Activités éditoriales :

  • Co-directrice avec Le Bart et E. Neveu de la collection Res Publica des Presses Universitaires de Rennes depuisjanvier 2016.
  • Membre du comité éditorial de la collection Res Publica des PUR depuis 2003.
  • Membre du comité de rédaction de la revue Politix de 1998 à 2004.

 

Animation équipes de recherche (préciser le rôle, taille, composition, budget, dates) :

  • De 2001 à 2005, codirection, avec Lionel Arnaud (MCF à l’Université Rennes 1), d’un contrat de recherche (APN financée par le CNRS) mobilisant une équipe de travail de dix personnes autour de la thématique de « la politique comme frontière » : il s’agit d’appréhender les domaines généralement considérés comme non politiques (« infra politiques », sous politisés, « à côté » du politique, voire « au-dessus » du politique) et d’étudier les rapports qu’ils entretiennent avec la politique institutionnelle, de chercher comment et selon quels critères ils sont étiquetés ou non comme « politiques », comment certains sujets ou supports initialement tenus hors de la sphère politique institutionnelle sont progressivement « politisés » (carnaval, affaire du sang contaminé, mouvements citoyens, …). Ce contrat s’est soldé par la publication d’un rapport de recherche et de l’ouvrage Les frontières du politique.
  • De 2001 à 2006, coanimation des séminaires du groupe « L’invention de l’élue » -une douzaine de chercheurs- constitué pour analyser les premières applications de la loi sur la parité (contrat ACI Jeunes chercheurs dirigé collectivement, avec comme porteuse officielle M. Paoletti). Ce groupe de travail a donné lieu à la rédaction commune d’un rapport de recherche, à la publication de plusieurs numéros collectifs de revue, ainsi qu’à la parution, chez Economica, d’un ouvrage collectif consacré à la parité en politique depuis 2001 (cf. le livre Sexe, genre et politique,).
  • De 2011 à 2015, fondation et animation avec Sophie Rétif d’un groupe d’une dizaine de chercheurs autour des difficultés méthodologiques, au laboratoire ARENES (en association avec le CENS, de Nantes). Ce travail collectif a conduit à l’ouvrage collectif Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, PUR, 2015.
  • De 2016 à 2018, fondation et animation au laboratoire ARENES d’un atelier sur « les rapports ordinaires au genre, avec Bleuwenn Lechaux. Une Section Thématique sur le thème des « rapports ordinaires au genre en politique » a été organisée au congrès de l’AFSP en 2017 à Montpellier. Puis un colloque, à Rennes, les 18/19 octobre 2018, sur les rapports au genre dans tous les domaines de la vie sociale. (Cf. plus loin les publications liées à ces différentes manifestations scientifiques).
  • Autres types d’animation scientifique au sein de notre laboratoire Arènes : à deux reprises, nous avons été coresponsable de l’équipe 2 du laboratoire, « Engagement, vie politique et médias » (dernière période : 2016-2020) ; nous sommes actuellement, avec B. Lechaux, responsable du pool « Genre » du laboratoire (nouveau projet collectif en cours d’élaboration) ; enfin, nous exerçons la fonction de Directrice adjointe de l’UMR depuis septembre 2020.

 

Contrats de recherche évalués dans le cadre d’un appel à projet ou de gré à gré (préciser l’organisme/partenaire, les dates, le rôle, les ressources financières et humaines)

Parmi les équipes de recherche mentionnées au paragraphe ci-dessus, ont plus spécifiquement correspondu à des contrats de recherche les équipes suivantes :

  • De 2001 à 2005, en codirection, avec Lionel Arnaud (MCF à l’Université Rennes 1), contrat de recherche CNRS Aide à Projet Nouveau autour de la thématique « La politique comme frontière ».
  • De 2001 à 2006, « L’invention de l’élue », contrat de recherche ministère ACI Jeunes chercheurs, porté collectivement (mais officiellement rattaché à M. Paoletti/Univ. Bordeaux).
  • De 2006 à 2007 : contrat de recherche Rennes Métropole, avec M. Kergoat, CREM-CNRS, Univ. Rennes 1, sur la présence des femmes dans l’intercommunalité rennaise. Rédaction du rapport de recherche : « Parité et intercommunalité. Le Petit livre blanc de Rennes Métropole : bilan et perspectives », octobre 2007, 121 p.
  • De 2015-2017 : dans le groupe de recherche européen Partispace (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation), responsable de l’étude de cas portant sur Nuit Debout à Rennes.
  • De 2016 à 2018 : participation au projet « Nuit Debout et nouvelles formes de mobilisation », financé par la Fondation MSH (dir. M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet) de 2016 à 2018.

 

Responsabilités collectives et d’intérêt général

Responsabilités administratives :

  • Directrice adjointe de l’UMR Arènes (6051) depuis septembre 2020.
  • Missions et gestion de projets de l’établissement : en 2015, chargée de la création d’une licence intégrale en Science politique à la faculté de Droit et Science politique de l’Université de Rennes.

