National

Actifs sociétaux pour les parcours des patients dans les soins de santé en ligne

SAFEPAW

Numéro du contrat : Non renseigné
Durée du projet : 4 ans
Financement : ANR
Montant : Non renseigné
Membre(s) : Nolwenn LE MEUR
Tutelle de gestion : EHESP
Date de début : 01/06/2023
Date de fin : 31/05/2027
Personnes impliquées dans le projet : Non renseigné

Résumé

Pour contrer la propagation du COVID-19, le gouvernement français a imposé des mesures strictes à l'ensemble de sa population. Nous évaluons l'impact de ces décisions politiques sur l'accès aux soins en 2020. L'analyse SAFEPAW est divisée en quatre périodes distinctes : la période précédant la pandémie de COVID-19, la période de verrouillage, la période « intermédiaire » ou de transition, et la période de fermeture. Notre méthodologie implique l'utilisation d'un ensemble de données rétrospectives couvrant la période 2019-2020, une base de données nationale française exhaustive de diagnostics de sortie d'hôpital pour les patients hospitalisés, intégrée avec des informations sur les revenus de l'année de référence 2019. Les résultats révèlent que les personnes les plus aisées étaient plus susceptibles de renoncer aux soins médicaux, en particulier dans les régions fortement touchées. En outre, les plus défavorisés se sont montrés encore plus réticents à se faire soigner, en particulier dans les régions les plus gravement touchées. Les données suggèrent que les patients les moins gravement touchés n'ont pas eu la possibilité de bénéficier de soins de santé pendant cette période de confinement, quels que soient les déterminants démographiques, géographiques et socio-économiques. On observe une différence notable dans les comportements de recherche de soins, les patients les moins aisés et les personnes âgées (plus de 75 ans) connaissant des taux de retour à l'accès aux soins plus lents qu'avant la pandémie. Cela met en évidence un écart persistant dans l'accessibilité aux soins de santé, en particulier parmi les groupes défavorisés sur le plan socio-économique.