Juste Goungounga

Enseignant-chercheur

Affiliation : EHESP
Statut : Permanent
Grade : PE
Section : Non renseigné
Équipe/Chantier/Service : Axe 4 - Recherche sur les services et le management en santé /

Non renseigné
Bureau : Non renseigné

Domaines d'expertise

  • Biostatistiques, méthodes quantitatives, sciences des données
    • Méthodes d’analyses des durées de survie.
    • Stratégie de modélisation de la mortalité en excès en présence d’évènements concurrents.
    • Modèles de guérison et estimation du délai de guérison
    • Méthode de détection de clusters spatiaux
    • Développement de package R (Auteur et mainteneur du package R xhaz https ://cran.r-project.org/package=xhaz)
    • Application des modèles/estimateurs statistiques aux données populationnelles (registres de cancer), de cohortes et aux essais cliniques (en oncologie).
  • Évaluation des pratiques de soins.

 

Carrière

Je suis diplômé en médecine au Burkina et j’ai travaillé comme clinicien avant de me lancer dans la recherche méthodologique. J’ai obtenu en 2014 un Master de santé publique (orienté en méthodes quantitatives et économétriques) et en 2018, un doctorat d’université à temps plein en recherche clinique et santé publique (option biostatistique), tous les deux délivrés par Aix Marseille Université, en France. Le sujet de ma thèse de doctorat portait sur l’extension de l’analyse de la mortalité en excès dans le domaine de la recherche clinique. Auparavant, j’ai travaillé dans l’unité de recherche SESSTIM, en tant que biostatisticien, en travaillant principalement sur les méthodes d’estimation de la survie nette dans le domaine de la recherche clinique. J’ai ensuite rejoins le Registre Bourguignon des cancers digestifs/Université de Bourgogne (Equipe EPICAD – UMR 1231) en janvier 2020 en tant que chercheur postdoctoral avant d’arriver à l’École des Hautes Études de Santé Publique (EHESP). Voici un lien vers la liste mise à jour de mes publications : Liste de Publications Mise à jour.

  • Épidémiologie des cancers et des maladies non-transmissibles
  • Évaluation des pratiques de soins
  • Inégalités sociales de santé
  • Modèles de régression du taux en excès
  • Survie nette
  • Table de mortalité

Cursus universitaire :

  • 2014 – 2018 : Doctorat d’université en Santé publique et Recherche clinique option Biostatistiques, Aix Marseille Université, dirigée par Roch Giorgi, soutenue le 03 Décembre 2018 devant un jury présidé par Jean Gaudart et composé de Nadine Bossard, Roch Giorgi, Valérie Jooste, Nicolas Méda et Xavier Paoletti.
    Sujet : « Extension de l’analyse de la survie nette au domaine de la recherche clinique » www.theses.fr/2018AIXM0715
  • 2012 – 2014 : Master de Santé Publique, Spécialité Méthodes Quantitatives et Econométriques pour la recherche en Santé, Aix Marseille Université, France.
  • 2004-2012 : Doctorat d’état de médecine générale, Université de Ouagadougou, Burkina

Mes thématiques de recherche couvrent principalement, mais pas exclusivement, le domaine des méthodes statistiques en épidémiologie du cancer et et l’évaluation des pratiques de soins.  Plus généralement, mes thématiques couvrent l’épidémiologie des maladies non transmissibles, afin d’identifier et de quantifier la dynamique des inégalités mesurées par des indicateurs liés aux maladies non transmissibles en utilisant :
– Des modèles de guérison et des estimateurs du délai de guérison.
– La modélisation du risque en excès dans différents cadres de données (par exemple, études en population ou registres hospitaliers).
– Des méthodes statistiques pour la cartographie des maladies/l’identification de profils de patients (par exemple, méthodes de détection de clusters, arbre de décision oblique spatial, modélisation hiérarchique bayésienne, modélisation multivariée des maladies).
– Des méthodes de classification supervisée : Arbre de régression CART, régression PLS.
– Le développement d’un packages R (xhaz https://cran.r-project.org/package=xhaz)
– L’application de modèles/estimateurs statistiques aux données de population (registres de population pour maladies non-transmissibles telles que les cancers, l’insuffisance rénale terminale, l’HTA, etc.), aux données de cohorte et aux essais cliniques.

  • Enseignement de la biostatistique et de l’épidémiologie, programmation statistique sous R
  • Participation à divers cours à l’EHESP : Cours fondamentaux, cours d’Etat et institutionnels, Master de santé publique année 1 et année 2 (enseigné en anglais, à Paris), Master de santé publique à Rennes 1-EHESP, formation IDEA (épidémiologie de terrain)
    Encadrement de stagiaires en biostatistique et épidémiologie.

Publications

Médias