Responsabilités et mandats locaux ou régionaux

  • Participation aux conseils centraux (rôle, missions…)
  • Membre élue à la Commission Recherche, au conseil académique (CAC) et à la commission HDR de l’Université de Rennes de 2016 à 2020.
  • Membre de la Conférence des Directeurs de Structures de Recherche (CDSR) depuis septembre 2020 (en tant que directrice adjointe de l’UMR Arènes)
  • Membre élue à l’École doctorale Droit et Science politique depuis juin 2022.
  • Participation aux conseils de composantes, de laboratoires…
  • Membre du conseil de laboratoire (Arènes, UMR 6051) de 1998 à 2012, puis de 2016 à aujourd’hui.
  • Membre élue au conseil de gestion de la Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes de 2000 à 2005, et à nouveau depuis 2010.
  • Membre de la commission Erasmus/affaires internationales de la Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes depuis 2005.
  • Membre élue au conseil de l’École doctorale Droit/Science politique-Univ. Rennes depuis 2022.
  • Autres
  • De 2016 à 2022, membre de la commission interuniversitaire rennaise contre le harcèlement.

 

Responsabilités et mandats (internationaux, nationaux) :

  • Membre de la section 04 du CNU de 1999 et 2003.
  • Membre du comité d’évaluation pour l’HCERES du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (LASSP), à l’IEP de Toulouse, le 20 novembre 2014.
  • Experte HCERES au département d’évaluation des formations de novembre 2016 à janvier 2017, puis en 2018-2019.

Publications

cf rubrique « ouvrages » pour une synthèse  de l’activité scientifique

cf rubrique « ouvrages » pour une synthèse  de l’activité scientifique

Ouvrages écrits en nom propre :

  • L’apprentissage de la politique moderne. Les élections municipales sous la monarchie de Juillet, Paris, L’Harmattan, 1997, 324 p.
  • Féminins/masculins. Sociologie du genre, avec Erik Neveu, Paris, Colin, 2004, 286 p. Nouvelle édition en 2009, 2014, 2021 (412 p.).

Direction d’ouvrages collectifs

  • Arnaud L. Guionnet C., dir., Les frontières du politique. Enquêtes sur les processus sociaux de politisation et de dépolitisation, Rennes, PUR, 2005, 324 p.
  • Corédactrice de l’ouvrage Achin C. et alii, Sexes, genre et politique, Paris, Economica, 2007, 184 p.
  • Dulong D., Guionnet C., Neveu E., dir., Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine, Rennes, PUR (collection le Sens social), 2012, 330 p.
  • Guionnet C., Retif S., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, Rennes, PUR, coll. Des Sociétés, mai 2015, 176 p.
  • Guionnet C., Lechaux B., dir., Rapports au genre en politique. Petits accommodements du quotidien, Bruxelles, Peter Lang, collection La Fabrique du politique, 2020.
  • Guionnet C., Wieviorka M., dir., Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2021.
  • Guionnet C., Lechaux B., dir., L’ordinaire des rapports au genre. Ce que révèlent les catégorisations identitaires, à paraître aux Presses Universitaires du Septentrion, coll. Paradoxa.

 

Direction de numéros de revue à comité de lecture :

  • « La cause des femmes », en codirection avec B. Le Grignou, numéro spécial de Politix, 51, 2000
  • « La parité en pratiques », en codirection avec E. Fassin, numéro spécial de Politix, 60, 2002.
  • « Politique(s) et vieillissement », en codirection avec T. Frinault, numéro spécial de Politix, 72, 2005.

Articles dans des revues à comité́ de lecture :

  • « Élections et apprentissage de la politique. Les élections municipales sous la monarchie de Juillet », Revue Française de Science Politique, 46(4), 1996, p. 555-579.
  • « Un vote résigné et sans signification politique ? Comportements électoraux paysans dans la première moitié du XIXe siècle », Politix, 37, 1997, p. 137-154.
  • « La politique au village. Une révolution silencieuse », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 45 (4), 1998, p. 775-788.
  • « Les Motivé-e-s rennais aux frontières de la politique », Territoires, 425, février 2002, p.12-15.
  • « Entrées de femmes en politique. L’irréductibilité du genre en politique », Politix, 60, 2002, p. 113-146.
  • « Analyser la domination masculine, ses ambivalences et ses coûts : intérêt et enjeux d’une étude en terrain sensible », Savoir/Agir, 26, 2013, p.45-50.

Traduit en anglais : “Examining male dominance, its ambiguities, and costs. The value and challenges of studying a sensitive area”, Cairn International, dossier “Male dominance and the crisis of virility”, Volume 34, Issue 7, July 2020. Traduction en espagnol en cours.

  • « Troubles dans le féminisme. Le web, support d’une zone grise entre féminisme et antiféminisme ordinaires », Réseaux, numéro spécial sur « le féminisme en ligne », C. Blandin, 201, 2017, p.115-146.
  • « Misogynie, antiféminisme, masculinisme : quels nouveaux défis pour les études sur le genre ?», Pensées Féministes, Bruxelles, 2019, p.11-36.

