Infos pratiques

Mardi 29 avril 2025 à 09h30 > 16h30
IEP, salle 105

Intervenant.e(s)

Erik Neveu

Madeg Leblay

Olivier Trédan

Christophe Gimbert

Journée Axe 2 – Professionnalisation/déprofessionnalisation

Travail, parcours et engagements: professionnalisation et non-professionnalisation

 

  • Erik Neveu

    Les parcours des soixanthuitards. Une approche socio-biographique des engagements

« Soixante-huitards Ordinaires » est le fruit d’une (très) longue enquête partant d’entretiens approfondis avec plus de soixante militants des organisations et mouvances « gauchistes » des années soixante-huit, Cette recherche qui est aussi « localisée » en Bretagne s’efforce de comprendre le sens d’engagements (maoïstes, trotskystes) qui peuvent rétrospectivement paraître inexplicables tant par leur nature que par leur intensité. Elle cherche à saisir ce qu’était l’activité militante, les savoir-faire et être qu’elle pouvait apporter . Elle suit aussi ces militant.es sur le temps long d’une vie puisque le gros des entretiens se fait à la veille de leur retraité. Comment et pourquoi ont-il et elles quitté (dans 90 % des cas) ces militantismes ? Ces retraits ont-ils été la « fin » du militantisme…et puisque non où et comment se sont reconverties des dispositions et engagements ? Peut-on identifier des espaces de professions et de métier, des manières de les investir qui soient propres à ces militants… ont ils-et elles tenté de subvertir des rapports sociaux ou se sont elles et ils (comme le veut la vulgate) résignés voir ralliés à l’ordre social institué ? Tous ces thèmes ne pourront peut-être pas être abordés en détail, mais il est possible de calibrer selon les demandes cette approche processuelle et biographique.

  • Madeg Leblay

    La prise en charge du travail militant dans les lieux de vie collectifs à visée écologique

L’étude des mobilisations environnementales et des mouvements d’occupation a renouvelé l’attention pour une modalité d’action collective spécifique, dite « préfigurative », c’est-à-dire la forme d’action politique où les individus incarnent dans leur vie quotidienne la société idéale qu’ils souhaitent voir advenir. Ce type d’action est souvent analysé sous le prisme de la « politisation du moindre geste », qui s’appuie sur la dévalorisation du champ politique dans son entier, à la fois professionnels de la politique et professionnels de la contestation. À partir d’une enquête ethnographique dans neuf lieux de vie coopératifs et écologiques en France, en Espagne et au Royaume-Uni, je nuance cette lecture univoque en étudiant l’inégale prise en charge du travail militant dans les collectifs, le rôle du capital militant acquis antérieurement dans des mobilisations et des organisations, et les tentatives de structuration d’un mouvement préfiguratif.

  • Olivier Trédan et Christophe Gimbert

  Les usages des formations à l’EMI par les journalistes

 

  • Echanges sur les projets des membres, perspectives d’organisation de l’axe 2

 

  • Réunion de travail sur la publication