affiche avec cercle de main

Table ronde Axe 3 : « Recherche et action publique : enjeux, rôles, cadres et méthodes »

Cette séance du séminaire, construite avec les intervenant∙es, a été pensée en deux parties :

 

  •  Table ronde : échanges de 3 doctorants, Juliette Daquin, Romain Villion et Maxime Lecoq, sur leurs approches de la recherche en action publique. Cette discussion se concentrera sur les enjeux de leurs travaux, les positionnements et rôles de telles recherches dans l’action publique, et les méthodes d’enquête qui en découlent.

 

  • Ateliers : autour des problématiques abordées précédemment.

 

Tout en permettant de présenter les travaux de doctorant∙es du laboratoire, cette séance a aussi pour vocation de créer un espace d’échange scientifique plus large autour de ces thématiques, de partager des questionnements et de réfléchir collectivement à ces enjeux.

 

Juliette Daquin : « Je suis doctorante en sociologie sous la co-direction de Jean-Pierre Le Bourhis et Magalie Bourblanc, je travaille sur la construction du problème public des algues vertes avec une entrée par la sociologie des médias. Au cours de ce séminaire de l’axe 3, j’aborderai la manière dont l’action publique se manifeste dans mon travail de thèse ainsi que les méthodes d’enquête que je suis amenée à mobiliser dans le cadre du projet de recherche Greenseas au sein duquel ma thèse s’inscrit. Ce sera aussi l’occasion de discuter des effets que peut avoir une thèse sur projet de recherche collectif. »

Romain Villion : « Réalisé sous la direction de Romain Pasquier et en CIFRE à l’Association Nationale des Pôles territoriaux et des Pays, mon travail porte sur la conception d’un instrument contractuel d’action publique, le contrat pour la réussite de la transition écologique, et l’analyse comparative des formes prises par sa mise en œuvre dans deux régions, à travers les cas d’intercommunalités signataires. Il interroge à la fois les objectifs qui lui sont assignés, au-delà de l’affichage écologique, et les conditions qui favorisent, ou défavorisent, sa mobilisation effective. »

 

Maxime Lecoq : « Je suis doctorant en sociologie au laboratoire Arènes, associé de Coop’Eskemm, coopérative d’animation et de recherche spécialisée en matière d’action publique de jeunesse, et ingénieur d’études à l’EHESP pour le programme RAJE (Recherches-Actions Jeunes et Engagements). Sous la direction de Madame Patricia Loncle, professeure des universités et chercheuse en sociologie, et Madame Nadine Souchard, docteure en sociologie, fondatrice de Correspondances Citoyennes, ma thèse s’intéresse au travail socio-éducatif qui s’exerce en tiers-lieux dédiés aux jeunes adultes. Son intitulé est le suivant : « Les démarches d’expérimentation sociale de tiers-lieux : engagements dans le travail socio-éducatif, expériences des jeunes adultes et effets sur l’action publique territoriale en France ».