Chapitres d’ouvrages collectifs :

  • « 1831, acte de naissance d’une nouvelle citoyenneté ? », in Invention et réinvention de la citoyenneté, Pau, Éditions Joëlle Sampy, 2000, p. 233-262.
  • Trois articles rédigés dans le cadre du Dictionnaire du vote, Paris, PUF, 2001, sous la direction de P. Perrineau et D. Reynié : « vote à mains levées» ; « vote sous la monarchie de Juillet » ; « élections sous la Seconde République ».
  • « La gauche et le suffrage universel », in-J. Becker et G. Candar, Histoire des gauches en France, 2 vol., Paris, La Découverte, 2004, vol. 1, p. 229-246.
  • « La ‘politique autrement’ entre récurrences et réinvention », in Lagroye, P. Lehingue et F. Sawicki, dir., Mobilisations électorales. Le cas des élections municipales de 2001, Paris, PUF, 2005, p. 117-143.
  • « Les frontières du politique. Enquêtes sur les processus de politisation et de dépolitisation. Introduction générale », avec L. Arnaud, in Arnaud, C. Guionnet, dir., Les frontières du politique, PUR, Res Publica, 2005, p.11-25.
  • « Marginalité en politique et processus d’institutionnalisation. Les mouvements Motivé-e-s et citoyens (2001-2003) », in Arnaud, C. Guionnet, dir., Les frontières du politique, PUR, Res Publica, 2005, p. 263-291.
  • Rédaction de l’entrée « Genre», dans le Dictionnaire des notions de l’Encyclopaedia Universalis, Encyclopaedia Universalis France S.A., 2005.
  • Avec Thomas Frinault, « Vieilles lunes, nouveaux champs : la thèse d’un non ‘tripal’ au projet de constitution européenne », in Neumayer, A. Roger, F. Zalewski, dir., L’Europe contestée.Espaces et enjeux des positionnements contre l’intégration européenne, Ed. Michel Houdiard, 2008, p.114-135.
  • Avec Christian Le Bart, « Conflit et politisation. Des conflits politiques aux conflits de politisation », in Bourquin, P. Hamon, La politisation. Conflits et construction du politique depuis le Moyen Age, PUR, coll. Histoire, 2010, p.67-90.
  • « Parité », article in Pasquier, S. Guigner, A. Cole,Dictionnaire des politiques territoriales, Paris, Presses de science po, 2011. 2e édition actuellement en cours de rédaction.
  • « Pourquoi réfléchir aux coûts de la masculinité ? », introduction générale, in Dulong, C. Guionnet et E. Neveu, dir., « Boys Don’t Cry !»  Les coûts de la domination masculine, Rennes, PUR, Le Sens social, 2012, p. 7-38.
  • « Préalables sur les frontières du politique », in Ploux, M. Offerlé, L. Le Gall, dir., La politique sans en avoir l’air. Aspects de la politique informelle, XIXe-XXIe siècle, Rennes, PUR, coll. Histoire, 2012, p. 293-302.
  • « Des mobilisations électorales… sans mobilisation politique ? (1814-1880) », in Pigenet et D. Tartakoswky, Histoire des mouvements sociaux en France. De 1814 à nos jours, Paris La Découverte, 2012, p.169-178.
  • « Enseigner les études sur le genre au lycée ? », in La Science au présent 2013, Paris, Encyclopaedia Universalis, 2013, p. 151-155.
  • « Fluctuation et légitimation des ressources politiques : ce que nous apprennent les études sur le genre » in Gateau, M. Navarre, F. Schepens, dir., Quoi de neuf depuis la parité ? Du genre dans la construction des rôles politiques, Dijon, EUD, 2013, p.19-38.
  • « Les analyses socio-historiques de la politisation en France (XIXe siècle) : apports et limites », in Marton et C. Vintila-Ghitulescu, dir., Penser le XIXe siècle. Nouveaux chantiers de recherche, Bucarest, Éditions Universitaires Alexandru Ioan Cuza Iasi, 2013, p.25-72.
  • « Et si on réhabilitait les difficultés méthodologiques ? », introduction générale in Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales, Rennes, PUR, coll. Des Sociétés, mai 2015, p.11-45.
  • « Intérêts et limites du concept de misogynie en politique », in Daumas, Nadia Mekouar-Hertzberg, dir., Misogynie. Enjeux politiques et culturels, Presses universitaires de Pau et des Pays de l’Adour, 2016, p.41-55.
  • Avec Delphine Dulong, « Lui, c’est un vrai mec ! », in Boursier, W. Pelletier, dir., Manuel indocile des sciences sociales, Paris, La Découverte, 2019, p.729-741.
  • Notice « Parité », in Pasquier, S. Guigner, A. Cole,Dictionnaire des politiques territoriales, Paris, Presses de science po, réédition, 2020.
  • « Introduction générale », avec Bleuwenn Lechaux, à l’ouvrage Guionnet C., Lechaux B., dir., Rapports au genre en politique. Petits accommodements du quotidien, Bruxelles, Peter Lang, collection « La Fabrique du politique », 2020, p.11-41.
  • Avec Michel Wieviorka, « Introduction générale » de l’ouvrage Guionnet C., Wieviorka M., dir., Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, PUR, 2021, p.7-16.
  • « Précaires en politique. Études de parcours biographiques à Nuit Debout Rennes », in Guionnet C., Wieviorka M., dir.,Nuit Debout. Des citoyens en quête d’une réinvention démocratique, Rennes, PUR, 2021, p. 69-114.
  • Co-rédaction, avec Magali Della Suda du chapitre « De Nuit Debout aux Gilets Jaunes », dans le manuel T. Frinault, C. Le Bart, E. Neveu, dir., Sociologie politique de la France, A. Colin, 2021, p. 203-214.
  • « Nuit Debout Rennes : au-delà des traces mémorielles, l’esquisse d’un ‘engagement citoyen rhizome’ ? », in GIS Démocratie et participation (dir.), Expérimentations démocratiques. Pratiques, institutions, imaginaires, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2022, p. 43-56.
  • « Étudier l’ordinaire des rapports au genre », introduction générale corédigée avec B. Lechaux dans l’ouvrage Guionnet C., Lechaux B., dir., L’ordinaire des rapports au genre. Ce que révèlent les catégorisations identitaires, à paraître aux Presses Universitaires du Septentrion.
  • « Quand ethos égalitaire, conscience de genre… et refus d’une grille de lecture genrée cohabitent : l’individualisme démocratique à Nuit Debout et son effet ‘pschitt’ », in Guionnet C., Lechaux B., dir., L’ordinaire des rapports au genre. Ce que révèlent les catégorisations identitaires, manuscrit à paraître aux Presses Universitaires du Septentrion

En cours de préparation : 

  • Rédaction du chapitre conclusif (réflexion épistémologique sur la comparaison et ses difficultés) d’un ouvrage co-dirigé par Lionel Arnaud, Pierre Odin et Aurélie Roger sur le thème « Enquêter dans les Antilles françaises ». Ouvrage en voie de finalisation.
  • « Objets « sales », et « indiscipline » en SHS : de quelle subversion parle-t-on ? », pour l’ouvrage A. Collovald, C. Guionnet, C. Le Bart, G. Renou (dir.), Nomadisme scientifique et circulation des idées, tiré des Journées d’études « Le nomadisme scientifique : la circulation des idées, concepts, auteurs et théories sociologiques depuis les années 80 (autour des travaux d’Erik Neveu) », Rennes, 2-3 juin 2022. Manuscrit en voie de finalisation.

Notes de lecture :

  • Note de lecture sur l’ouvrage de Yves Jeanneret, L’affaire Sokal ou la querelle des impostures, PUF, 1998, dans Politix, 45, 1er trimestre 1999.
  • Note de lecture sur Claude Lefort, La complication. Retour sur le communisme, Paris, Fayard, 1999, dans Politix, 47, 1999.
  • Synthèse sur les relations entre usagers du service public et les fonctionnaires au guichet, à partir de deux ouvrages de Vincent Dubois, La vie au guichet. Relation administrative et traitement de la misère, Economica, 1999 et Jean-Marc Weller, L’État au guichet. Sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics, Ed. Desclée de Brouwer, 1999. DansPolitix, 49, 2000.
  • Note de lecture sur l’ouvrage d’I. Clair, Sociologie du genre, Paris, Colin, collection 128, 2012, 128 p., pour Travail, Genre et Sociétés, 31, 2014 (1).
  • Compte-rendu sur le livre traduit de R.W. Connell, Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie, Paris, Éditions Amsterdam, 2015, in Sociologie du Travail, 57(2), avril-juin 2015.
  • Compte-rendu sur l’ouvrage de Nicolas Jounin, Voyages de classes. Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers, Paris, La Découverte, 2014, in Revue Française de Science politique, 65 (5-6), octobre-décembre 2015, p.934-936.

Rédaction de rapports scientifiques liés à des contrats de recherche :

  • De 2001 à 2005, suite à la codirection, avec Lionel Arnaud (MCF à l’Université Rennes 1), d’un contrat de recherche (APN financée par le CNRS) mobilisant une équipe de chercheurs autour de la thématique de « la politique comme frontière », rédaction du rapport de recherche, puis publication (cf. l’ouvrage Les frontières du politique, mentionné ci-dessus)
  • De 2001 à 2006, dans le cadre de la participation à un contrat de recherche Ministère ACI Jeunes chercheurs « L’invention de l’élue » (codirection collégiale, mais officiellement dirigé par M. Paoletti), contribution à la rédaction commune d’un rapport de recherche, à la publication de plusieurs numéros collectifs de revue, ainsi qu’à la parution, chez Economica, d’un ouvrage collectif consacré à la parité en politique depuis 2001 (cf. le livre Sexe, genre et politique, mentionné plus haut).
  • De 2006 à 2007 : suite au contrat de recherche commandé par Rennes Métropole, avec M. Kergoat, CREM-CNRS, Univ. Rennes 1, sur la présence des femmes dans l’intercommunalité rennaise, rédaction du rapport de recherche : « Parité et intercommunalité. Le Petit livre blanc de Rennes Métropole : bilan et perspectives », octobre 2007, 121 p.
  • 2015-2017 : en tant que membre du groupe de recherche européen Partispace (Horizon 2020 Commission européenne. PARTISPACE « Spaces and styles of participation (PARTISPACE). Formal, non-formal and informal possibilities of young people’s participation in European cities »), portant sur la participation locale des jeunes dans 8 pays européens (pilotage Arènes-Ehesp et Université Goethe Francfort), participation à la rédaction du rapport final et plus spécifiquement de la partie consacrée à l’enquête Nuit Debout à Rennes.
  • Dans le cadre du projet « Nuit Debout et nouvelles formes de mobilisation », financé par la Fondation MSH (dir. M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet), codirection avec Michel Wieviorka, de la publication des enquêtes. Cf. Nuit Debout. Des citoyens en quête de réinvention démocratique, PUR, 2021.

 

Communications scientifiques et diffusion/vulgarisation de la recherche

 

 Participation à des colloques nationaux et internationaux ou journées d’étude

 

  • « L’apprentissage du vote à la veille du suffrage universel ». Colloque international« Le suffrage universel 1848-1998 », Nanterre, 23 avril 1998.
  • « 1831, acte de naissance d’une nouvelle citoyenneté ?». Colloque international « Invention et réinvention de la citoyenneté», organisé par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, 9-11 décembre 1998.
  • « A New Citizenship at The Dawn of 1848 ?», communication au congrès de Copenhague (14-19 avril 2000) de l’European Consortium for Political Research (ECPR).
  • A l’occasion d’un colloque international organisé par la Scuola Santa Anna de Pise sur la modernisation politique, communication sur le thème « Processus de nationalisation et cultures traditionnelles en France au XIXe siècle », Pise, 4 mai 2001.
  • « Les listes d’extrême gauche et le discours de la politique autrement. Cas des listes Motivé-e-s et Tous Ensemble A Gauche aux élections municipales de mars 2001, à Rennes », communication au colloque « La mobilisation électorale municipale : permanences et mutations », Lille, 10-11 janvier 2002.
  • « Les notables français du XIXe s. face au processus démocratique. Vers une réhabilitation prudente de la figure du notable », communication aux journées d’étude « Notables et pouvoirs notabiliaires» organisées par le CERI et le département d’études politiques de l’Université de Turin, Paris, les 27 et 28 juin 2002.
  • Lors du congrès de l’Association Française de Science Politique de Lille, les 18-21 septembre 2002 : présentation et animation, en compagnie de L. Arnaud, d’un atelier portant sur le travail collectif entrepris dans le cadre du groupe de travail « La politique comme frontière» (communication introductive) et communication « Entrées de femmes en politique. Le genre à l’heure de la parité », dans l’atelier dirigé par C. Achin et F. Matonti, intitulé « L’invention de l’élue ».
  • Communication sur le thème « Travailler avec un ou une élue: regards croisés de cadres administratifs au conseil régional de Bretagne », lors des journées d’étude « L’invention de l’élue » organisées à Bordeaux (contrat CNRS), 23/24 juin 2005.
  • « Les interprétations du non au référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne », communication présentée avec T. Frinault au colloque international « L’Europe contestée ; espaces et enjeux des positionnements contre l’intégration européenne », 28-29 juin 2007, à l’Université de Paris X-Nanterre.
  • Discutante dans le cadre des Journées d’études du CRAPE-ARENES (Rennes): « Classe, ethnicité, genre… : les mobilisations au piège de la fragmentation identitaire ? », 8-9 mars 2007.
  • Discutante au colloque pluridisciplinaire « La politique informelle en France et en Europe (XIXe-XXe s.) », Université de Bretagne-Sud, Lorient, 16 et 17 décembre 2009.
  • Co-organisatrice d’un colloque à l’IEP de Rennes portant sur « les coûts de la masculinité », avec D. Dulong, S. Lévèque, F. Matonti (CESP-Paris I), et E. Neveu (CRAPE-ARENES-Université Rennes 1-IEP de Rennes), 14-15 janvier 2010.
  • « Pourquoi réfléchir aux coûts de la masculinité ?», introduction générale au colloque « Les coûts de la masculinité », IEP Rennes, 14-15 janvier 2010.
  • « Dénonciation militante et tabous épistémologiques : peut-on discuter les critiques de la domination ?», communication au colloque « Critique(s) de la domination : historicité(s), circulation(s), renouveau(x) », Paris I-Sorbonne, 24 septembre 2010.
  • « Interroger la notion de ‘ressource politique’ au prisme des identités de genre : une aventure fort heuristique », communication au colloque « Les identités de genre en politique », Université de Bourgogne, Dijon, 23 et 24 juin 2011.
  • « Apports et limites d’une analyse socio-historique de la politisation en France (XIXe siècle)», journées d’étude «Penser le XIXe siècle : nouveaux chantiers de recherche », New Europe College, Bucarest, 13-14 janvier 2012.
  • Discutante au colloque « L’assignation de genre dans les médias», Rennes, IEP/Faculté de Droit et Science politique, 14-16 mars 2012 (colloque organisé par S. Montanola, B. Damian-Gaillard, A. Olivesi).
  • Communication sur le thème « Travailler sur les coûts de la domination masculine : enjeux et difficultés spécifiques », au Ve congrès de l’AFS, à Nantes, séance semi-plénière « Apprendre à dominer ou les coûts de la domination », présidée par Mme A. Collovald, le 4 septembre 2013.
  • Dans le cadre des « Jeudis de l’université » organisés par le Centre de Recherches sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe –CRPLC, de l’UFR Droit et Économie de l’Université des Antilles, conférence à Université des Antilles et de la Guyane (à Schoelcher) sur le thème « Pourquoi travailler sur les coûts de la domination masculine ? » (à propos de l’ouvrage D. Dulong, C. Guionnet, E. Neveu, Boys don’t cry !, PUR, 2012), 23 avril 2015.
  • Discutante générale lors de la Journée d’étude « Jeunes chercheurs : enquêter en Martinique », organisée par le CRPLC – Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe– Université des Antilles et de la Guyane, Faculté de droit et d’économie de la Martinique à Schœlcher, 24 avril 2015.
  • « Initiatives et discours citoyens face à la ‘crise’ de la démocratie », colloque international « Questions nouvelles à la démocratie ? New questions to democracy ? », organisé par l’Université Rennes 1 (Mme C. Colliot-Thélène, Pr. de Philosophie), Rennes, 21-22 mai 2015.
  • Communication au colloque transdisciplinaire, « Misogynie et discriminations sexuelles », Université de Pau et des pays de l’Adour, sur le thème « Intérêts et limites du concept de misogynie en politique », Pau, 24-26 septembre 2015.
  • Présidente de séance de la session « Quels engagements dans les métiers dévalorisés ? », lors du colloque « Saisir l’engagement « improbable » dans sa routine professionnelle », Rennes, 8/9 octobre 2015, IEP, 9 octobre 2015.
  • Participation à la journée d’études « Regards croisés sur la question paritaire en France », organisée à Paris dans le cadre de l’Atelier TEPSIS Parité Acte III, 10 Juin 2016.
  • Participation au colloque international organisé à la MSH Paris-Nord à Saint-Denis par le GIS Démocratie et Participation sur le thème « Les expérimentations démocratiques aujourd’hui : convergences, fragmentations, portées politiques ». Animation d’un atelier avec les acteurs Nuit Debout de Rennes (en collaboration avec B. Doulin) et présentation d’une communication de synthèse sur le thème « Le mouvement rennais Nuit Debout : quelles perspectives pour penser la démocratie citoyenne ? ». Saint-Denis, 26 Janvier 2017.
  • Communication sur le thème « démocratie participative et initiatives citoyennes face à la crise du lien représentatif » lors de la Journée d’études « État des lieux de la citoyenneté en Europe » (projet européen CITER, L’Europe et les frontières de la citoyenneté), à Nantes (MSH Ange Guépin), 31 mars 2017.
  • Introduction générale puis discutante des différentes contributions, avec Bleuwenn Lechaux, lors de la Section thématique « Rapports ordinaires au genre en politique », XIVe Congrès de l’AFSP, Faculté́ de Droit et de Science politique de l’Université́ de Montpellier, 11 juillet 2017.
  • Communication « Le féminisme, catalyseur ou frein à la diffusion d’une grille de lecture genrée des rapports sociaux ? », Bucarest, colloque international sur les représentations politiques des femmes dans les PECO, Université de Bucarest, 17-19 mai 2018.
  • Introduction générale, avec Bleuwenn Lechaux, du colloque consacré aux rapports ordinaires au genre (IEP de Rennes, Université Rennes 1 et Rennes 2). Puis animation de la table ronde consacrée aux questions méthodologiques et conférence de clôture du colloque. Rennes, 18-19 octobre 2018
  • « L’égalité en politique : à l’heure de la parité, un bilan très mitigé », intervention au colloque « Égalités femmes-hommes », organisé à Rennes par l’Institut des Sciences Sociales et du Travail de l’Ouest, 21 novembre 2019.
  • Co-organisatrice d’une section thématique au 8e Congrès des associations francophones de Science politique les 7-9 avril 2021 à Bruxelles.
  • Co-organisatrice des journées d’étude « Le nomadisme scientifique : la circulation des idées, concepts, auteurs et théories sociologiques depuis les années 80 (autour des travaux d’E. Neveu) », Rennes, 2-3 juin 2022.
  • « Objets « sales », pollutions, impuretés, indocilité… et autres illégitimités en sciences sociales : enjeux et problématiques épistémologiques (l’exemple des Gender studies) », communication dans le cadre des journées d’étude « Le nomadisme scientifique : la circulation des idées, concepts, auteurs et théories sociologiques depuis les années 80 (autour des travaux d’E. Neveu) », Rennes, 2-3 juin 2022.
  • Discutante du panel « Ancrage local et milieux partisans », journées d’études « Comprendre la France Insoumise : identité partisane, structure organisationnelle, engagements militants », Rennes, 17 et 18 novembre 2022.
  • « Peut-on pratiquer le mélange des genres quand on travaille… sur le genre ? Enjeux épistémologiques face aux détracteurs du wokisme », communication lors de la 4e édition des journées « Métier de chercheur.e » de la MSHB consacrée à « la recherche SHS au défi de l’engagement », les 14 et 15 mars 2024.
  • Co-organisatrice (avec D. Dulong, Paris 1) de la Section thématique « Étudier et enseigner les rapports de genre aujourd’hui : nouveaux défis et paradoxes », au 17e congrès de l’Association Française de Science politique, Grenoble, 2-4 juillet 2024.

 

Conférences invitées, intervention dans des séminaires :

  • Communication dans le séminaire général du Centre de Recherches Administratives et Politiques, pour présenter l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, Rennes, le 4 novembre 1996.
  • « Archéologie des pratiques politiques modernes du XVIIIe siècle au XIXe siècle ». Séminaire organisé par le Groupe d’Analyse Politique (Université de Paris X- Nanterre), 4 février 1998.
  • Intervention sur le thème « L’apprentissage du vote à la veille du suffrage universel », dans le cadre du séminaire « Économies et sociétés rurales européennes contemporaines » (Université Lyon 2), 7 novembre 1998.
  • Conférence annuelle de la Société d’Histoire de la Révolution de 1848 et des Révolutions du XIXe siècle, à propos de l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, 6 mars 1999, à Paris.
  • Intervention dans le cadre du séminaire « Le communisme agraire », animé par Rose-Marie Lagrave et Agnès Roche, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, sur le thème « Les approches socio-historiques de la politisation », 19 janvier 2000.
  • Présentation de l’ouvrage L’apprentissage de la politique moderne, au séminaire de recherche de la Sorbonne « politisation, dépolitisation des milieux populaires, XIXe-XXe siècle », animé par Michel Pigenet et Danielle Tartakowsky, 11 mai 2000 à Paris.
  • Présentation et discussion du livre de J-M. Weller, L’État au guichet. Sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics(Desclée de Brouwer, 1999), au séminaire Lire les Sciences Sociales, organisé à l’IRESCO par G. Mauger et L. Pinto, autour du thème « Bureaucratie ‘de proximité’ : les guichets de l’Administration », 7 décembre 2001.
  • Présentation de l’ouvrage Féminins/Masculins. Sociologie du genre au séminaire doctoral du GRIP, animé par Michel Offerlé (Paris I), le 4 février 2006.
  • Communication autour du thème « Réinventer la politique citoyenne : les listes Motivé-e-s et citoyennes et leurs difficultés de structuration sur le long terme », atelier « Citoyenneté urbaine » PUCA-CNRS, séance 3 : « Dispositifs de participation et mobilisations : implication citoyenne et engagements », Ministère de la recherche et de la technologie, Paris, 18 mai 2006.
  • Modératrice et discutante lors de la conférence « Être femme dans la Turquie contemporaine : changements et résistances », IEP de Rennes, 23 Novembre 2009.
  • Participation, aux côtés de F. De Singly, N. Renahy, A-M. Sohn et G. Vigarello au débat « La virilité mise à mâle » (autour de la parution de la controverse dans Travail, genre et sociétés, n° 29/2013), Les amphis du Mage, animés par M. Maruani, F. Lalem, C. Arambourou et M. Paoletti. Le 26 septembre 2013, à la Sorbonne.
  • Présentation à l’atelier de recherche du CRAPE-ARENES (Rennes) de notre mémoire de HDR et de l’ouvrage C. Guionnet, S. Rétif, dir., Exploiter les difficultés méthodologiques : une ressource pour l’enquête en sciences sociales(PUR, 2015), 2 décembre 2014.
  • Présidence de séance du séminaire « Le Genre à L’ouest », organisé en lien avec la MSHB, portant sur « Les femmes en politique. Des premières élues à la parité dans toutes les instances de ‘gouvernance’ publiques ou privées », 27 mars 2015, Rennes.
  • Dans le cadre des « Jeudis de l’université » organisés par le Centre de Recherches sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe –CRPLC, de l’UFR Droit et Économie de l’Université des Antilles, conférence à Université des Antilles et de la Guyane (à Schoelcher) sur le thème « Pourquoi travailler sur les coûts de la domination masculine ? » (à propos de l’ouvrage D. Dulong, C. Guionnet, E. Neveu, Boys don’t cry !, PUR, 2012), 23 avril 2015.
  • Conférence invitée à l’Université des Femmes de Bruxelles sur le thème « Misogynie, antiféminisme, masculinisme : quels nouveaux défis pour les études sur le genre ? », 11 décembre 2015.
  • Présentation et discussion de la conférence de Diane Lamoureux, Pr. de science politique à l’université Laval, du Québec, sur son dernier ouvrage Les possibles du féminisme, lors d’un séminaire général du laboratoire ARENES (Rennes), 7 mars 2017.
  • 11 juin 2018 : présentation de l’enquête sur Nuit Debout à Rennes à la MSH Paris, dans le cadre de la restitution du contrat FMSH (dir. M. Wieviorka, J.P. Dozon, K. Rousselet)
  • Organisation et animation (avec T. Aguilera et B. Lechaux) du séminaire « Réflexions méthodologiques et déontologiques autour des données sensibles », dans le cadre de la semaine Data SHS de la MSHB ; Rennes, 10 décembre 2020.
  • 5 juillet 2021 : participation aux 2e rencontres nationales de la science politique (réunion des responsables de départements et de sections de science politique) organisées par l’AFSP.

 

 

Vulgarisation de la recherche

 

Articles publiés dans des médias grand public et interviews :

  • « Démocratie pipée en Géorgie », en collaboration avec B. François et P. Mathiot, Libération, 15 octobre 1999.
  • « Ni mépris, ni utopie démocratique », à propos de la Géorgie et en collaboration avec B. François et P. Mathiot, Libération, 1er Novembre 1999.
  • Interview au 12-13 de France 3 le 5/02/01, à propos de la loi sur la parité.
  • 6 février 2005, Interview dans Ouest-France à propos de la parution de l’ouvrage co-écrit avec E. Neveu, Féminins/Masculins. Sociologie du genre, Paris, Colin, 2004.
  • Interview par TV Rennes 35 (le 15 mars 2007) : reportage consacré au vote des femmes et à leur entrée en politique depuis 1946.
  • Entretien pour le magazine Côté beauté, septembre-octobre 2009, p.54, sur la pratique féminine du sport et la constitution de clubs de gymnastique spécifiquement féminins.
  • Interview par Peggy Hollinger, du journal Financial Times, en mai 2011, dans le cadre d’un article intitulé « Salutary insights into the French way of flirting » (édition du 20 mai 2011).
  • Entretien avec Carine Janin, dans la revue Reportages publiée par Ouest-France, n° 3, Mai 2011, « Comment font-elles ? Hommes, enfants, travail. Les femmes cherchent un nouvel équilibre », p.22.
  • « Femmes élues : cela avance, mais lentement », Place publique, 13, septembre-octobre 2011, p.132-135.
  • Publication de « GTA V : refuge pour « machos frustrés » ?», Cerveau & Psycho, 60, novembre-décembre 2013, p.10-11.
  • 12 décembre 2013, interview par Le Monde (Culture et idées) par Fanny Arlandis sur « Les hommes, genre délaissé ».
  • Interview par Fanny Lesbos, pour le journal Libération, le 13 décembre 2014 : « Au rayon jouet, filles et garçon restent séparés ».
  • 29 avril 2015 : « Un droit attendu depuis longtemps, si longtemps », Entretien publié dans Ouest-France, p. 7, à propos de l’anniversaire du droit de vote des femmes obtenu en 1945.
  • 1er avril 2017, Interview dans Le Monde (Le Monde des idées) par C. Vincent sur « Un an après, Nuit (toujours) debout ? ».
  • « Des citoyens debout : au-delà de la contestation », AOC, 15 novembre 2021.
  • Interview pour la radio Canal B, émission « chercheurs en ville » (C. David et C. Le Bart), à propos de l’ouvrage Nuit Debout, des citoyens en quête de réinvention démocratique, PUR, 2021 (16 décembre 2021).
  • Podcast pour Bretagne Culture Diversité, avec Erwan Le Gall, émission l’Abécédaire (17 décembre 2021).

Communications non scientifiques (diffusion de la recherche et expertise) :

  • Audition auprès du CES de Bretagne, sur le thème de l’inégalité entre hommes et femmes dans le domaine professionnel (à propos de l’opportunité de la création d’un conseil régional de l’égalité) (2 novembre 2004)
  • De 2007 à 2014 : participation à plusieurs conférences organisées par Rennes Métropole pour réfléchir à la place des femmes au sein des communautés de communes.
  • 21 mars 2012 : Conférence pour l’association Mix-Cité sur le thème : « Les femmes dans la campagne électorale de 2012 ».
  • 27 novembre 2013, « Domination masculine : quel prix à payer ? », conférence dans le cadre du cycle de conférences « masculin-féminin : le genre en question» organisé par le « Bivouac des Facs » (Conseil général du Puy de Dôme), Issoire.
  • Le 15 mars 2017, une démarche de recherche-action menée avec les acteurs rennais de Nuit Debout et l’ARESP (association des étudiants rennais en science politique) a conduit à inviter Loïc Blondiaux pour une conférence, à la faculté de Droit et Science politique sur le thème de la réforme des institutions démocratiques et de la démocratie participative.
  • Régulièrement, au moment du 8 mars, participation à des conférences sur l’égalité hommes/femmes organisées par Rennes métropole, la ville de Rennes ou encore des associations étudiantes et radios libres. A titre d’exemple, le 8 mars 2019, conférence lors de la journée « citoyennes aujourd’hui, maires demain ? », organisée sous l’égide de la préfète de Bretagne et du président du conseil régional.
  • 26 juin 2019 : intégration au groupe de réflexion de la Région Bretagne/Rennes Métropole/ville de Rennes sur les conditions favorables à l’entrée des femmes en politique. Conférence sur la question des freins à l’entrée des femmes en politique.
  • 28 avril 2022 : présentation avec M. Wieviorka de l’ouvrage Nuit Debout, des citoyens en quête de réinvention démocratique, PUR, 2021, à l’Université Permanente de Nantes.

 

 

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Annexes 3 : Liste des direction et codirection de thèses

  • Quentin Wald :
  • Science politique
  • En codirection (50 %) avec notre collègue historien B. Bruneteau (Université Rennes 1-IDSP)
  • Sujet : « le Front de gauche et le Parti communiste ».
  • Sans financement. 2013-2018.
  • Arthur Renault :
  • Science politique
  • Sujet : « La politique autrement au prisme des partis pirates. France/Allemagne. 2006-2014. »
  • Type de financement : allocation doctorale de 2014 à 2017.
  • Nolwenn Veillard:
  • Science politique
  • Sujet de la thèse : « Rapports de genre et engagement antispéciste. Une étude comparative franco-québécoise de trois registres émotionnels de la cause animale. »
  • Financement de la thèse : allocation doctorale à partir d’octobre 2021.
  • Juliette Jouan:
  • Science politique
  • Sujet de la thèse : « Les politiques organisationnelles et l’espace de la cause Trans. »
  • Financement de type ARED (allocation régionale) à partir d’octobre 2021.

 

  • Maïa Bouatouch-Legrand:
    • Science politique
    • Codirection (50%) avec Claire Visier, MCF HDR Univ. Rennes
    • Sujet de la thèse : « L’entrepreneuriat féminin pour la santé des femmes dans l’Egypte contemporaine. Vers un entrepreneuriat militant ? »
    • Financement de la thèse : allocation doctorale à partir d’octobre 2022.

 

  • Joséphine Deneux:
    • Science politique
    • Sujet de la thèse : « L’ancrage territorial des mobilisations LGBT (comparaison France/Espagne) »
    • Financement de la thèse : allocation doctorale à partir d’octobre 2023.

 

  • Habilitation à diriger des recherches (HDR) :
    • Discipline d’inscription : science politique
    • Titre : «  La méthode ‘autrement’. Difficultés méthodologiques et problématiques marginales au cœur de l’analyse en sciences sociales » (240 p.)
    • Établissement de soutenance : université Rennes 1
    • Année de soutenance : 2012
    • Composition du jury : Stéphane Beaud (directeur), Loïc Blondiaux, Philippe Garraud, Patrick Lehingue, Bernard Voutat.

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Médias

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